Dimanche 29 novembre 2009 à 21:28

 

.Verneuil.
.Milan.
.Bordeaux.
.Cherbourg.
.Toulouse.
.Besançon.
.Maurecourt. 
.Poissy.
.Achères.
.Meckenheim.
. Rovigo.
.Paris.
.Angers.
...

Vendredi 27 novembre 2009 à 23:25

Je papillone. il fait nuit, je chantonne, mes muscles endoloris.
Est-ce que tu penses à moi? Dans tes rêves peut-être y a-t-il les miens?
Je cherche ta voix, je t'aime et puisque tu me maudis je te déteste en même temps que moi.
Je me cracherai au visage si j'étais une autre mais c'est une chose que je ne sais pas faire.
Je ne voudrais pas penser à toi, ni à lui, ni à elle, ni à tout ça, ni à ce que j'ai, ni à ce que j'avais avant.
Puisque ni tes mains ni tes mots ne peuvent m'atteindre. Puisque rien n'est sensé être grave ici.

Je voudrais aller au bord de la mer, ouvrir grand les bras à l'air marin, laisser l'iode envahir mes poumons et l'eau des vagues saler ma peau.
Je voudrais aller sur une plage pour pouvoir pleurer un peu, légèrement, me soulager de ce qui me pèse. De tout ce qui ne se dit pas depuis que vous êtes partis.
Je regarde tes mains mais je ne peux pas les voir. Je me souviens d'un briquet, d'un wagon, d'un vent froid, d'une gare, une rame, un soupir et le froid qui faisait trembler ta peau. C'était mon rire qui te réchauffait. Je regardais au loin en rêvant d'aller manger quelque chose de trop cher et puis ce qu'il y avait entre nous c'était secret. Je dirais que ça ne comptait pas un autre jour.
Tes phalanges sur un bout de bois, des vibrations jusque dans mes pupilles, je pleure parce que je ne veux pas que tu partes, j'essaie de cacher mes larmes et nous fumons un joint dans un jardin.  Quel temps faisait-il quand tes bras m'enlaçaient encore?
Je dessine des fresques sur les murs, je voudrais aller au théâtre pour ressentir des choses humaines.
Je pense à toi et ça ne me fait pas rire. Je crois que je voudrais t'insulter mais je sais pas comment faire, ce serait simplement méchant crois-tu?
tu alignes des chiffres, des lettres d'un alphabet que tu ne connais pas, tu vis pour ton futur et ton présent est impalpable.
Je suis impalpable.
Une jolie, jolie, fille.  Les jolies filles ça pleure le soir quand personne ne le sait. Les jolies fille ça fait les fortes, ça sourit et ça porte des jupes courtes pour se convaincre que. point. les jolies filles ça se prend en photo, ça pose parce qu'il faut bien que ça serve à quelque chose. Puisque les jolies filles ça foire lorsque c'est aussi lucide. Elle, moi. nous sommes. des natures. nous ne sommes. pas mortes.
Nous sommes lucides. Luciole immortelle, tu vacilles devant mes yeux mais tu ne peux que t'en prendre à toi. C'est pour ça que je voudrais t'applatir entre mes doigts ou bien te mettre dans une petite boite pour que tu m'éclaires lorsque tout est sombre.
Nous avons tellement d'autres choses à faire que s'occuper les uns des autres.

Franchement.

Mercredi 25 novembre 2009 à 7:29

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J'aimerai pas que tu sortes de ma vie.

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Mardi 17 novembre 2009 à 9:59

"tu montres ton cul". Je n'aurai pas dit ça comme ça. J'aurai plutôt dit "tu dévoiles tes formes".
Je ne m'attendais pas à ce que vous compreniez d'ailleurs.
Dans quel état d'esprit.

Nous sommes peu n'est-ce pas? A admettre que nous avons le droit d'être beaux, d'être quelque chose d'esthétique. Nous sommes peu à oser dire que oui, ce que nous sommes ne nous fait pas peur.  Parce que nous faisons partis de ces rares êtres humains qui savent justement ce qu'ils sont.
Vous pourriez être aussi parfait que j'en ai l'air. Parce que vous l'êtes davantage. Et qu'avoir l'air, ça ne dure que quelques secondes. Le temps pour l'objectif de se clore. But atteind.
Je ne suis qu'une image, un ensemble de formes, de courbes, d'ombres et de lumières.
Je rêvais d'être une oeuvre. Qui pourrait me blamer de tenter de le devenir?
Vous.
Of course.


http://futile.cowblog.fr/images/Hell20054.jpgHypocrite. Parce que cela vous répugne, je vois le dégout et le mépris sur votre visage. Mais vos yeux s'y posent quand même. Vous appellerez  ça curiosité. Moi non. Je ne vous dirais pas quel mot je mettrai par dessus vos regards.
Je ne suis pas comme vous parce que vous n'êtes pas comme moi. Et puisque nous ne voulons pas nous ressembler, il faut dire que cela tombe plutôt bien. Vous ne feriez jamais ça, et moi je le ferais toujours. C'est ainsi.
C'est une façade. Je suis une façade. Les images, les mots, les gestes, les sourires de plus de trois secondes.
Lie to me.
I would not say a word.
http://futile.cowblog.fr/images/hell001.jpg

Et je t'embrasse sur la bouche, et je laisse courir mes mains, et je me blottis contre ton torse parce qu'il n'y a que cette châleur capable de calmer mon coeur.
Parce que c'est ça la vie.
Qu'auriez vu comprendre de toutes façons?

Si vous ne demandez rien :)

J'ai les réponses. Je sais où est mon bonheur.
Je sais comme j'aime. Je sais ce qu'il me faut. Je sais ce que je veux.

