Mardi 31 juillet 2007 à 20:22

Puisque j'étais arrivée trop tard l'autre soir j'ai décidé de dîner dans ce café. Il était encore bruyant, il y avait bien trop de monde pour moi qui n'aime pas la foule.
J'ai choisis une table près de la porte d'entrée, et je scrutais tous les visages qui passaient le seuil afin de trouver celui de mon attente
.
Il viendrait ce soir là. J'étais sure qu'il y viendrait pour me revoir. D'abord il irait peut-être trouver Claudia, cette fille qu'il aime jusqu'à s'en saouler et puis ensuite…Ensuite il marchera jusqu'ici. C'est forcé…
J'ai commandé à boire
. ‘' Une grenadine s'il vous plaît''.
Il viendra, et je l'attends.

Et je la vois ma belle demoiselle. Ma princesse ô combien déchue ! Claudia, elle danse, comme au tout premier soir. Avec cette passion qui frôle la violence. Provocante et belle, danseuse.
Je devrais peut-être m'avancer un peu plus afin qu'elle me remarque…mais non.
Elle a trouvé une nouvelle proie. Je ne suis plus à la mode. Je n'ai pas su l'être à temps.
Je la vois, et elle non. Claudia jette son dévolu sur un beau jeune homme qui enchaîne cigarette sur cigarette. De loin j'aperçois le bleu du paquet. Des gitanes.
Je fumais des gitanes avant. Et puis j'ai arrêté. Dans mon entreprise être non-fumeur ça passait mieux.
Elle porte les mégots à sa bouche, lui laissant quelques gouttes de son ADN. Et pourtant je ne le jalouse pas. J'aurai pu avoir plus si j'avais voulu. Mais je refuse d'être comme lui. Moi j'aime. Je ne peux pas porter un tel regard sur une inconnue. Sur une fille comme elle.
Les femmes fatales c'est pas mon truc. Moi j'aime plutôt les vraies histoires, avec des sentiments et tout le reste. Je ne suis pas comme lui. Même si je partage l'admiration qu'il semble lui porter.

Elle tourne autour de lui. Il est devenu sa cible. Et la connaissant, je sais qu'elle l'aura, peut-être pas ce soir, mais elle l'aura.
Je ne veux pas le savoir. Je ne veux pas en être sur.
Claudia est peut-être bien faite pour ce boulot finalement… Mais je ne sais pas si c'est une bonne chose. A être trop belle on ne s'attire pas que la grâce des hommes mais aussi leur envie, leur luxure. Ça n'en vaut pas la peine Claudia… Si seulement tu savais. Si seulement tu m'avais vu, si tu avais sentit mes yeux se poser sur toi pour insulter ces formes si charnelles… Peut-être te serais-tu arrêtée, peut-être n'aurais-tu pas provoqué ce charmant jeune homme. 
Mais même si pour une fois j'étais là. Ce soir c'est seulement dans ton esprit que j'aurai été absent.
Franck se retire et te laisse à tes loisirs. Tu aimes plaire. Et je n'aime pas que tu plaises tant. Pas comme ça.

La fille du café….
J'espère qu'elle y sera ce soir. Hier je ne suis pas venu, peut-être qu'elle a cru que je ne reviendrais jamais…
Peut-être aussi qu'elle n'en a rien à foutre. Pour qui est-ce que je me prends sincèrement ? Je suis qu'un homme, peut-être un même un peu moins que ça… Pourquoi est-ce qu'elle resterait à m'attendre. Si elle vient dans ce café c'est parce qu'elle en a envie. Pas pour voir un pauvre type enchaîner les bières en pleurant sur son sort. Mais elle est partit chercher Claudia, elle m'a écoutée quand je lui déliais mon cœur, elle a su y mettre les mots et les regards. Elle et sa grenadine…
Dépêche-toi Franck, la patience des princesses est limitée…

Vendredi 27 juillet 2007 à 10:54

Parce que tu as grandis, et que ta maman n'est plus là
Parce que tu assumes seul tes cauchemars
Qu'il n'y a plus personne pour te prendre dans ses bras
Quand tu dis que tu as peur du noir.

Prend ton mal en patience
Et pleure un peu moins fort
Porter un masque n'est pas une science
Et sèche tes yeux quand tu t'endors...

