Vendredi 27 juin 2008 à 11:52

Il n'y a pas assez d'eau. Ou peut-être qu'il y en a trop.
Je ne sais pas.
C'est une petite casserole.

J'écris sous ectasy. Sous l'ectase des sens.
Je ne peux pas me payer de la poudre.
Et mes dealeurs d'à côté ne doivent pas en avoir de toutes façons.
"De toutes façons le hasard n'existe pas."

J'ai mal aux muscles. Enfait ça fait comme un manque avec du coton autour des neurones.
Et si je ne vous écrivais que ce que je pense? Je me dis que je suis joli dans ce haut violet, mais que je n'ai pas le droit de penser ça parce que c'est narcissique. Au fond je suis quelqu'un de narcissique je crois, parce que j'aime bien les miroirs. Allons allons, jeunes enfants, ne voyez vous donc pas qu'il nous suffit d'un rien?
De toutes façons je ne sais même plus faire du riz. Le monde tangue parce que je m'agite sans avoir mangé.

Je suis dissipée. Je me dissipe. C'est insipide.
Pas faux.
On oublie trop souvent de manger, d'acheter du pain ou des oeufs. On oublie trop souvent d'appeler sa mère juste histoire de savoir si elle va bien. Comme je ne sais pas quoi faire j'écris. Enfait j'aimerai arriver à sortir un de ces articles qui valent mieux là d'un coup. Mais je peux pas parce que j'ai explicitement dit que je parlais de moi et de mes pensées. Du coup jme sens pratiquer l'auto-censure. A cause de ces putains de principes.
Putains de principes.
Putains de plafond.
J'en veux pas de leur prise de sang.

Jeudi 26 juin 2008 à 21:05

Miracle.
Ils ont fermé la porte et j'ai vu la lumière.

Je n'ai pas sentis mes os se briser.
Mon sang a formé une tâche sur mon cou.
On m'inspire.
J'ai vu la lumière alors que j'avais fermé les yeux.
J'y peut rien.
Ils y peuvent tout.

J'ai sentis que tous mes organes éclataient en confettis.
Ou alors en flocons de neiges.
Je ne sais pas,j'y peut rien, c'est partis d'un coup et je ne suis pas morte.
Un peu comme une tornade qui n'aurait rien brisé.
ça m'a fait pousser les larmes dans les yeux.
C'est son nombril le centre du monde.
Pas le mien.

Vivants.
J'ai marché dans la rue et j'ai compris que tout vivait.
Que tout était à nous. Je respirais le même air qu'eux et ça suffisait à rendre le monde merveilleux.
L'époque où on ne se faisait pas la bise.
Mes jambes tanguaient et je me suis tordu la cheville.
Je n'ai pas sentis mes os se briser, ça m'a fait pousser les larmes aux yeux.
Je n'ai pas eu mal. Vous non plus.
Je respire mieux. Je m'essoufle.
Tu m'essoufles.

Jeudi 26 juin 2008 à 13:38

Ceci est un site. Un site où je m'expose. Un site ou je vous dis que je transpose, des mots, des idées.
Tout. est. moi.

Je suis le personnage principal de cette oeuvre écrite à la première personne.
Parce que JE suis la première personne. C'est moi le personnage central, c'est à moi qu'on s'intéresse, c'est à moi qu'on revient toujours dans ces pages.
Moi, je.
Je suis le commencement. La première personne.
La première personne.
Je n'ai pas assez mangé. Je ne mange pas assez quand je suis seule.
Je grignotte même pas.
Quasiment que des phrases qui commencent par Je.
Je ne vois plus très bien, ça bourdonne à mes oreilles, mon champ de vue semble se rétrécir. Je vais m'évanouir.
Je veux m'enivrer.
Je suis le personnage principal, celui qui ne va que rarement bien, celui qui sait intéresser parce qu'il n'est pas normal.
Je suis la première personne.
J'ai la tête qui penche, j'ai mal dans le bras, je vois blanc.
Je vois blanc lumineux, tout autour.
Je suis la première personne.
Maxime j'espère que tu ne le prendras pas mal, qu'elle te fera plaisir et que ce ne sera pas ambigu.
.

Dimanche 22 juin 2008 à 16:43

Vous savez quoi?

J'en ai marre des jeunes fils de bourges qui se bourrent la gueule à la bière et laissent trainer des éclats de verres dans les rues. J'en ai marre que tout le monde se foute de tout le monde. Marre qu'ils viennent se plaindre dès qu'une personne ne fait pas attention à eux alors qu'eux ne font attention à rien.

Le monde ne nous appartient pas les enfants.

Alors d'accord. On est jeunes.
D'accord. De toutes façons la vie c'est d'la merde.
D'accord. On en a rien à foutre.

Mais il y a une valeur qu'on aurait peut-être du mettre plus en avant.
Dans le bon sens de la chose.
Le Respect.

