Dimanche 18 mai 2008 à 21:13

Si tu m'avais vue à ce moment-là, mes yeux brillaient comme des pierres précieuses, voilées d'un torrent de larmes qui rend l'oeil lumineux.
Mon père m'a demandé si ça allait, et alors ça n'allait plus.
Il m'a prise dans ses bras avec ce "ba alors!" que l'on connait tous pour l'avoir trop entendu quand on avait cinq ans et un chagrin que personne ne semblait comprendre.
J'avais cet air qui trouble, cet aspect cinématographique qui me faisait des yeux de nacre.
J'avais l'air d'une vieille femme et d'une enfant de marternelle qui pleurent parce que tout ne va pas aussi bien qu'il le faudrait.
J'étais roulée en boule dans un coin de mon esprit, je semblais n'être triste pour rien et je pleurais comme si mon grand-père était mort.

Dimanche 18 mai 2008 à 21:08

J'ai arrêté de vivre. Je me laisse mourir en dessous d'une fenêtre.
J'ai dans les mains un instrument de musique. Il ne résonne plus. Mes doigts ont cessé d'y jouer. Mon coeur pleure des larmes d'acides qui me brulent les poumons. Mon diaphragme tremble et s'agite. Chacun de ses mouvements m'arrache une douleur.
Quelques fois j'aimerai mourir. Comme vous tous, il y a des fois où j'aimerai mourir.
J'ai fermé les yeux très fort en priant pour que tout s'arrange.

J'ai passé trois vies à t'attendre et je suis morte chaque fois.
Je sacrifie mon temps à l'espérance. Je le mutile pour garder espoir. Je me fait penser à un animal mort. Un chat qui se serait pris trois pattes dans un piège à loup. Donnez-moi du lait ! Rapportez-moi l'enfance! Je n'arrive plus à respirer....c'est devenu trop douloureux.

Les larmes coulent sur mes joues comme tombent les mésanges mortes.
Je veux habiter au 8ème étage, ouvrir la fenêtre et sauter dans le vide parce que je sais que si ce n'est pas moi qui mens, c'est forcément eux.
La vie est une arnaque.
Vous croyez que le monde est beau, vous êtes heureux parce que vous aimez en retour. enfin vous parvenez à vivre votre propre conte de fée. Mais vous ne vivrez pas heureux en ayant beaucoup d'enfants. C'est notre sort à tous.

L'amour a toujours obsédé l'Homme au point que beaucoup de purent plus vivre sans. Il est mortel comme nous le sommes. Il doppe et fait briller les yeux jusqu'à s'éteindre dans une odeur de pupille brulée ou dans les étincelles d'un orgasme.

Dimanche 18 mai 2008 à 20:58

L'encre est libre. La plume l'est.

Ne la perd pas. Ne la laisse pas partir. Cette sensation, qu'elle vienne d'une fille ou non, garde-là enfouie en toi. Souviens t'en le plus longtemps possible. Car si un jour elle part, elle ne reviendra jamais. Ce sont ces choses que l'on rêve de vivre et que l'on ne vit qu'une seule fois. Ce sont ces secondes éternelles où tout parait plus sur, où il n'y a plus de monde, où on ne meurt plus, où toutes les interrogations disparaissent. Ce sentiment que plus rien n'importe: ne l'oublie pas.
Retiens le encore avant qu'il ne claque la porte, car rien n'est plus important que de savoir que le mond peut disparaitre, que tout se qu'on ne comprend pas se mue parfois en illusion et parce que le monde ne sont pas indispensable. Souviens-toi que tu l'as aimé(e) que tu l'aimais ou que tu l'aimes. Rappelle-toi comme il n'y avait rien d'autre que vous. Quand les miettes d'une éternité illusoire vous faisaient fermer les yeux.
On peut toujours améliorer les choses quand tout va mal, mais plus lorsque tout est parti.

/un/deux/trois/    LuNe

Tu n'es pas jolie ma belle. Non, tu n'es pas jolie. tu ne me plais décidément pas et j'aimerai te crier à la figure que tu ne vaux pas mieux qu'une autre. Je te regarde et j'admire ta laider. J'observe la perfection de chacun de tes traits, la pâleur de tes yeux, et ces cheveux désespérement lisses. Je te regarde et tu me répugnes. tu n'es pas jolie ma belle. tu ressembles à celle que toutes veulent être. Toi tu as un visage en plastique. Un refait naturel. Toi tu es un artifice. Tu nous en mets plein les yeux mais tu laisses nos esprits vides. Tu fais vieillir nos coeurs avec ton audace péroxydée. Toi tu es une image, tu ne plais qu'au regard mais pas au mien.

(extraits de mes rédactions ennuyeuses)

Samedi 17 mai 2008 à 11:41

Je dois sûrement évoluer. Comme une chose, j'évolue.

Je ne sais pas pourquoi je t'aime Claudia. Et je me suis dit que la meilleure manière pour garder ce sentiment que je te porte c'est de ne pas réfléchir. Mais j'ai un peu de mal à me laisser faire le saut de l'ange dans ton monde. J'ai pas peur de la chute, j'aime ce vent de bonheur insouciant qui remue mes cheveux, mais j'ai peur de l'atterrissage. J'ai peur de m'écraser comme une merde dans un grand bruit de fracas d'os.

