Je fais partie des insultables que l'on n'insulte pas.
Je fais partie de toutes les autres filles merveilleusement coupables et dites merveilleusement innocentes.
Et je vous mentirai en vous disant que je n'ai rien vu venir.

J'ai laissé trainer mes mains et mes lèvres pour qui veut mais je ne dansais pas.
Il vient un moment où ni la fatigue ni l'alcool ne constituent un alibi suffisant.

Des vagues salées sur ma peau dessechée, du sel dans les crevasses, du sang sur la paume.
J'ai caressé des peaux drues et froides, j'ai serré des mains moites et je n'ai rien fait contre parce que je ne croyais pas que c'était réel.
Et j'ai vu les déceptions, je suis devenue ce que je n'étais pas, j'ai crevé des abcès et des yeux, j'ai vu s'enfuir devant moi toutes les bonnes choses et j'ai fermé les yeux alors que je n'aurai pas du. La flamme brulante qui ne vous réchauffe en rien.Des passions qui vous tuent, des complicités qui se noient, des regards qui se détournent.

C'est comme toutes ces passions interdites car nocives et mortelles. Ces mets auxquels on ne goute pas. Des creux des courbes des odeurs et des corps. Des coeurs des coups des malheurs décor d'apocalypse. J'ai pas voulu mais j'ai voulu quand même. Et je te demande pardon.
Au secours, pardon.

Mon amour j'ai pas su tenir les promesses du devenir.
J'ai plus que moi même à qui dire,
qu'il est triste mon triste empire,
qu'il est triste sans toi.
Quel océan, vers quel abime,
dis moi, nous mène ce chemin où tu n'es pas?
Car si l'on ne meurt pas d'amour,
 je peux te dire qu'il est certain,
qu'on meurt de toi.
Et je n'en ai pas aimé le gout. Je jure d'avoir été déçue et de ne jamais recommencer. Parce que le seul qui me plait, c'est toi, mon amour. Les autres m'attirent par instant mais tu es le seul qui me plaise par éternité. Je t'aime par seconde, par jours, par hasard et par envie. Je sais que j'aurai beau gouter à tout, tu resteras le meilleur. Parce qu'au point où on en est arrivé tous les deux, plus personne ne peut nous rattraper tu vois, j'ai au moins compris qu'il n'y a vraiment que toi. Et que de tous les autres, aucun ne t'arrive à la cheville, qu'aucun ne saura prendre dans mon coeur autant de place que celle que tu occupes. J'ai compris qu'aucun d''entre eux ne saurait m'aimer comme tu m'aimes, qu'aucun d'entre eux n'a la douceur de tes mains, et que seul toi possèdes cette odeur qui m'enivre. Je te demande pardon, mon amour. Et j'oserai le crier s'il le faut. Que tu es mon amour, mon amour de ma vie de mes presques 18 ans. L'important. L'important c'est toi Paul. Et puis les autres on s'en fou dans le fond d'accord? Puisqu'on s'aime tiens, puisqu'on s'aime, qu'est ce qu'on a à craindre? Parce que c'est vrai que quand toi tu es là, qu'il y a un matelas sous nous et seul le drap sur nos corps, quand des brindilles craquent sous nos pieds et qu'il y a toute une forêt autour juste pour nous, quand tu tiens ma main, que tu me regardes avec ces yeux là la tête légerement penchée, quand je te sens me regarder dormir, quand tu cherches à ce que jai le plus de plaisir possible, quand on se roule l'un dans l'autre et que l'on emmêle nos sens, mon amour, je t'aime. Pour tout et pour le reste, je jure de t'aimer tous les jours. Je me confesse. Je sais que je suis loin d'être parfaite et que j'ai toujours besoin de quelques drames pour me sentir vivante. Je sais que j'ai les nerfs qui nous brulent quelques fois, et que j'ai la larme facile. Mais je jure de t'aimer avec ça, de t'aimer comme ça, parce que nos imperfections feront qu'on est plus forts que tout.
Je suis perdue sans toi. Je fais plus ce qu'il faut et je pense mal.

Tu es ce dont j'ai besoin.
Tu es ce dont j'ai besoin et envie.

 
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Puisque l'on s'aime, puisque moi j'y crois,
Quand tu dis que tu m'aimes
Puisque l'on s'aime, puisque toi t'y crois,
Quand je dis que je t'aime
Que je t'aime à l'amour, que je t'aime à la mort
Tant qu'on respire encore
Au secours, pardon.