Samedi 28 mai 2011 à 19:21

 Il écoute des chansons sans les comprendre.
Il aime des filles sans les avoir et les perds même sans le savoir.

Son téléphone ne sonne pas, il ne se rase pas régulièrement et son visage séduit.
Ce n'est pas un homme que l'on aime pour toujours, c'est un homme que l'on aime un jour. 
Parfois on l'aime le suivant, parfois on aime le suivant et ses traits se ternissent.
L'histoire s'éternise, il a le coeur accroché à lui-même et ne sait pas que les choses sont différentes.
Quelque part il s'en doute, mais il s'emmêle avec d'autres idées et se décide à ne plus rien choisir.
Les sacrifices ne sont pas une chose qu'il assimile, rien n'est plus important que soi. Le reste est secondaire, le reste est accessoire.

On rêvait de feux d'artifices, nous on voulait des rêves qui fusent....

Jeudi 5 mai 2011 à 22:56


 Est-ce qu'on irait bien ensemble?

....



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Est-ce qu'on irait mieux ensemble?

Lundi 2 mai 2011 à 22:10

 Nous en sommes toujours là, j'ai seulement un peu plus de mal à prier.
Le soleil se couche, j'ai beau faire de même je ne dormirai pas. J'ai la peau qui me démange, les ongles qui s'agitent, j'essaie de ne pas trop m'écorcher, de ne pas aller jusqu'au sang.
J'applique des pommades pour éviter les effusions, je calme mon épiderme puisque je n'ai pas les moyens de calmer mon coeur.
Mon coeur....

Jouer sa vie en quelques semaines, le faire en musique est devenu trop léger. Des notes qui tombent comme des gouttes de pluies, courir les rues désertes.
J'aurai aimé être debout sur une scène, une grande pièce qui raisonne. Etre vue sans voir et juste danser. Qu'ils lancent la musique et mon amour à la mer! Je respire à grandes bouffées, dehors il pleut, cela scintille.
Je ferme les yeux en souriant pour ressembler à un tableau, j'ajuste la lumière naturelle pour imiter les vers des poètes morts et je murmure leurs proses.
Je suis devenue, jusqu'à la pointe des doigts, je suis des yeux mes mouvements comme pour devenir encore. Je marche dans mes pas. 
Je n'ai jamais rien détesté à part la piscine. Et je sais que je ne deviendrai jamais une piscine et cela suffit à me faire sourire.
J'imagine un avocat mur dans une petite assiette ou muet dans un prétoire, un banc en plein soleil et un lac sans chlore ni sel.
Les sirènes dans les rues, les lumières bleues, les gens qui courent, les filles qui crient, les flashs des appareils photos et les chants des religieux.
Les cloches de l'église, le bruit du riz cru sur le sol rude, coups de klaxons et de coude. Que d'enjolivements!
Des joies figées, des moments regrettables qui humidifient les yeux et font lever les coins de lèvres.
Des passés et des futurs. Courir pieds nuit le soir de la fête de la musique.
Trouver des bouquets de fleurs dans des poubelles et en décorer des voitures anonymes...


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