Apocalypse. Parce que voir la réalité en face, ça fait comme se prendre une grosse vague en pleine figure. De l'eau salée sur les joues, dans les yeux, quelques perles d'océan qui glissent sur nos lèvres.
Et je ne me comprends plus trop. Je ne devrais pas pleurer comme ça. Il y en a qui arrivent à retenir leurs larmes en public, il y en a qui ont grandit et qui on su devenir fort. au moins juste assez fort pour ne pas paraître faibles.
Je devrais peut-être arrêter ces putains de métaphores et expliquer clairement pourquoi j'ai pleuré. Pourquoi je souris. Et tout le reste.
Oui. Mais. Bof. enfin voilà quoi. C'est juste cet espece de chimère, ce truc comme iréel, cette légende qui prend forme à l'intérieur de moi, ce tendre monstre qui grandit de jour en jour et qui creuse le manque jusque dans mon oesophage. Quelque chose de légérement lacrymogène. Oui, voilà, c'est ça, l'amour. Bordel. L'Amour. N'est-ce pas sublime? Rien que ce mot. S'il était représenté par quelque chose de concrait il faudrait forcément lever la tête pour l'apercevoir. Parce que ça me parai(ssai)t tellement suréaliste. Le genre de truc qui n'arrive qu'aux autres, pas à moi. Pas si fort. Pas pour de vrai.
Sauf que hum...voilà quoi. Bon, vous allez trouver ça con, même ringard (hoho) mais dans une comédie musicale, il y a une phrase qui m'a marquée "l'amour c'est pour ceux, oubliés des dieux, qui l'ont mérité". alors je le mérite? Je savais que Dieu ne pensait plus trop à moi puisque je ne pensais plus trop à lui. (Et ouai, loi de l'échange équivalent <<-- CQFD) Mais bon de là à m'offrir un si beau cadeau que son amour à lui. Très sincérement, je pensais pas que ça serait si bien. Je pensais que ça allait se ternir avec le temps, j'en étais quasiment sure même. Et ba je me suis trompée. Bel et bien trompée. en plein dans le mur. "Bim!" Comme ils disent. Parce que plus les jours passent et plus je l'aime. Plus ça me manque de ne pas l'avoir près de moi. Juste pour le voir vous comprenez? Alors, bien sur, ça vous énerve, il est même possible que vous pensiez que j'enjolive. Juste pour vous faire baver. Je vous étale mon putain de bonheur là sous les yeux, et vous trouvez ça injuste parce que ça devrait arriver à tout le monde. Possible. Je suis aussi de cet avis. "ça devrait arriver à tout le monde". Peut-être que ça irait mieux. Partout.
Sauf que quelques fois j'en pleure. Parce que j'ai froid. Un vide, un besoin que je ne peux pas combler. Mais c'est ça la vie. La loi de l'échange équivalent oui, parce que c'est un sourire pour une peine. C'est comme ça.
Mais ça me fait prendre conscience, que là, vraiment, j'ai bien fait. Qu'ils ont bien faits. Qu'avec lui c'est mieux qu'avec n'importe quel autre. Parce qu'il n'est pas sur de lui, parce qu'il fait tellement attention, parce qu'il n'est pas pareil. Parce que nous ne sommes pas pareils. Et pardon si ces mots là vous blessent. Cependant ils sont là. Ils sont vrai. Et je ne sais pas tapper au clavier en croisant les doigts.                                                 :)





Vendredi 20 juillet 2007 à 20:15


ça me brûle le bord des lèvres, mon ange, de l'acide citrique, quelque chose de trop fort pour mon pauvre petit coeur.

Et tu l'allonges sur ton lit, tu la trouves belle. Elle serait nimporte qu'elle autre elle serait tout aussi belle. Au fond qu'importe, elles sont à peu près toutes faites pareilles. Mais celle-ci elle a quelque chose en plus. Parce que celle-ci elle est pas "bien foutue". Elle a pas ces grosses poitrines que tu affectionnes tant. Parce qu'elle, on ne voit pas ses côtes, et elle est pleine de cicatrices. Et pourtant tu la trouves belle, parce que quand tu te vois dans ses yeux, si près... T'en viendrais presque à penser que vous vous aimez.
Conneries! Allez, quoi. On est pas là pour lire des contes de fées. Tu l'embrasses dans le cou, et, comme avec toutes les autres, tu l'entend soupirer, les lèvres entrouvertes, tu descend le long de son décolté. Comme si c'était pour de vrai, comme si tu l'aimais. Et c'est ça que tu aimes. Le fait d'y croire, de se dire, que ses mains à elles qui te tirent ton t-shirt, c'est pas juste pour la sensation dans l'entre-jambe. tu te plais à y croire. Parce que vos langues s'entre-mèlent. Comme ça au moins,tu te tais, elle se tait. Impossible de mentir. Impossible de l'entendre conjuguer le verbe aimer.
Et c'est quand tu rabas les draps sur vos corps à demi-dénudés que tu la sens tout contre toi. Vos sueurs s'emmèlent, et s'en est carrément agréable hein?

Il y a tes ongles qui s'enfoncent dans mes omoplates, ta bouche qui se colle à ma peau, brulante. J'en ai des frissons, sueurs froides et autres sensations. ça me fait craquer, ça me brise, je suis si fragile... ah si tu savais!

