Sur les bancs de l'université, on écrase les mégots et on regarde passer le monde.
L'avenir est aux grandes écoles, ceux derrière nous ne savent pas écrire.
Noyés.

On se regarde, on se juge, on se trompe. Les uns les autres. et ça nous parail normal puisque désormais la norme est d'être désordonné.
On s'embrasse, on se bouscule, on se sourit et on s'insulte gentiment.
La haine vient des beaux quartiers.
J'ai les lèvres sèches et je me rends compte que je ne sais pas écrire non plus.
Peut-être qu'il ne faut pas s'ouvrir. J'ai vu dehors, le monde et sa colère. L'incompréhension, j'ai travaillé à la chaine sans pouvoir déterminer si l'homme était mauvais ou bon.
Avouez qu'il y a de quoi vouloir s'enfuir...