Mardi 30 décembre 2008 à 15:33



Et puis tu sais,
quand on passe sa main sur ma nuque comme ça
en me regardant dans les yeux alors que je vois plus grand chose,
ça ressemble un peu à me sauver la vie...


 

Dimanche 14 décembre 2008 à 20:15

C'est vrai que de se retrouver dans une maison vide, à cette heure, un dimanche soir, ça vous laisse quand même quelques envies suicidaires.
C'est vrai qu'aucun d'entre eux n'aurait compris que j'aurai vraiment pu mourir pour toi,
mon amour de ma vie de 17ans.
Et j'aurai bien voulu croire qu'écouter du Mozart rend les gens meilleurs.

Pour pas mourir j'ai essayé d'écrire à nouveau.
De poser les lettres noires sur un blanc. J'ai essayé de ne pas penser à tout ça et d'oublier tout le reste. De pas penser à mes faux amours, ni à mes vrais amis. De pas penser à toi non plus. Parce que sinon j'aurai vraiment pas pu.
Je suis restée plantée dans un trottoir avec des arbres debouts, hauts et morts tout autour de moi. j'ai attendu et il pleurait sur mes joues des larmes d'eau douce. Le ciel pleuvait sur moi, pour moi, et j'ai attendu ceux qui ne reviendront jamais. Il y a un an déjà que toi aussi tu es partis. Et je sais bien que je ne suis pas la plus à craindre. ça fait un an que je n'ai pas eu de nouveaux souvenirs de toi. Même rêves t'ont laissé mort, et c'est seulement pour me faire sourire qu'ils t'ont fait réaparaitre. Ils t'ont fait dire que ça irait, et qu'il ne fallait pas pleurer comme ça.
Je sais que tous les gens qui m'aiment sans partager mon sang ont oublié ce jour. Ce jour où toi tu es partis, où tes poumons se sont dit que c'en était trop. Je me souviens de la plus grande douleur de ton coeur, et j'espère que là où tu es, elle s'est estompée. J'ai prié pour toi alors que je ne croyais plus en Dieu.
Et le curé a chanté faux par dessus ton cerceuil.

C'est vrai que ce n'est peut-être pas une bonne solution de penser que la seule personne à qui je peux en vouloir,
c'est moi.

Samedi 13 décembre 2008 à 15:03

 
 
Mon but n'étais pas de m'exposer si facilement.
Mais à mon âge, sincérement, à mon âge...

J'ai vraiment cru que tout allait bien mais est-ce que c'est si grave de pas vouloir regarder les choses en face?
C'est pas de ma faute si j'ai juste besoin de parler. Et que les mots que je sors pas se transforment en eau.
De toutes façons plus personne n'a les yeux ouverts aujourd'hui. Ceux qui m'ont vue se comptent sur les doigts d'une main.
J'ai sentis ma gorge se serrer et mon enfance m'ouvrir les veines.
Mais qu'auriez-vous pu voir si ce n'est le visage que j'aborde tous les jours?
Mon ami, mon amour...
Et je me suis sentie ridicule avec ma petite vie et mes petites images de Pandore.
Je me suis sentie ridicule d'être si touchée par de si petites intentions. De si légers sourires sans signification réelle.
Dans ces moments ce sont ceux que l'on connait le moins qu'on apprécie le plus. On ne peut pas leur en vouloir de ne pas voir à eux.
Je ne joue pas la comédie. J'aimerai la jouer, ce serait plus simple. Mais j'ai même pas de costume, pas de scène sur laquelle clamer des vers, pas d'étendue d'herbe, j'ai pas de cour ni de public.

Mes maux sont vains.

J'ai pas compris que c'était important, je suis déçue, certes, mais j'arrive pas à m'en rendre compte.
Je perds régulièrement la notion des choses. Il fait froid et mes doigts gelés ne se réchaufferont pas dans une église.
J'auditionne. Je joue pour personne. Même pas pour moi. Et c'est bien ça l'ennui.

Des milliers de gens s'en sortent, alors pourquoi pas moi?
ça parait toujours plus difficile quand c'est sur nous que ça tombe vous ne trouvez pas?
J'aurai eu envie de vous montrer que je suis belle et que je ne suis pas triste.
J'aurai eu envie d'embrasser n'importe qui, pas sur la bouche. Envie d'être serrée contre un coeur, quel qu'il soit tant qu'il ne m'est pas connu.
Dans n'importe quel autre monde, j'aurai sentis la différence.
Alors je souris bêtement, et je laisse les larmes s'évaporer dans un nuage brisé. Je me laisse partir.
Parce que c'est dans nos coeurs, que tout partira en fumée, j'ai bien compris, et je vous dis aurevoir. Parce que je vous ai aimé et que tout est foutu. On s'est perdu de vue alors qu'on marchait côte à côte et tout est foutu maintenant. Tout est foutu.
Bien sur, puisque vous n'étiez plus là, j'ai essayé de m'en sortir seule. Mais on se sent tellement abandonné quand on est seul...Et j'ai baissé les armes. Et je m'en suis pris tout plein. Du rouge du cil au coeur. Et je suis pas morte.
Et je ne suis pas morte, maman, moi je ne suis pas morte.

Si j'avais un problème, je ne vous en parlerai pas.