Tu aventures tes mains au niveau de ses hanches et la désabille comme si de rien n'était. Elle respire la bouche ouverte, c'est un appel à ta personne.Il n'y a rien de sec sous ces draps là. Et il y a de la salive sur vos joues. A n'en plus savoir ce qui fait du mal ou du bien. C'est un dépotoire de fantasmes. Vous ne ressentez pas les mêmes choses, mais tu sais bien que ça lui plait. Alors pourquoi s'arrêter n'est-ce pas? Tout est tiède, et la température monte. Pourtant pour rien au monde tu ne t'arrêterai. Pour rien au monde. ça ne te vient même pas à l'idée que tu pourrai lui faire mal. Tu fais comme t'en as envie, comme tu veux qu'elle te fasse. Elle répond à tes gestes. C'est une danse charnelle. Une semie-apocalypse des corps. et tu sens qu'à l'intérieur tu brules, c'est ça le désir.

Et moi je serre les dents, parce que ça tire, j'ai l'impression que tu me déchires. Mais quelque part, je crois que ce que je ressens se rapproche de ce qu'on pourrait appeler du plaisir. ça me tue, je ne pensais pas que c'était si bon de mourir, peut-être est-ce juste que je décède dans tes bras.

Tu la touches, la caresses, comment dire...Tu l'aimes? Non pas à ce point, tu aimes ça, ce qu'elle est, ce qu'elle n'est pas, ce qu'elle fait. Mais elle, hors de question. Toi tu n'aimes pas. Tu apprécies, ses courbes, la cambrure de ses reins, l'odeur sucrée de sa poitrine et le gout salé de sapeau. Sueur, sang, sensations. La passion n'a pas de limites en ces heures-ci.
Et tu entres en ce corps que tu as dessiné du bout des doigts. Juste parce que tu ne pourrais pas te retenir, et parce que tu sens bien qu'elle ne te repousses pas. Elle se tait, elle respire fort, elle soupire, et sa machoire se cripse. tu sais que tu joues bien. Tu sais que tu fais ça bien. Et pas même un instant tu n'imagines que tu pourrais te tromper. C'est bien trop bon comme ça, trois, quatre. Et tu t'envoles, elle gémit. Et puis c'est très bien comme ça. Vous brulez l'un comme l'autre. C'est la fin tu sais, et tu déposes une pluie de baisers sur ses lèvres. une grêle de remerciements, un quelque chose pour lui faire comprendre que c'était bien. Que c'était ça. L'effort de tout ton corps pour combler le sien. Et collés l'un à l'autre. Mélangeants vos odeurs, les jambes emmélées, les mains moites et des perles de sueurs sur le bout du nez. bouches entre-ouvertes. Respirations accordées. Vous n'êtes qu'un. Tu te reposes sur elle, elle est ta fraîcheur éphémère. Le premier qui parle a perdu.

Et quelque chose coule entre mes cuisses. Je savais que ça ressemblerait à ça. Et t'avoir là, contre moi, presque mort. si tué que je le suis. Epuisé de s'être mal aimés. trop fort, trop loin, trop douloureusement.
Parce que moi je sais, que demain on aura oubliés. Comme si de rien n'était. Seulement, moi je t'aurai aimé.

Vendredi 20 juillet 2007 à 19:52

Allez savoir pourquoi cette soudaine envie d'écrire.
Je fouillais dans cet ordinateur qui n'est pas le mien à la recherche de musique.
Et là. Surprise :)
sur quoi tombe-je? "Patience - Guns N'roses"
Je conaissais pas. Et j'aime.
J'adore même.
C'est ce genre de chanson que j'aime. Le genre qui me délie l'esprit.

Soir. Ciel dégagé. Montagnes. Un amour dans le coeur.
Et je pense à Audrey. Parce qu'elle me manque elle aussi. Parce que ce sera peut-être plus comme avant. Et parce que ça m'obligée à réaliser combien...elle compte.

Les gens croient que je suis une fille bien. Alors oui, on peut me faire confiance, oui, je sais ce qu'il faut dire. Mais non, je ne suis pas une fille bien. Je ne crois pas.
Parce que tout juste si je croirais pas en moi. Je me dis que moi "jsuis cap". Je voulais pas être comme ça. Mais voilà. Des fois jme dit que je suis un peu mieux que certains autres.
C'est mal.
J'irai pas au paradis.
Mon enfer c'est la solitude.
Hum...mes propos ne sont pas cohérents. Je vous l'accorde.
alors je mets un point à cet article. Même deux. Trois, soyons fous

...

Jeudi 19 juillet 2007 à 11:01

Je suis partie en vacances en haute-savoie. Ensuite je m'en vais en Italie. Pour ne revenir que fin juillet, afin de repartir le 1er août.
Je passe en 1ere ES.
Je suis heureuse, amoureuse. J'ai des amis trop supers sur qui je peux compter et qui forment ma véritable famille. Celle que j'ai choisis. Avec Lui, j'y crois. Et je sais maintenant chanter et jouer dla guitare en même sur pas mal de  chansons. Je revois mon frère et des membres de ma famille non choisie que j'avais pas vu depuis longtemps. Parce que c'est ça la vie.
Et le mieux dans tout ça, c'est que même si j'appréhende pas mal la rentrée parce que je vais être séparée de mes amis les scientifiques. Le mieux, c'est que je ne suis pas la plus à plaindre.
Parce que je vais bien.

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