Des sourires crispés. Des faux éclats de rire assortis à leurs ongles et leurs regards aiguisés comme des couteaux à beurre.
Samedi 9 octobre 2010 à 12:34
Des sourires crispés. Des faux éclats de rire assortis à leurs ongles et leurs regards aiguisés comme des couteaux à beurre.
Lundi 9 février 2009 à 15:21
Tu souris alors que je te piétine le coeur devant tout le monde et que tu ne peux rien dire.
Pourtant parfois, c'est plus facile d'encaisser un coup que d'avoir à le donner.
Mardi 3 février 2009 à 21:49
Si mon coeur palpite et s'envole quand il te voit heureux au moment où tu m'aperçois.
C'est pas de ma faute si je t'attends et que tu ne viens pas.
Si je me colle à toi quand je te sens trop loin et si je supporte pas d'être coupée de toi.
C'est pas de ma faute si j'ai envie de faire ce que j'ai envie de faire.
ça me fait comme d'être coupée du monde.
Et j'ai pas à dire ça. J'ai plus à dire ça chéri.
Parce qu'avec le temps, on peut plus facilement vivre loin non?
J'aimerai pouvoir penser comme toi et me dire que
J'aurai beaucoup moins besoin de toi maintenant.
J'aurai bien aimé penser que si tu n'as pas compris
C'est pas grave et me dire que
ça n'as plus aucune importance.
Jeudi 26 juin 2008 à 21:05
Miracle.
Ils ont fermé la porte et j'ai vu la lumière.
Je n'ai pas sentis mes os se briser.
Mon sang a formé une tâche sur mon cou.
On m'inspire.
J'ai vu la lumière alors que j'avais fermé les yeux.
J'y peut rien.
Ils y peuvent tout.
J'ai sentis que tous mes organes éclataient en confettis.
Ou alors en flocons de neiges.
Je ne sais pas,j'y peut rien, c'est partis d'un coup et je ne suis pas morte.
Un peu comme une tornade qui n'aurait rien brisé.
ça m'a fait pousser les larmes dans les yeux.
C'est son nombril le centre du monde.
Pas le mien.
Vivants.
J'ai marché dans la rue et j'ai compris que tout vivait.
Que tout était à nous. Je respirais le même air qu'eux et ça suffisait à rendre le monde merveilleux.
L'époque où on ne se faisait pas la bise.
Mes jambes tanguaient et je me suis tordu la cheville.
Je n'ai pas sentis mes os se briser, ça m'a fait pousser les larmes aux yeux.
Je n'ai pas eu mal. Vous non plus.
Je respire mieux. Je m'essoufle.
Tu m'essoufles.
Dimanche 18 mai 2008 à 21:08
J'ai arrêté de vivre. Je me laisse mourir en dessous d'une fenêtre.
J'ai dans les mains un instrument de musique. Il ne résonne plus. Mes doigts ont cessé d'y jouer. Mon coeur pleure des larmes d'acides qui me brulent les poumons. Mon diaphragme tremble et s'agite. Chacun de ses mouvements m'arrache une douleur.
Quelques fois j'aimerai mourir. Comme vous tous, il y a des fois où j'aimerai mourir.
J'ai fermé les yeux très fort en priant pour que tout s'arrange.
J'ai passé trois vies à t'attendre et je suis morte chaque fois.
Je sacrifie mon temps à l'espérance. Je le mutile pour garder espoir. Je me fait penser à un animal mort. Un chat qui se serait pris trois pattes dans un piège à loup. Donnez-moi du lait ! Rapportez-moi l'enfance! Je n'arrive plus à respirer....c'est devenu trop douloureux.
Les larmes coulent sur mes joues comme tombent les mésanges mortes.
Je veux habiter au 8ème étage, ouvrir la fenêtre et sauter dans le vide parce que je sais que si ce n'est pas moi qui mens, c'est forcément eux.
La vie est une arnaque.
Vous croyez que le monde est beau, vous êtes heureux parce que vous aimez en retour. enfin vous parvenez à vivre votre propre conte de fée. Mais vous ne vivrez pas heureux en ayant beaucoup d'enfants. C'est notre sort à tous.
L'amour a toujours obsédé l'Homme au point que beaucoup de purent plus vivre sans. Il est mortel comme nous le sommes. Il doppe et fait briller les yeux jusqu'à s'éteindre dans une odeur de pupille brulée ou dans les étincelles d'un orgasme.