Comment vous expliquez sans me fâcher avec vous...
Disons que je ne veux pas grandir non plus, que je trouve ça effrayant, que je veux pas de toutes leurs responsabilité.
Disons que j'ai du grandir quand même, et que je crois avoir compris ce qui est important.
Disons que mes leçons de morale sont tout aussi écoeurantes que celles que j'aies reçues.
Mais que quand même, on pourrait faire plus attention les uns aux autres non? Je ne sais pas, juste histoire de se sourire dans la rue, ou de laisser l'herbe assez saine pour qu'on puisse s'y asseoir sans se trancher les mains sur des tessons de bouteilles...Quelque chose comme ça...
Quelque chose comme de l'attention.
Comme penser aux autres que nous...
Mais il est vrai que c'est un exercice quelque peu difficile.

Et ça, ça s'appelle de la provocation.
Parce que jsuis énervée. Alors je provoque.
Ché!
Comment on peut oser faire ça hein? Comment on peut oser se prendre pour ce que l'on est pas? Comment, putain de merde, peut-on être si sure de soi hein? Comment peut-on à ce point être insconciente? J'ai comme un effet vomitif n'est-ce pas? Jmen fous! I don't give a fuck, j'ai un grain de beauté de pute. Il faut qu'une fille montre ses cuisses pour qu'on la prenne pour une pute. Alors je suis une pute parce que j'ai montré mes cuisses.
Oui, franchement, des fois j'aimerai me casser, juste pour plus voir personne.
Oui, franchement, des fois j'aimerai tout casser, juste pour choquer tout le monde.
Pour que ça bouge un peu dans ses crânes de primaires.
J'aime pas la bière, ça me fait gerber. J'aime qu'on s'intéresse à moi, ça me flatte. Je cherche à ce qu'on me trouve jolie parce que c'est important pour moi. J'aimerai pouvoir dire tout ce que je pense à qui je veux quand je veux. Je provoque. Vous savez quoi? Jmen fous, moi j'aime faire l'amour avec Paul. Moi j'aime courir dans un parc. Moi j'aime Audrey parce qu'elle est là quand ça va pas et aussi quand ça va .Moi j'aimerai Audrey même si elle fume. Et je veux pas qu'éno parte d'abord. Nan. Jveux pas. Jm'en fous . Jveux pas. Et tant pis pour tout ceux et celles que j'ai perdus de vue. Réveillez-vous,c'est trop tard de toutes façons! On a grandit! Moi j'ai grandit. J'ai pas voulu, mais ça aussi c'est trop tard. Alors amusez-vous bien à être malheureux!
Moi je sais faire la fête sans alcool, et même que je m'amuse plus que vous!
Alors imaginez, imaginez juste, MON euphorie à moi, quand j'utilise vos subterfuges à vous! Imaginez juste combien c'est meilleur d'être si libre.
Même que je critique, que je me crois meilleure,
je sais que j'ai tort à 50%.
Rien à Foutre.


Samedi 14 juin 2008 à 12:21

te souviens-tu des premiers jours?
des premières semaines?
Quand tout allait toujours bien et qu'on se manquait à la seconde même où on se quittait.
Quand on ne conaissait pas encore trop bien et qu'on avait peur de se toucher.
Est-ce que tu te souviens des frissons qu'on avait quand nos mains s'effleuraient juste?
Tu te souviens que s'embrasser nous suffisait?
Se délecter du goût et du toucher des lèvres de l'autre.
Te souviens-tu comme c'était simple? comme c'était beau?
Il suffisait qu'on marche main dans la main pour que tout aille parfaitement bien.
il suffisait d'un calin furtif, d'un bisou déposé sur la joue comme sans faire exprès...
Il suffisait d'un contact, si rapide soit-il.
 On avait pas besoin de retirer nos vêtements pour être déjà en extase, on avait pas besoin de s'enfermer pour être en dehors du monde, on avait besoin de rien.
On se droguait dehors avec tous les autres en se souriant du coin de l'oeil.
On fumait en buvant de la bière dans des parcs et on se croyait innocent.
Tout ça c'était pas grave.
Te souviens-tu des bons moments?
Des parès-midi ensoleillés pieds-nus dehors dans l'herbe humide d'un orage?
Te souviens tu des courses, des chuttes, des éclats de rire et de toutes nos moqueries?
Rappelle-toi comme on aimait se rouler par terre l'un contre l'autre.
Te souviens-tu d'hier où je passais mes mains sous ton t-shirt pour me réchauffer? Où dès que je m'éloignais, je revenais parce que j'avais froid?
Te souviens-tu de ce matin où il m'a fallu ta voix pour me souvenir que j'étais vivante?
Te souviens-tu que je t'aime ? Que je t'aime comme personne ne pourra t'aimer, que je t'aime à ma manière, à ma maladresse, à ma passion? Te souviens-tu que mon monde tourne autour de toi?
Te souviens-tu que je t'aime?

<< Page précédente | 1 | 2 | Page suivante >>

Créer un podcast