Je te cherche. Je me crève doucement le coeur avec une très longue aiguille. Je cherche sur ta peau ces quelques traces de moi.
Et je me demande pour la n-ième fois comment j'ai pu perdre tout ça....
J'envie votre bonheur, et je me laisse encore trop facilement atteindre. J-V est un art.

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Paris.
Cherbourg.
St jean de Mont.
Verneuil.
Milan,
Je voudrais te dire que je me suis trompée. que mon coeur flanche, que ça n'était pas toi, mais que ça aurait pu l'être. Parce que tu m'aimais. Parce que j'aurai pu t'aimer mais que ce n'était pas le cas. Parce que ça a été un autre que toi, parce que quelqu'un a pris ta place. Parce que j'ai choisis le mauvais second. Parce que j'ai joué avec toi alors qu'on devait jouer ensemble. Et que tu as enfreins les règles. Parce que dans le jeu de la séduction, il n'existe qu'une seule règle, "ne pas tomber amoureux". Alors ils auraient du t'en vouloir à toi, illégal, plutôt que de lui en vouloir à lui, plutôt que de nous en vouloir à nous. mais c'est comme ça. Parce que c'est la vie, qu'il y a des choses qu'on ne rattrape pas. Et que c'est trop tard maintenant. J'ai pas été réglo. J'ai pas su m'arrêter à temps, j'ai été sincère mais pas comme il fallait. Tu me plaisais, je te plaisais. Mais je te plaisais un peu plus que ça. Et j'ai pas su le comprendre. J'ai pas su y croire. pour moi c'était pour de faux. pour toi c'était pour de vrai. Et je ne savais pas que je te faisais si mal. Alors je m'en excuse et je te demande pardon. Je pensais beaucoup à toi, mais je ne pouvais jamais te le dire. Je voudrais aussi te dire merci. Pour cet échappatoire que tu étais, pour une nuit, pour une heure, parce que je ne pouvais plus rire qu'avec toi et que ça me sauvait de tout. Parce que tu voulais rien détruire alors que tout était déjà par terre.
Là j'avais besoin de te l'écrire. De me justifier. De te demander pardon alors que j'aurai du taire tout ça.
Ceci sera ma dernière erreur ici.

J'aurai aimé vous dire merci correctement. Pour tout ces petits et grands moments, pour l'aide que vous avez essayé de m'apporter alors que vous n'aviez aucune solution.

Aujourd'hui il est en Turquie. Et moi je suis là.
Mais oui, nous sommes toujours ensemble. Nous avons vécus ensemble pendant des jours, on a sauté dans une voiture avec une tente et on s'est posé n'importe où. ça n'était pas du chiqué. C'est pour de vrai.
Je sais qu'un jour vous comprendrez, parce que ça vous arrivera à vous aussi.
Et peut-être alors, que vous penserez à moi.
Sachez que je pense encore à vous.
Et que je ne suis pas en colère, que j'ai appris pas mal de choses cette semaine.
Nous, c'était précieux.

Nous avons grandit ensemble toi et moi. Nous avons appris à aimer et à nous casser les dents.
Nous avions construit notre style ensemble toi et moi. On était "comme ça" les deux doigts de la main, tu vois.
Il suffisait qu'on se regarde pour avoir un fou-rire. Le bonheur c'était ça. T'étais essentielle. Le bonheur oui, à l'époque c'était ça, une après-midi où on est sures de ne pas s'ennuyer. Et puis on a pas pris le même chemin. On a pleuré ensemble une dernière fois pendant que quelqu'un parlait anglais devant un tableau. Je ne peux pas dire que je m'en fous, t'étais toute ma vie à l'époque puisque tu me l'as même sauvée. Alors je pense à toi, je regrette, j'aimerai que ça remarche un jour. Parce que c'était aussi un genre d'histoire d'amour, puisqu'on se demandait aussi si dans dix ans ça marcherait toujours... On ne parlait pas quand on pleurait parce qu'on se consolait seulement par la présence. On riait souvent, je te dois mon espérance de vie. C'est juste qu'on a bifurqué, qu'on avait plus les mêmes domaines, plus les mêmes proches, alors on s'est éloignées. ça a été progressif. Mais je peux pas pour autant dire que ça n'a pas été douloureux. Ton prénom il vaut tout. Il veut tout dire.
Pour lui comme pour moi.

Trois mètres au dessus du ciel...
Un jour tu verras, que ça marchera. Et tu ne diras de personne que ça va lui faire du bien d'être seul. parce que tu verras ce que c'est à deux.
L'être humain n'est pas fait pour vivre seul. Préserve toi. Je t'ai connu petit, petit comme moi. Alors je te vois toujours comme à l'époque. Je t'appelais papa et tu m'appelais fille. Il y a du carton chez toi, avec du nous dedans, avec du passé dedans, du passé qui fait sourire. Moi je l'ai dans la tête. Et c'était magique.

Watashi wa
Mais là je ne peux pas. Parce que c'est toi que je cherche avec une aiguile qui s'enfonce dans mon coeur...


Ceci sera ma dernière erreur ici.