Jeudi 29 janvier 2009 à 21:09

Quarante cinq mille chansons me rappellent nous.
C'était il y a si longtemps, c'était quand il y avait du soleil et que l'herbe était sèche. On pouvait s'allonger dessus en fumant de la drogue les yeux fermés et ouverts. On pouvait aussi vider les packs de bière et on ne vomissait pas. Nous étions immobiles et le vent soufflait pour nous. On disait pas "je t'aime". On avait besoin de rien dire parce qu'il y avait tout dans nos pupilles dilatées. Il y avait tout au bord de nos lèvres entrouvertes.
C'était parfait.

Il faudrait que tu leur dises que je suis une fille assez supportable mais moins sur la longueur.
Il faudrait que tu leur dises que je suis plutôt pas mal et que j'ai de grands yeux qui s'ouvrent, se ferment et papillonent.
Dis leur aussi que je porte des vêtements assez simple, que je suis une fille facile à déshabiller et que ma bouche fait des merveilles.
Il faudrait que tu leur dises qu'on peut très bien coucher ensemble sans s'aimer et s'aimer sans coucher ensemble.
Dis leur de ma part que le monde n'est magnifique que si on le regarde du bon angle.
Dis leur que l'angle de mon lit est souvent le bon.
Dis leur que j'ai besoin d'eux.
Et que toute seule je meurs.

Sommes nous toutes condamnées à devenir des salopes????

Dis leur que je ris facilement sous fatigue et que je danse facilement sous alcool. Explique leur bien que j'ai besoin d'attention pour me sentir exister et que j'aimerai qu'ils m'aiment des fois. pas tout le temps, parce que c'est trop de responsabilités, mais des fois.
Moi on m'aime chéri, on me kiffe pas.
J'ai pas de bas résille mais j'ai les jambes pour les porter, si tu regardes bien tu verras que mes yeux sont bleus et que si tu poses ta main comme il faut au moment où il faut, promis, je partirai pas en courant.
Dis leur que je ne sais pas garder mon calme, et que quand c'est injuste, je pleure.

Quarante six mille chansons me rappellent toi. ça met ton visage devant mes yeux, ça met tes mains sur ma peau, par dessus et par dessous mes vêtements, ça met de la fumée dans mes poumons et la musique est tout partout tout partout autour.
Disons que c'est un ami comme les autres sauf qu'il peut faire de mon corps ce qu'il veut et qu'il le touche comme si c'était le sien.
Disons que c'est un ami comme les autres qui des fois me fait rire et des fois m'énerve. disons qu'on est juste bien ensemble la plupart du temps et qu'il n'y a pas à voir plus loin. Disons qu'on s'est dit qu'on s'aimait et qu'on s'est trouvé bien comme ça. On cherchera pas plus loin parce que sinon on risquerait de se perdre et de se retrouver en chutte libre. Avec des bouts de verres qui nous attendent à l'arrivée. Disons que c'est un ami que des fois j'aime et des fois j'apprécie, disons qu'il s'est tout passé entre nous et qu'on croyait qu'il se passerait rien. disons que c'est platonique et précisons que platon avait aussi des rapports sexuels. Nous ne mentionneront pas le mot inceste.

Mais disons que j'aime bien ingérer toutes ces substances magique qui vous font ressentir le monde autrement.
Mes doses d'insouciance, mes doses de dédramatisant, mes doses d'envol.
Tu ouvres tes ailes, et tu m'envoles...







Jeudi 29 janvier 2009 à 8:04

C'était mal, mais c'était vraiment bien.
Vous pouvez me jugez, mais sachez que

 

http://futile.cowblog.fr/images/Geijap.jpg

Si j'avais un problème, je ne vous en parlerai pas.

Dimanche 25 janvier 2009 à 22:14

C'est vrai que j'ai vraiment apprécié de sentir que tu me trouvais belle...
Cela faisait tellement longtemps qu'on ne se regardait plus, qu'on ne se parlait plus.
Peut-être parce qu'on avait peur de s'aimer, j'en sais rien, moi qui en avais tant fait pour être à ton goût...
Et puis nous avons oublié qu'il y avait un monde.
Je crois même qu'on savait pas qu'il y avait des gens autour de nous.
Et puis même si il y en avait, on s'est dit que de toutes façons, ils dormaient dans leur sommeil à eux, avec leurs rêves à eux, et que peut-être, on pourrait faire en sorte de croire qu'on rêvait et de vivre ça pour de vrai.
Je pensais pas que ça arriverait un jour.
Je sais que notre jeunesse est débauchée.
Et le pire c'est pas tant que je culpabilise tu sais chéri, mais ça m'obscède.
 J'ai pas du tout suivis ni nos pas ni nos gestes, je sais même pas si j'en aurai eu envie en temps normal, je sais même pas si j'en avais envie.
Mais disons qu'on se souriait de l'intérieur et que c'était déjà beaucoup.
Je sais même pas si ça s'est vraiment passé, ni si j'ai bien le souvenir du réel, ni s'il ne me manquerait pas quelques notions.
Mais ça ne m'inquiète pas. ça m'intrigue. ça me perturbe doucement sans pour autant remuer trop mon monde.
Ce ne sont pas des pensées désagréables. Et ne t'en fais pas, ça ne sortira pas d'ici. Parce que je sais si bien voiler les choses, je sais si bien tout dire sans ne rien dévoiler. Nous c'est trop particulier pour que quiconque puisse y voir clair. Puisque même pour nous ça reste trouble...
un peu d'incrédulité, de curiosité, on cherche trop souvent à vouloir expliquer des choses qui ne s'expliquent pas.