Mais si cela peut vous rassurer, ça m'a pris des années.




"Elle joue bien" Tu n'imagines même pas.

Dimanche 8 novembre 2009 à 18:41

Le parquet grince et mes talons sont probablement trop hauts puisque je vacille.
Tu as tellement de choses à faire, tellement de gens à voir et je suis tellement seule. Je veux pas encore passer une soirée à attendre demain en vomissant mes trippes parce que je me fous en l'air à coup de médoc.
Ce soir je sors parce que je ne veux pas penser à toi. Je peux boire et manger sans toi. Pour ne plus penser à rien, pour que mon corps me fasse croire que je suis heureuse. Et si je fais des conneries ce n'est que par vengeance. Un plat qui se mange chaud comme froid.
J'ai faim.

T'es pas si mignon que ça, mais paie moi un autre whisky chéri, tu seras mignon, j'ai pas trop envie de penser là. Mes yeux sont noirs, j'ai le coeur fermé, je me méfie de tout le monde. Je griffe, je mords, j'ai des cicatrices sur la peau mais avec cette lumière feutrée vous ne pouvez rien voir.
J'ai pas envie de toi mais j'ai envie tout court. Tu me dégouterais presque mais j'ai pas vraiment le choix. Je crache sur tout ce qui s'appelle poésie. Je meurs de vivre. Alors je te fais de l'oeil pour que tu te le rinces. Je porte une coupe à mes lèvres en espérant briser le verre. Soit charmant, une autre bouteille s'il te plait. Et alors oui, vas-y, je te laisse poser ma main sur ma cuisse si ça peut te faire plaisir. Tu ne vois pas comme je crisse des dents, tu ne vois pas ma machoire qui se serre et mes yeux qui te foudroient. Mon sourire t'aveugle et je suis si jolie avec toute cette douleur cachée que je sais bien que tu meurs d'envie de me sauter. Qu'est ce que tu veux que je te dise. C'est pas toi que j'aime. C'est pas toi que j'aime. C'est pas toi que j'aime mais c'est toi qui est là. J'ai envie de gerber mais je t'emmene quand même, je me laisse embarquer et j'aurai presque envie de meurtre.
Et lui qui me tient par la taille comme si on était marié depuis 10 ans, qui m'ouvre la porte de sa voiture et me souri, qui me tient la main comme si j'étais en sucre. j'ai envie de te tuer mais ce ne serait pas propre de faire ça sur le cuir beige de ta banquette. J'ai un minimum d'éducation. Je me grille une clope avec ton allume cigare, j'hésite entre le poser ensuite sur ta peau ou sur la mienne. Je n'en ferai rien. Ce serait trop facile. Je suis sale, il me faut une bonne raison de prendre une douche.
Cet endroit me fascine autant qu'il me répugne. Je voudrais partir en courant et te gifler mais je suis aussi curieuse de voir jusqu'où peut s'abaisser l'être humain. Et lui qui m'embrasse dans le cou avec ce qu'il croit être de la tendresse, je grimace, mais puisque je suis dos à lui il ne le voit pas. des envies de meurtres disais-je. Je me retourne et l'embrasse à pleine bouche, je balade mes mains sur ce corps infâme et je sais même plus pourquoi je fais ça si ce n'est que j'ai envie de toi et que ça n'est pas possible. Mes phrases sont trop longues et mes pensées s'enchainent, je veux pas ça. Oh oui, sers moi un autre verre de ta propre réserve, je veux pourrir ton intérieur.
Je vous passe les baisers glauques, la lumière qu'il n'éteind même pas, blafarde, le bruit du lit contre le mur.  Lèvres avides. Membre gonflé. Veines. Salive. douleur passagère et rassurante. C'est un orgasme triste. où es-tu? Est-ce toi qui me touche? Sont-ce tes lèvres qui m'embrassent? Et je reprends mon souffle en même temps que mes esprit. C'est pas ça que je veux. Et lui qui respire si fort, qui transpire sur moi. Je l'expulse, je le repousse de mes deux mains et je cris. Les larmes coulent sur mes joues, je hurle qu'il me dégoute, qu'il me dégoute, qu'il me dégoute et qu'il aille se payer une vraie pute. Je renfile ma robe, je dévale les escaliers, je me tors la cheville et je l'entends gueuler que je suis tarée, qu'il faut me faire soigner que j'aille donc crever dehors.
J'y travaille va. j'y travaille. Je me fais suivre.
Je suis sur le quai d'une gare mais je ne sais pas laquelle. Je suis seule parce que tous mes amis ont désertés depuis que j'ai fait la premiere erreur de ma vie il ya plusieurs années de cela. Pas assez bien pour ce monde, pas assez bien pour eux. Je pense à toi, à tout ce que j'ai foiré. A mes envies destructrices, mes passions assassines. Je devrais pas avoir besoin de toi. je devrais avoir besoin de personne. Et je pleure, et je me trouve lamentable. Et je me demande combien d'êtres humains dans ce foutu pays seraient capables de me comprendre....combien seraient capables de m'aider? Je pense à toi et c'est le manque qui me fait faire n'importe quoi. Tout mais pas le manque. Pas le manque putain. Je veux dépendre de personne, je peux tout faire pour combler ça tu comprends? Je peux tout faire mais je pleure. Mon maquillage me transforme en peinture enfantine. J'ai lair de rien. J'entends siffler le train sur les rails. Je ferme les yeux, je renifle. combien d'êtres humains pourraient comprendre déjà? Je monte dans un wagon vide, je colle mon front contre la vitre. Je rentre chez moi. Chez moi il n'y a personne.

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