Alors j'ai réfléchit. Je sais, c'est mal. Mais j'ai rien pu faire. Les choses ont tourné toutes seules dans ma tête. Et elles ont évoluées.

Je sais qu'il y en a des belles comme toi, qu'il y en a qui ont des qualités supplémentaires et des défauts différents. Mais toi je t'aime je crois. Et elles je ne les aime pas. Et elles, elles ne m'aiment pas.Ce que je ne comprend pas Claudia, c'est comment je fais pour te rendre si triste…J'essaie de tout faire pour que tu sois heureuse avec moi. Mais tu arrives quand même à pleurer dans mes bras sans que je ne sache pourquoi. Et ça me perturbe. J'arrive pas à te suivre. Ça me stresse de savoir que je te mets dans cet état. Il arrive même que ça m'énerve de te voir achevée comme ça alors que je n'ai rien fait. Je n'aime pas que tu pleures pour rien ma Claudia. Parce que ça me fait autant de mal qu'à toi. Je voudrais bien passer toute ma vie à tes côtés, être là à chaque minute. Mais tu sais que ce n'est pas possible n'est-ce pas ? Je n'aime pas du tout les yeux que tu me fais lorsque je te dis au revoir. Je n'aime pas culpabiliser comme ça tu sais… Mais je dois t'aimer beaucoup pour t'aimer encore avec ça…

Franck, je n'aime pas quand tu pars. Je n'aime pas quand tu me murmures « au revoir Claudia » et que tu t'en vas. Même si c'est pour quelques heures, je déteste quand tu pars. C'est une torture. Plus je te vois, plus j'ai envie de te voir. Et c'est dangereux pour moi. Parce qu'un jour tu risques de partir pour de bon. Et même si je ne veux pas, il y a toujours une probabilité pour que ça arrive. Alors il faudrait que je commence à t'aimer moins fort Franck. Je vais essayer de te voir moins pour m'habituer à ton absence. Comme avant. Le passé me hante, quel qu'il soit. Et je ne vois que toi où que je regarde. Je me sens malade. Et même lorsque tout va bien, quand tu me serres contre toi, je sens les larmes qui me montent aux yeux parce que je sais qu'un jour tout ça finira. Alors je pleure parce que je t'aime trop fort et que j'ai trop peur de te perdre. C'est difficile mon amour tu sais, de se dire qu'un jour je te perdrais. J'aimerai que tu me gardes. Mais il y a tous ces gens autour que je ne connais pas et que je connaîtrais peut-être un jour. J'ai peur qu'ils m'embarquent, j'ai peur qu'ils me détournent de toi. Tu es mon idéal mais j'ai tellement peur de l'oublier. J'ai peur que tu partes autant que j'ai peur de partir. Je sais qu'on peut pas prévoir ces choses-là. Mais elles me hantent.

L'instant où tu me diras au revoir pour la dernière fois, ton dernier baiser, notre dernier étreinte…j'ai tellement peur que tout ces instant soient les derniers. J'ai tellement peur Franck. Et c'est ton absence qui m'oppresse, c'est cette possibilité qu'un jour ça s'arrête qui me terrorise. Et si je pleure dans tes bras Franck, c'est simplement que je t'aime trop ; que mon organisme n'arrive pas à suivre. Alors mes yeux pleurent parce qu'ils ne savent pas quoi faire d'autre.

Jeudi 8 mai 2008 à 21:23

*J'ai peur de moi. J'ai peur de vous. J'ai peur de ne plus rien comprendre.
J'ai peur de l'eau, de me noyer. J'ai peur d'être enceinte et d'aimer un enfant qui ne vivra jamais. J'ai peur de me faire agresser par ceux qui rodent autour de chez moi. J'ai peur de succomber. de l'alcool, de ce que je dis, de ce que je deviens. j'ai peur de mal finir. J'ai peur de finir.
J'ai peur de ne pas m'accrocher aux bonnes personnes, de prendre trop de risques. J'ai peur d'avoir des regrets. J'ai peur de regretter d'avoir eu peur. J'ai peur d'être un ange, et de ne pas pouvoir voler sans elle. J'ai peur de m'éclater sur le bitume. J'ai peur de l'asphalte. J'ai peur des mots, des menaces et des gestes. J'ai peur de me tromper. J'ai peur de ne plus l'aimer. J'ai peur qu'il ne m'aime plus. J'ai peur d'être toute seule. J'ai peur du noir lorsqu'il n'est pas total. J'ai peur de ce qui est invisible, j'ai peur de ce que je vois. J'ai peur de t'aimer mal, j'ai peur de t'aimer trop. J'ai peur de suffoquer sans toi et de pas pouvoir reprendre mon souffle. J'ai peur de devenir dépressive et d'avoir besoin d'anti-dépresseurs. J'ai peur des pilules et des drogues. J'ai peur de la musique et de l'art. J'ai peur de ma confiance et de ma conscience. j'ai peur de tout perdre, j'ai peur de ne rien gagner. J'ai peur d'avoir tout faut. D'avoir trop réfléchi. J'ai peur d'aller mal, j'ai peur d'aller trop bien. J'ai peur de devenir adulte. J'ai peur de devenir aveugle. J'ai peur de perdre leur confiance. j'ai peur qu'il voit que je lui mens. J'ai peur de décevoir. J'ai peur de de vous, j'ai peur de moi*

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