Dimanche 14 octobre 2012 à 21:07

 J'ai déjà entendu parler de la lâcheté des hommes.

Cet adjectif qu'on leur attache à tout va. Parce qu'ils nous quittent, parce qu'ils ne nous quittent pas, parce qu'ils nous trompent, parce que nous, on ne s'y trompe pas.

 

Ils ont dans les yeux quelque chose qui fuit, sur leurs lèvres quelque chose s'excuse d'avance.

Il me semble qu'il n'existe aucune égalité des sexes.

Ils ont cette aptitude, à ne pas voir ce qui nous saute aux yeux, à vouloir taire ce que l'on voudrait hurler.

Je les regarde vivre dans l'air ambiant, je les vois traverser la rue, se serrer la main, discuter entre eux et avec d'autres femmes. Je les regarde allumer leur cigarette et cracher la fumée en regardant ailleurs. 
A vrai dire, je ne sais pas trop où tout ça mène. J'ai très mal à la tête et pourtant j'aimerai du fond du coeur aller boire un verre avec un charmant jeune homme. Je voudrais voir tout ça de plus près. Je ne sais pas trop ce qui m'arrive en ce moment, d'apprécier à tel point leur compagnie.
J'ai envie de comprendre.

J'ai envie de comprendre leurs fuites, leurs négations et leurs incohérences. Je voudrais savoir ce qui fait la différence entre ces filles qu'on veut se faire à l'arrière d'une voiture et les autres que l'on voudrait déshabiller lentement dans un grand lit blanc en les regardant dans les yeux (mais pas que).
J'ai envie de comprendre la possibilité d'éprouver tant d'amour et de respect pour un être, et tant de mépris pour d'autres. Ce qui fait qu'une fille passe du statut de perle à celui de morceau de viande. 

Et je voudrais leur dire aussi, je voudrais vous dire aussi, ce qui me fascine en vous.
La notion de beauté n'a pas un sens très limité lorsque j'en viens à vous parler de vous. La beauté d'un homme n'existe pas en elle-même. Ce que j'aime, ce que j'ai toujours aimé ce sont les détails. Ce sont les détails qui vous rendent si unique et qui pourtant vous rapprochent. Ce que j'aime par dessus tout, ce sont les changements de profondeur qu'il y a dans vos yeux. Je suis certaine que vous les ignorez totalement, vous ne pouvez jamais vous voir dans ces moments là, ce qui me donne d'autant plus envie de vous photographier. Figer l'immersion totale au fond de vos pupilles. 

Lorsque tu regardes cette fille, la fille que tu aimes, je te trouve magnifique. Lorsque tu parles de cette fille, la fille que tu aimes, je trouve admirable. Lorsqu'elle s'approche de toi, j'ai l'impression que mon coeur fond chaudement comme de la cire bleue, je m'attendris comme un morceau de guimauve car je sais que je regarde une des plus belles choses du monde.
Je le vois bien cet amour qui t'enrobe et qui fait que tes jambes se dérobent sous toi. Je vois bien que tes yeux brillent un peu plus, que tu respires un peu moins, j'entends d'ici l'affolement magnifique des battements de ton coeur. 

Alors ce que je voulais te dire, c'est que je le sais bien que ta lâcheté peut être méprisable. Mais je sais aussi, qu'elle ne l'est pas toujours. Etre lâche c'est avoir peur, la peur est honorable, elle est le prélude de la prudence. La prudence est la clef. 
Laisse moi juste te dire qu'il faut absolument que tu aimes. J'ai besoin de toi qui aimes, j'ai besoin de ta beauté amoureuse pour faire joli dans mon monde. Nous avons tous besoin de ta beauté amoureuse pour faire joli dans ce monde. C'est extrêmement nécessaire, c'est indispensable. 

http://futile.cowblog.fr/images/01-copie-1.jpg

Samedi 13 octobre 2012 à 9:20

http://futile.cowblog.fr/images/yeuxbleus.jpg Elle a les mêmes yeux que toi, elle a les mêmes cheveux aussi. Le reste est différent, le reste n'a rien à voir mais je ne peux pas m'empêcher de penser à toi dès qu'elle entre dans mon champ de vision.
Je fais des rêves où elle prend ta place, juste parce que son image est un souvenir moins ancien que la tienne.
Je ne peux pas m'empêcher de penser qu'elle puisse aussi te remplacer.
C'est stupide, car personne ne peut te remplacer, mais ses yeux, tu verrais, ses yeux....

C'est rare d'en croiser d'une telle couleur. C'est un bleu ciel très particulier. C'est un bleu ciel très bleu.

Et j'ai tellement envie de la regarder dans les yeux comme je pouvais te regarder toi.
Je ne sais pas si je vais pouvoir supporter son existence très longtemps. Je sais bien que même si ça y ressemble beaucoup, c'est un leurre. 
Cette sensation que j'avais dans tes yeux, je ne la retrouverai pas ailleurs. 
C'est dans ton regard que j'ai envie de me plonger. 
Elle, elle ressemble à une contrefaçon. 


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