Mardi 18 janvier 2011 à 22:01

 Je regarde les angles aigus de ton visage, ton corps photographié en noir et blanc sur un fond de meuble drapé. 

J'ai l'impression de regarder quelque chose d'interdit. C'est presque malsain.

Les draps blancs sur les meubles, est-ce que c'est parce que quelqu'un est mort? Est-ce de ton enfance que tes yeux portent le deuil?
Tu n'as pas l'âge de faire ce genre de chose. Offrir le cadeau de ton corps d'enfant au monde.
Qui as-tu cru être? 
ça me fait mal, mais ça m'attire. Ta beauté met mal à l'aise. C'est comme voir quelqu'un souffrir.
Cette athttp://futile.cowblog.fr/images/ffff.jpgtraction dite inhumaine mais qui puise sa source dans l'essence même de l'être humain.
Je vois la nature dans tes yeux, je vois l'ébauche d'une vie dans le creux de ton aine, tu es à venir.
Tu étais une enfant, une femme peut-être, mais dans un corps d'enfant.
Et c'est cette innocence contrariante qui faisait tout le charme de la chose.
On voit l'âme dans tes yeux. L'âme de l'artiste, l'âme de l'écrivain, l'âme du fou. Je peux lire l'enfer dans ton regard, j'y osculte des délires amoureux et des hésitations suicidaires. Tout au plus, j'y vois l'évasion et l'espoir né de l'intelligence.
La pédophilie a été érigé au rang du crime le plus infecte mais les femmes que l'on nous vend ont une peau si lisse qu'on la croirait appartenir à une petite fille de dix ans.  "L'innocence fait vendre" comme disait l'autre.
Tu vaux tout l'or du monde.

J'espérais seulement que tu ne serais jamais à vendre.

Dimanche 9 janvier 2011 à 20:04


Tu me parles de. Qui? toi? moi? nous?
Tu sais qui tu es toi? alors vas-y dis-le. T'es pas cap. T'es cap. tu mens?
Amitiés, quelle connerie. De quoi tu parles? de quoi s'imiter, s'inviter, s'inventer. L'oubli. La peur. Les photos qu'on veut fracasser sur les vagues, le courant. l'être. au courant, comme si tu savais pas. Je te trompe parce que tu me trompes, tu te trompes. C'est banal. assassin, tu marches sur mon coeur là, sale connard. T'as cru qu'on pouvait? J'ai cru qu'on pouvait? J'ai cru qu'on était pas si con, j'ai cru que c'était différent.
Sauver une vie. La tienne. La leur. se laisser mourir, submerger, croire. Après quoi? courrir? Pour?
De la neige sale sur du vent.
De la neige sale et du vent.
Des bruits de pas. La rupture. Mais de qui tu te moques? L'anonyma. J'ai pas de médicaments, j'ai pas de remèdes. L'anticapitalismeflagrantquidéchiremestripesjusquedanstonsalon.
Je les déteste tous de ne pas être toi, je te déteste d'être toi. Paris est un mensonge. le reste aussi.
Une boite de nuit, tu viens avec moi? De l'alcool, des talons, des rires étranglés. Ils nous plaqueront contre le mur.Un hard. Deux softs.Open burn. On brulera tous mais pas en enfer si tu tiens ma main. Des obsécénités. Embrassons-nous sur la bouche et allons vomir!
Tu es blonde, je t'aime, on se barre ensemble pour se réparer? Sinon, on se noie. C'est comme tu veux. Un concours de circonstances. Qu'on arrête un peu de se noyer dans les chiffres. C'est ça. C'est ça la solution! Crier, appeler, croire.
Dire à l'aide, jecroulesouslesdébrisdesphotosquejenepeuxpasprendreparcequepersonnen'estlà.


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