Et puis nous étions juste près l'un de l'autre il me semble.
Et je crois que ma main a glissé dans la tienne. ça me semblait juste être l'endroit où elle devait être. Une sorte de reposoir au creux de ta paume où se sont endormies mes phalanges. Et puis je crois que tes doigts se sont égarés sur ma hanche et que nous avons joué comme ça un moment.
A aucun moment je ne me suis sentie catin.
C'est la vie chéri. Mon dieu, c'est la vie.
J'aurai même pas voulu mourir à ce moment là, ni à un autre. que tout s'arrête à la limite pourquoi pas, mais j'aurai voulu vivre pour toujours. Profiter de l'instant pour le faire durer comme dirait l'autre. Et le pire c'était la sincérité de l'acte, le naturel des choses, parce que ça aurait pu être ça.
On aurait pu se tromper, tromper et être trompés ensuite. Sauf que nous avons fait le bon choix et que je t'ai finalement pas laissé décider grand chose.
Passion.
Mais c'est la vie chéri.
C'est La Vie.
Je crois que j'ai toujours écris ici pour toi...
On pourrait faire l'amour ensemble, on peut mélanger nos salives,
Jte donne un baiser, si tu trembles, si t'en veux pas, si tu l'esquives,
On s'arrêtera là c'est promis, on force jamais la passion,
Chacun reprend le cours de sa vie, on ira pas dans la pression...

Samedi 24 janvier 2009 à 12:35

Des gens qui s'embrassent, qui s'enlacent. Des corps qui se confondent, des gestes confus. Quand on sait plus vraiment qui est qui ni où l'on est.

Je m'en fous.
Regardez-moi, je danse, mon dieu, je danse.
Et puis j'accroche. J'ai qui je veux. Et aussi qui je veux pas. Et aussi, j'ai pas ceux que j'aimerai.
Je veux pas passer toute ma vie à me demander ce que je veux pour à la fin me rendre compte que je n'avais envie de rien.
So, I do.
Et puis même sur le moment, j'ai bien sentis que c'était mal, mais tant que c'est agréable chéri, je te dirai pas non. Puisque tu m'emmènes. Puisque personne d'autre ne m'emmène, chéri.
Un gout de menthe forte sur mes lèvres assaillies. Un peu de frais, de l'air dans ma bouche puisque je n'ai pas l'air de ma vie.
Je n'ai pas non plus l'air d'une artiste.
J'ai l'air de ce monde, et mélangé à quelques substances, il me suffit amplement pour voir les choses à l'envers.
A trois grammes et demi du matin, ils me parlent avec leur âme et mon dieu que ça réchauffe mon coeur.
"Tu vois, toi, t'es une artiste ma petite morgane, parce que toi les choses, tu les vois à ta manière. Toi tu vois toutes les choses à l'envers, tu vois le monde à l'envers, et ça c'est un cadeau, c'est un cadeau qu'Il t'a fait. tu vois, moi cet arbre, jsuis un S, je vois des molécules, de la sève, et toi, tu le vois à l'envers".
Mon dieu comme on s'aime et comme c'est bon.
Lorsqu'après une bouffée d'été, une fumée blanche dans cette nuit si noire, le monde s'écroule à l'intérieur de vous.
J'ai bien sentis qu'il n'y avait plus rien. Que tu avais mal surement, que des tas de gens avaient mal, que je pouvais rien y faire, que c'était comme ça. J'ai bien sentis que c'était grave, mais ça ne l'était pas pour moi. Et tout était simple vois tu. Faut pas compliquer. On aime, et puis on aime plus. Et puis des fois on r'aime encore. J'espère pour toi que tout ira. J'espere pour moi que tout ira aussi. Je m'inquiete pas pour les autres.
L'important c'est nous.
Et puis les corps m'encerclent, ils veulent de moi que je me meuve. J'ai tout laissé partir. Je suis devenue oeuvre et je riais.
Cher camarade de fête qui me sauve encore une fois la vie. Déliant mes gestes et mes mots. Alcoolisant mon être.
Le monde n'était pas droit. Je sais pas comment, jsuis tombée dans tes bras. Sur celui du canapé d'abord.
J'ai rien compris mais je voulais rien comprendre.
J'aimerai pour toujours le monde que j'avais là. Je m'en foutais, j'étais vivante, et le reste ça comptait pas. Puisqu'on s'aime.
Je suis passée de bras en bras. Je n'aime décidément plus dormir seule.
Alors il faudrait que tu combles mes nuits plus souvent.
Des milliers de bras pour des milliers d'odeurs.
Je ne suis pas meilleures. I swear.
Mais je voulais te dire merci mon amour, pour ces efforts que j'ai vu sans te les dire. Pour toi et ta patience mon amour. Pour ta confiance excessive et tellement rassurante. Pour les instants de liberté que tu m'as permis.
Chéri, il nous fallait bien ceci. Mon homme, ça n'est pas notre faute.
Puisqu'on aime.
L'encre est libre. moi moins.
Mais il n'y avait tellement rien de grave.
Tellement rien de grave.
Alors merci.


Dimanche 18 janvier 2009 à 20:18

Je me suis mise à l'aise.
Je fais rien, j'écoute juste de la musique et je n'ai pas du tout les larmes aux yeux.
J'ai un peu baissé les lumières.
On dirait presque que je suis dans une église sauf que Dieu n'est absolument pas présent.
Je sais que je pourrai occuper mon temps de manière plus utile.
Mais je préfère penser.

http://futile.cowblog.fr/images/1021356.jpg   ...I'm not...

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