Dimanche 25 janvier 2009 à 22:14

C'est vrai que j'ai vraiment apprécié de sentir que tu me trouvais belle...
Cela faisait tellement longtemps qu'on ne se regardait plus, qu'on ne se parlait plus.
Peut-être parce qu'on avait peur de s'aimer, j'en sais rien, moi qui en avais tant fait pour être à ton goût...
Et puis nous avons oublié qu'il y avait un monde.
Je crois même qu'on savait pas qu'il y avait des gens autour de nous.
Et puis même si il y en avait, on s'est dit que de toutes façons, ils dormaient dans leur sommeil à eux, avec leurs rêves à eux, et que peut-être, on pourrait faire en sorte de croire qu'on rêvait et de vivre ça pour de vrai.
Je pensais pas que ça arriverait un jour.
Je sais que notre jeunesse est débauchée.
Et le pire c'est pas tant que je culpabilise tu sais chéri, mais ça m'obscède.
 J'ai pas du tout suivis ni nos pas ni nos gestes, je sais même pas si j'en aurai eu envie en temps normal, je sais même pas si j'en avais envie.
Mais disons qu'on se souriait de l'intérieur et que c'était déjà beaucoup.
Je sais même pas si ça s'est vraiment passé, ni si j'ai bien le souvenir du réel, ni s'il ne me manquerait pas quelques notions.
Mais ça ne m'inquiète pas. ça m'intrigue. ça me perturbe doucement sans pour autant remuer trop mon monde.
Ce ne sont pas des pensées désagréables. Et ne t'en fais pas, ça ne sortira pas d'ici. Parce que je sais si bien voiler les choses, je sais si bien tout dire sans ne rien dévoiler. Nous c'est trop particulier pour que quiconque puisse y voir clair. Puisque même pour nous ça reste trouble...
un peu d'incrédulité, de curiosité, on cherche trop souvent à vouloir expliquer des choses qui ne s'expliquent pas.

Et puis nous étions juste près l'un de l'autre il me semble.
Et je crois que ma main a glissé dans la tienne. ça me semblait juste être l'endroit où elle devait être. Une sorte de reposoir au creux de ta paume où se sont endormies mes phalanges. Et puis je crois que tes doigts se sont égarés sur ma hanche et que nous avons joué comme ça un moment.
A aucun moment je ne me suis sentie catin.
C'est la vie chéri. Mon dieu, c'est la vie.
J'aurai même pas voulu mourir à ce moment là, ni à un autre. que tout s'arrête à la limite pourquoi pas, mais j'aurai voulu vivre pour toujours. Profiter de l'instant pour le faire durer comme dirait l'autre. Et le pire c'était la sincérité de l'acte, le naturel des choses, parce que ça aurait pu être ça.
On aurait pu se tromper, tromper et être trompés ensuite. Sauf que nous avons fait le bon choix et que je t'ai finalement pas laissé décider grand chose.
Passion.
Mais c'est la vie chéri.
C'est La Vie.
Je crois que j'ai toujours écris ici pour toi...
On pourrait faire l'amour ensemble, on peut mélanger nos salives,
Jte donne un baiser, si tu trembles, si t'en veux pas, si tu l'esquives,
On s'arrêtera là c'est promis, on force jamais la passion,
Chacun reprend le cours de sa vie, on ira pas dans la pression...

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