Jeudi 11 décembre 2008 à 21:41

J'ai pas rêvé de rien, et s'ils disent entre eux que parfois je vais trop loin, c'est peut-être juste qu'ils sont jaloux.
C'est ce que j'aime à croire.


Et qu'ils sachent que si je porte des jupes, ce n'est pas que ça me ressemble. Parce que je n'ai pas changé. C'est pour me faire remarquer.
Un point c'est toi. Mais j'ai au moins la décence de le dire quand on me pose la question.
Je m'efforce d'être mieux.
Et c'est ce qui me fera détester.
I know.


J'ai pas crié sur les toîts que je savais tout mieux
et j'ai pas non plus été me frotter à chaque mâle pour me sentir vivante.
Je voudrais réussir à ne jamais crier sur toi. Mais à crier surtout sous toi.
J'aime mieux. Sans me taire. ça m'attère.
J'ai joué sans feu. "j'ai été sage tu sais. Et si non, j'ai pas vraiment fait exprès"
En toute conaissance de cause. En toute conaissance d'effet. Je suis claire sans être obscure, un peu trop pâle mais jamais blanche.
Mais si ça peut vous rassurer, je me perds dans toutes mes métaphores.
J'ai toujours essayé d'être autre chose.
Maintenant j'en arrive au point au j'ai du mal à savoir ce que je dois essayer d'être.
Parce que j'ai beau les admirer parfois, j'ai beau les envier toutes ces belles. Je peux pas jouer à leurs jeux.
J'aime pas les jets d'acide. Je peux pas m'intégrer, parce que ce qui les fait rire ne m'amuse pas.
    J'ai voulu me jeter par la fenêtre parce que je n'arrivais pas à prendre l'air.
  J'ai cherché partout quelqu'un avec qui prendre un bol de froid, l'air de rien, l'air d'en rire.
J'ai pas voulu sauter par la fenêtre parce que son rebord n'était qu'à un mètre du sol.
J'ai pas pris mes cachets ce soir.
Si j'avais un problème, je ne vous en parlerai pas.
 Parce que vous prendrez pour ce que je ne veux pas être pour vous.
J'aurai pas aimé aimer celui que tout le monde aime.
J'aime mieux le mien.

http://futile.cowblog.fr/images/sieste-copie-2.jpgJ



 
Je porte un pull rouge-sale et je baigne dans mon sang.
http://futile.cowblog.fr/images/Image021-copie-1.jpgça me fait juste venir les larmes, les maux,
les lettres, les mots, les peut-êtres.
J'ai espérer qu'on me lise, qu'on m'analyse, et qu'on sache à travers
Un, deux, trois verres. Et tu sais, il faut bien les comprendre,
au bout d'un moment, il semble qu'il ne reste que ça.
Et je ne vois rien d'autre.
Je refuse de penser ce que tout le monde pense. Je refuse la critique pour la critique.
Je m'efforce d'être juste. Et dans ce monde, vous savez, ça n'est pas si facile.
Et être juste, ça n'est pas pour tout le monde être quelqu'un de bien.

(L'amour est un téléphone qui ne sonne pas)*

 
Le bonheur, c'est ici.

Ici et maintenant.

Avant c'est trop tôt, et après c'est trop tard.


Après, c'est trop tard...

 

Mercredi 3 décembre 2008 à 21:49

J'ai envie qu'il m'arrive quelque chose de grave.

M'écrouler la tête vide dans ma baignoire et que personne ne me retrouve. M'endormir sous l'eau tiède et jaunie. Larmes. L'Hopital et ses odeurs de mort. J'ai plus envie ni de répondre au téléphone, ni de parler, ni de rentrer en communication avec qui que ce soit. J'ai envie que mon coeur craque, qu'il explose une bonne fois pour toute, qu'il flanche et tout mon corps avec. Tomber dans les escaliers et ne pas se réveiller une fois arrivée tout en bas. Qu'il m'arrive quelque chose de grave et finir entourée de fils, plongée dans ma propre phobie, des calmants plein les veines.
Envie qu'on drogue mon sang pour être sure de ne plus rien sentir.
J'ai envie de presque mourir et de faire comme si personne ne s'inquiéterait pour moi.
Une petite pensée suicidaire.
 Une petite envie de meurtre.
Rien de grave.
Je ne suis pas folle, vous savez?  Et toutes les rumeurs vous diront le contraire. L'hypocrisie sincère c'est pas mon truc.
J'ai envie de crever
ma bulle de cristal.
De laisser entrer quelques langues sales...

Envie de boire, jusqu'à vaciller, jusqu'à ne plus voir qui va me déshabiller.
Et puis j'ai envie, envie de danser, pour n'importe qui, me faire payer.

Envie qu'on me submerge, envie de couler, de perdre pied pour de bon et de m'en sortir tard à la fin.
Envie que la vague m'emporte et que le sel me pique les yeux.
Parce que lui ça n'a rien à voir. Parce que moi ça n'a rien à voir avec lui.
Quand jte vois partir, parce que je t'ai chassé, comme pour me punir de te désirer.
Parce que j'ai rien compris et qu'il faut que je me soigne. Il faut qu'on me soigne.

J'ai envie qu'il m'arrive quelque chose de grave pour reprendre conscience de ce qui est vraiment important.

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