Mercredi 28 mai 2008 à 19:55

J'ai vomis mes larmes sur la table pour pouvoir passer l'éponge. sinon elle n'aurait pas glissé.

Je ne t'aurais pas offert une vie pleine de rien. J'aurai fait des crises de paniques de peur de te perdre, je t'aurai crié dessus les larmes aux yeux et j'aurai ris nue dans tes bras.
Tout aurait basculé à cause de toi. Rien de stable. Rien de fiable.
Parce que je ne suis pas fiable.

Je te crains parce que tu bouscules tout mes repères. Tu m'obliges à être celle que je suis alors que je le veux pas. Il ne fallait pas tant me démasquer.
Retour à un autre point de départ. sauf qu'on a changé toutes les règles de tous les jeux. J'ai quelque chose à perdre désormais. Et j'ai perdu de vue la valeur de ce qu'il y a gagner.
J'ai toujours été joueuse pourtant, j'ai toujours tout écrit sans tout dévoiler, et tu as toujours su tout voir. Toi aussi tu as toujours su sans vouloir savoir n'est-ce pas?
Mais notre score à nous s'élevait pas nos silences. Nous passions notre tour pour être sur de ne pas perdre. nous n'avons pas perdu. Nous nous sommes perdus mais nous n'avons pas perdu.

Il pleuvait.
J'ai pensé que...
Mais personne d'autre que toi n'aurai compris. 


Mardi 27 mai 2008 à 18:34

Je veux appeler Paul et lui dire que je l'aime.
Que je l'aime lui à un point que je n'avais jamais atteind.
Et que je n'ai jamais été si amoureuse de lui
que j'aime quand il parle au futur à la première personne du pluriel sans faire exprès
Parc'qu'avec lui, avec lui seulement, ça ne m'effraie pas.

Je veux appeler Maxime et lui que j'aurai peut-être du comprendre
que je n'ai pas compris alors que j'avais compris. que je ne voulais juste pas comprendre.
Lui que oui, c'était fusionnel, et que c'était peut-être cet inavouable qui me plaisait.
Lui dire qu'on aurait finit par exploser de toutes façons.

Je veux appeler Kiba et Jyraiya pour leur dire que je ne veux plus les voir
parce que c'était très bien comme ça et que sans le vouloir je leur ai mentis.
Leur définir l'amitié. Qu'ils sachent un peu quand même.
Leur dire Adieu avec un point final qui jouerait le rôle de cadenas de mes souvenirs.

Je veux appeler Antoine et lui dire que maintenant je sais ce qui n'allait pas.
Lui dire qu'il vaut mieux m'appeler le jour pour avoir des réponses
et que c'était tout de même joli je crois.
Je m'en souviens comme d'un tableau d'impressionistes.

Je veux appeler Olivier et lui dire que le courant ne passera décidément jamais.
Qu'il a toujours été trop tard et que c'était bien fait pour nous.
Lui dire que je ne lui en veux plus mais je ne recommencerais jamais.

Je veux appeler Clément et lui reparler pendant des heures.
Lui dire que j'aurai du avoir moins peur et que ça aurait vraiment pu être bien
si on avait été un peu différents, Que mine de rien,
C'est peut-être ben grâce à lui que je vis ce que je vis maintenant.

A blue dream.

Je veux appeler Raphaël et lui dire qu'on a bien fait.
Que rien ne vaut ce qu'on a réussis à faire de nous trois maintenant.
Lui répéter encore qu'il sera le parrain Che.

Je veux appeler Thomas et lui demander de se souvenir de moi une seconde.
Lui dire que moi je me souviens et que je voulais signer comme lui,
lui qui signait comme ma mère.
Lui dire que ces lèvres ne me manquent pas.

Je veux appeler Thibault et Etienne pour leur dire qu'on aurait mal tourné
et qu'on ne fait pas le coup des demis-frères à une fille de divorcés.

Je veux appeler Florian et lui dire que je regrette de ne m'être pas souvenue.
De l'avoir laissé quand il avait besoin de moi.
Lui demander pardon d'avoir laisser ses lettres se recouvrir de poussières.

Je veux appeler Rémi. Petit rémi aux cheveux blonds et aux yeux clairs.
Lui sourire des mots et lui rappeler qu'on s'est embrassés sur la bouche par curiosité.
Lui dire que je regarde encore mes mains humides briller au soleil.


Look.
Il parait que chaque histoire a une morale.
Ma vie est un Apologue que je ne comprend pas.

Mercredi 21 mai 2008 à 18:19

Je crois que j'ai besoin d'aide.

Mais je ne sais pas de quel genre.
(envoyez vos dons)

Mercredi 21 mai 2008 à 18:12


(bloglaurel)

Dimanche 18 mai 2008 à 21:25

Tu vois, toi, tu es là quand j'ai l'impression qu'il n'y a plus personne.
Tu es celui que j'appelle quand ça ne va pas et que je pleure pour rien. Alors c'est sûrement que je suis faitguée, qu'il est tard et que je ne dors pas parce que mes nerfs sont à vif. C'est peut-être que j'ai tellement peur de te perdre que je me raccroche à toi comme à l'espoir.
Je t'ai mentis.
Pas en face, pas avec des mots, mais je t'ai mentis. Je t'ai fais croire que j'étais une fille solide, que j'étais capable de tout affronter et que je savais toujours quoi faire. J'ai mentis. Au moindre faux pas je trébuche et à présent si tu n'es pas là, il en faut peu pour que je m'étale sur l'asphalte brûlante. J'ai les genoux écrochés.
Je tombe trop souvent et, comme beaucoup d'entre nous, je ne dors pas assez.
Il suffit qu'on me demande si ça va pour que je me rende compte que tout ne va peut-être pas si bien.
Mais il y a toi, je t'ai, je t'aime.
Alors les choses ne sont pas sensées aller si mal. Tu es ma plus grande fierté. Tu me verrai, parler de toi comme une richesse absolue, t'exhiber comme ce dont tout le monde rêve.
En t'aimant, nous sommes ce que j'ai toujours voulu être
sans croire que c'était possible.

Alors je dis que je t'aime, que l'on s'aime et que ça, ça sauve tout.  Du coup j'essaie d'aller mieux. J'essaie de ne pas me complaire dans mon malheur. De m'en sortir. Mais il y a une chose que tu dois savoir : tout est plus facile depuis que tu es là.
Alors je n'imagine pas à quel point ça pourrait être dur si tu n'avais jamais été là.

...
Un monde en suspension

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