Dimanche 18 mai 2008 à 21:25

Tu vois, toi, tu es là quand j'ai l'impression qu'il n'y a plus personne.
Tu es celui que j'appelle quand ça ne va pas et que je pleure pour rien. Alors c'est sûrement que je suis faitguée, qu'il est tard et que je ne dors pas parce que mes nerfs sont à vif. C'est peut-être que j'ai tellement peur de te perdre que je me raccroche à toi comme à l'espoir.
Je t'ai mentis.
Pas en face, pas avec des mots, mais je t'ai mentis. Je t'ai fais croire que j'étais une fille solide, que j'étais capable de tout affronter et que je savais toujours quoi faire. J'ai mentis. Au moindre faux pas je trébuche et à présent si tu n'es pas là, il en faut peu pour que je m'étale sur l'asphalte brûlante. J'ai les genoux écrochés.
Je tombe trop souvent et, comme beaucoup d'entre nous, je ne dors pas assez.
Il suffit qu'on me demande si ça va pour que je me rende compte que tout ne va peut-être pas si bien.
Mais il y a toi, je t'ai, je t'aime.
Alors les choses ne sont pas sensées aller si mal. Tu es ma plus grande fierté. Tu me verrai, parler de toi comme une richesse absolue, t'exhiber comme ce dont tout le monde rêve.
En t'aimant, nous sommes ce que j'ai toujours voulu être
sans croire que c'était possible.

Alors je dis que je t'aime, que l'on s'aime et que ça, ça sauve tout.  Du coup j'essaie d'aller mieux. J'essaie de ne pas me complaire dans mon malheur. De m'en sortir. Mais il y a une chose que tu dois savoir : tout est plus facile depuis que tu es là.
Alors je n'imagine pas à quel point ça pourrait être dur si tu n'avais jamais été là.

...
Un monde en suspension

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