Samedi 12 décembre 2009 à 10:47

Nous avons marché dans des rues avec des larmes qui gonflaient nos paupières. Nous avons vus nos reflets dans des vitrines et nous aurions préféré ne rien voir. Nous aurions préféré ne rien savoir mais nous avons finis par nous installer en face d'un arbre. Et nous avons déclaré que c'était le nôtre. Nous étions seules. bien sur. Puisque les kilomètres empêchent parfois les gens de s'aimer.
Nous étions seuls. Vous. Et moi.

Il y a cette musique qui tourne alors que nous voudrions en entendre une autre. Des voix dans nos têtes, des souvenirs qui nous font sourire puis regretter. Combien de minutes se sont écoulées depuis?
Je ne cherche pas à être autre chose et c'est bien là le problème. Que ce que je ne peux pas l'être je l'écris alors que toi tu le gardes.
Des enclumes en travers de la gorge. J'aimerai te prendre la main. Et pourtant je ne suis pas très tactile.

Animal sauvage. Louve solitaire. Chat de goutière. Ne vivre que pour soi même.
La meute s'est éparpillée en poussières. Autour de toi les gens tombent et il faut bien que tu les relèves. Tu jettes des étincelles, tu allumes des étoiles, tu fais briller les pupilles. Des éclats blanc, rouge, de verre..
Nous aurions voulu d'autres choses.
Paris sans toi me grise. Je te vois partout où tu n'es pas. mon objectif ne suffit plus parce que je ne l'ai pas. Je voudrais un modèle à suivre parce que me foudroyer moi-même trouble trop. Je n'arrive pas à rendre l'image nette de toute personnalité.
Figez-moi.

Lundi 7 décembre 2009 à 9:34



Jusqu'à ce que l'amour nous sépare...

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