Ils n'ont pas ce que je cherche dans ce monde.
Je voudrais un peu de tendresse, de légereté, une odeur de linge propre ou de soleil..pas de tabac froid.
Les rues sont désertes, je n'ai pas peur. Pas peur de mourir, pas peur de me défendre, pas peur de tuer.
Vous ne comprendriez pas, si?
Je ne compte plus tout ce que nous avons perdu. Peut-être que je me suis trompée. Peut-être que je n'ai pas perdu tant que ça.
Des voix murmurent autour de moi, ce sont les miennes... Je te cherche mais je ne te trouverai pas cette nuit.
Nous parlons de choses et d'autres, de nous et des autres, du monde qui tourne, tangue, et chavire comme nos deux corps sous les draps...
Ta peau est faite pour réchauffer la mienne. Je marche déséquilibrée sans toi. Il me faut ta main pour m'y tenir, pour garder la tête droite et le sourire sincère.
Nous ne savions pas mais ils ne nous auraient pas cru. Nous vivons l'un avec l'autre à des centaines de kilomètres. Nous nous aimons comme dans les films que nous savons irréels. Nous avons des idées, des envies, des projets de voyages.
Tu me dis qu'on peut aimer la même personne toute sa vie, que soutenir le contraire pour notre âge est trop facile et tu ne parles pas de moi. Je sais bien qu'il faut un peu se battre pour être heureux. J'étais forte avant. Je suis encore plus forte maintenant, avec toi. mais sans, je perds tout et devient plus vulnérable que je ne l'ai jamais été.
Je regarde les autres vivre, elle dit qu'ils ont le regard pauvre et je la crois car aucun d'entre eux ne se connait vraiment. Nous sommes si peu à savoir ce que nous sommes, et ils sont tant à le savoir mieux que nous...
J'utilise de plus en plus souvent le champ lexical de la providence. Le hasard, ça n'existe plus, Belle...
Je ne veux plus oublier ce que je vis. Les circonstances ont tellement changé, et nous avons tellement changé nous aussi.
Je cours parfois derrière ce que je ne peux pas rattraper. Je l'effleure, mais ça me brule. Alors je repars à mon rythme...
Au fil du temps et des événements, des découvertes, des mélanges et des voyages...
Je prie pour que vous ne vous enfermiez pas dans votre propre monde comme je l'ai fait pendant si longtemps.
Ouvrir les yeux, les bras, le coeur et l'âme.
Les artistes ne meurent jamais.
futile
Puisqu'il parait que tout a une raison d'être...
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Dimanche 7 mars 2010 à 14:11
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