Jeudi 31 mai 2012 à 23:55

Ce n'était pas un rocher,Il s'appelait Pierre comme une perturbation. mais ce qu'il y a de bien ici, c'est que chacun y cueille ce qu'il veut y lire. 
 Je ne sais pas où cela peut mener. Il est fort possible que ça ne mène à rien.
Bien sur, j'aimerai faire de l'audience. Bien sur...

Rester connecté. Peut-être que c'est ça la solution pour réussir à penser que tout va bien.
Rester connecté, partout, tout le temps. Avoir un i-phone et un forfait internet illimité. Se parler sur skype sans pour autant s"y voir, avoir un profil facebook. Avant, on laissait des coms sur des skyblogs, on envoyait des wizz sur msn...
Nous avions quoi, treize? quatorze ans?
J'ai peur que nos besoins n'aient pas tant changé que ça. J'ai peur que mes besoins n'aient pas tant changé que ça.
Ou alors c'est une sorte de retour aux sources. 

Bien sur, nous avons grandi depuis. Nous grandissons chaque jour et ce n'est pas faute de l'avoir répété ici.
Et pourtant, je pensais que certains moments, certaines personnes, deviendraient moins importants avec le temps. Il n'en est rien. 
Je crois qu'il est essentiel pour moi de comprendre que les nouveaux venus n'effacent pas les anciens. Il y a encore de l'oxygène pour tous. 


Je sais désormais que je marque les coeurs. Au fer rouge. avec autant de détournement qu'une croix gammée (Svastika pour la métaphore)
Est-ce ce que je cherchais? A être inoubliable? A provoquer des tempêtes à l'intérieur des autres? 
C'est devenu une sorte d'effet secondaire inévitable. Pourtant, je crois que j'aurai pas voulu être autre chose.
Je ne fais pas "des choses dans ma vie" comme l'entendent la plupart des autres. Je ne pars pas à l'étranger faire mes études, je ne fais pas la fête jusqu'à huit heures du matin toutes les semaines, je ne vais pas pécho en boite, je ne fais pas de road trip en Amérique du Sud, ni de campagne BDE, ni de concert, je ne fais pas de voile ni d'aviation. Je n'aime pas me baigner dans la mer.
Mais je crois, je crois sincèrement, que je ressens tellement plus...
Mettre des promesses de la même couleur que le fond, ce n'est pas tout à fait possible ici. Je ne voulais pas qu'on vole mes mots.                             

Je ne cherche pas à faire des choses de ma vie. Je cherche à vivre. 
http://futile.cowblog.fr/images/IMG0607.jpg

Jeudi 31 mai 2012 à 10:05

 Désormais, c'est un peu ici aussi

Mardi 23 mars 2010 à 7:54

Les hommes se tatouaient déjà des codes barres sur la nuque, le poignet, la cheville, l'épaule...
Nous refusions la société de consommation, mais nous consommions quand même.
Comment pouvons-nous à ce point être attirés par tout ce qui nous détruit?

Nous faisions partie des milieunaires. Ceux qui ont de quoi acheter de la viande rouge, mais pas de quoi partir au ski tous les ans.
Ceux qui ont besoin de tickets restaurants, mais qui n'ont pas droit à une bourse.
J'achetais des chaussures et des vêtements pour ressembler à ce qui m'entouraient.
A cette époque, nous pensions que les riches étaient la classe minoritaire. Mais en regardant autour de nous, dans notre monde, nous avons rapidemment réalisé que la plupart des portefeuilles étaient plus fournis que le notre, que les marques ne se répandaient pas tant dans notre garde robe, que notre carte de crédit n'avait pas cette couleur dorée...
Au départ tout allait bien, car nous avions moins de treize années derrière nous. Puis les choses se sont compliquées.
Les chose se compliquent toujours.

Un jour où l'autre, on tombe amoureux.
On veut plaire, on veut qu'on nous remarque.
J'ajoute toujours de la romance, un peu d'eau de rose et de fleur bleue par-ci par-là, parce que nous ne cherchons que ça, n'est-ce pas?
Les jolies choses, les couleurs sur les paupières, les voitures pimpantes, les talons hauts, les smoking... Etre en couple.
Avoir quelqu'un avec qui faire l'amour, quelqu'un avec qui crééer cette ambiance, ce sentiment, cette sensation.
Tous ces subterfuges, ces artifices, pour trouver Celui ou Celle.

Et puis voilà. Nous avons fini par trouver celui ou celle.
Et les autres ne voulaient plus rien dire. Pourtant, ils parlaient beaucoup de nous.
Est-ce que cela nous rend plus heureux?

Vendredi 12 mars 2010 à 18:01


Nous fermons les yeux en souriant pour qu'aucune larme ne s'en échappe. Un petit bonheur volage parfume notre peau.
Le visage tourné vers le ciel, ce qu'il y a entre nous? Comme pour beaucoup, des kilomètres et des kilomètres...

 Ils disent qu'on choisi la facilité, on essaie juste de ne pas être trop malheureuses et de changer la couleur des choses parce que ce qu'on voit ne nous plait pas tellement.
De toutes façons, il y en aura toujours pour nous mettre des batons dans les roues Belle, et des épines dans le coeur. Ils nous feront toujours un peu mal de toutes façons n'est-ce pas? Alors on se fabrique une petite coquille et on se cache tantôt dedans, tantôt derrière.
C'est joli comme les jours passent en nous griffant parfois la peau. Nous regardons en l'air, et les arbres dessinent le chemin de nos vies sur le ciel.
Des tas de traits minuscules, des courbes et des lignes droites, nous clignons des yeux. Leur maladresse, leur tendresse, leur rire et leurs claques bien méritées que l'on lance. Ou pas.
Les loges de la colère. Des parapluies, des trottoirs, des gens qui se perdent dans la nuit, un petit temps hors du monde qui nous aide mine de rien à tenir. On les déteste tellement qu'on fini par les aimer et vice versa. Je te blesse pour que tu arrêtes de me faire mal mais ça me tue.
Point à la ligne, on trace des formes sur des feuilles de papier et nous voulons être des artistes. Pourquoi?
Nous volerons au-dessus de vous désormais.

Dimanche 7 mars 2010 à 21:04


Je mens. ça n'existe pas tout ça.
Soyez réalistes un peu.

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