Samedi 24 janvier 2009 à 12:35

Des gens qui s'embrassent, qui s'enlacent. Des corps qui se confondent, des gestes confus. Quand on sait plus vraiment qui est qui ni où l'on est.

Je m'en fous.
Regardez-moi, je danse, mon dieu, je danse.
Et puis j'accroche. J'ai qui je veux. Et aussi qui je veux pas. Et aussi, j'ai pas ceux que j'aimerai.
Je veux pas passer toute ma vie à me demander ce que je veux pour à la fin me rendre compte que je n'avais envie de rien.
So, I do.
Et puis même sur le moment, j'ai bien sentis que c'était mal, mais tant que c'est agréable chéri, je te dirai pas non. Puisque tu m'emmènes. Puisque personne d'autre ne m'emmène, chéri.
Un gout de menthe forte sur mes lèvres assaillies. Un peu de frais, de l'air dans ma bouche puisque je n'ai pas l'air de ma vie.
Je n'ai pas non plus l'air d'une artiste.
J'ai l'air de ce monde, et mélangé à quelques substances, il me suffit amplement pour voir les choses à l'envers.
A trois grammes et demi du matin, ils me parlent avec leur âme et mon dieu que ça réchauffe mon coeur.
"Tu vois, toi, t'es une artiste ma petite morgane, parce que toi les choses, tu les vois à ta manière. Toi tu vois toutes les choses à l'envers, tu vois le monde à l'envers, et ça c'est un cadeau, c'est un cadeau qu'Il t'a fait. tu vois, moi cet arbre, jsuis un S, je vois des molécules, de la sève, et toi, tu le vois à l'envers".
Mon dieu comme on s'aime et comme c'est bon.
Lorsqu'après une bouffée d'été, une fumée blanche dans cette nuit si noire, le monde s'écroule à l'intérieur de vous.
J'ai bien sentis qu'il n'y avait plus rien. Que tu avais mal surement, que des tas de gens avaient mal, que je pouvais rien y faire, que c'était comme ça. J'ai bien sentis que c'était grave, mais ça ne l'était pas pour moi. Et tout était simple vois tu. Faut pas compliquer. On aime, et puis on aime plus. Et puis des fois on r'aime encore. J'espère pour toi que tout ira. J'espere pour moi que tout ira aussi. Je m'inquiete pas pour les autres.
L'important c'est nous.
Et puis les corps m'encerclent, ils veulent de moi que je me meuve. J'ai tout laissé partir. Je suis devenue oeuvre et je riais.
Cher camarade de fête qui me sauve encore une fois la vie. Déliant mes gestes et mes mots. Alcoolisant mon être.
Le monde n'était pas droit. Je sais pas comment, jsuis tombée dans tes bras. Sur celui du canapé d'abord.
J'ai rien compris mais je voulais rien comprendre.
J'aimerai pour toujours le monde que j'avais là. Je m'en foutais, j'étais vivante, et le reste ça comptait pas. Puisqu'on s'aime.
Je suis passée de bras en bras. Je n'aime décidément plus dormir seule.
Alors il faudrait que tu combles mes nuits plus souvent.
Des milliers de bras pour des milliers d'odeurs.
Je ne suis pas meilleures. I swear.
Mais je voulais te dire merci mon amour, pour ces efforts que j'ai vu sans te les dire. Pour toi et ta patience mon amour. Pour ta confiance excessive et tellement rassurante. Pour les instants de liberté que tu m'as permis.
Chéri, il nous fallait bien ceci. Mon homme, ça n'est pas notre faute.
Puisqu'on aime.
L'encre est libre. moi moins.
Mais il n'y avait tellement rien de grave.
Tellement rien de grave.
Alors merci.


Aucun commentaire n'a encore été ajouté !
 

Ajouter un commentaire









Commentaire :








Votre adresse IP sera enregistrée pour des raisons de sécurité.
 

La discussion continue ailleurs...

Pour faire un rétrolien sur cet article :
http://futile.cowblog.fr/trackback/2775120

 

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | Page suivante >>

Créer un podcast