Dimanche 7 mars 2010 à 21:04


Je mens. ça n'existe pas tout ça.
Soyez réalistes un peu.

Dimanche 7 mars 2010 à 14:11

http://futile.cowblog.fr/images/cadre.jpgIls n'ont pas ce que je cherche dans ce monde.
Je voudrais un peu de tendresse, de légereté, une odeur de linge propre ou de soleil..pas de tabac froid.
Les rues sont désertes, je n'ai pas peur. Pas peur de mourir, pas peur de me défendre, pas peur de tuer.

Vous ne comprendriez pas, si?

Je ne compte plus tout ce que nous avons perdu. Peut-être que je me suis trompée. Peut-être que je n'ai pas perdu tant que ça.

Des voix murmurent autour de moi, ce sont les miennes... Je te cherche mais je ne te trouverai pas cette nuit.
Nous parlons de choses et d'autres, de nous et des autres, du monde qui tourne, tangue, et chavire comme nos deux corps sous les draps...
Ta peau est faite pour réchauffer la mienne. Je marche déséquilibrée sans toi. Il me faut ta main pour m'y tenir, pour garder la tête droite et le sourire sincère.
Nous ne savions pas mais ils ne nous auraient pas cru. Nous vivons l'un avec l'autre à des centaines de kilomètres. Nous nous aimons comme dans les films que nous savons irréels. Nous avons des idées, des envies, des projets de voyages.
Tu me dis qu'on peut aimer la même personne toute sa vie, que soutenir le contraire pour notre âge est trop facile et tu ne parles pas de moi. Je sais bien qu'il faut un peu se battre pour être heureux. J'étais forte avant. Je suis encore plus forte maintenant, avec toi. mais sans, je perds tout et devient plus vulnérable que je ne l'ai jamais été.
Je regarde les autres vivre, elle dit qu'ils ont le regard pauvre et je la crois car aucun d'entre eux ne se connait vraiment. Nous sommes si peu à savoir ce que nous sommes, et ils sont tant à le savoir mieux que nous...
J'utilise de plus en plus souvent le champ lexical de la providence. Le hasard, ça n'existe plus, Belle...
Je ne veux plus oublier ce que je vis. Les circonstances ont tellement changé, et nous avons tellement changé nous aussi.
Je cours parfois derrière ce que je ne peux pas rattraper. Je l'effleure, mais ça me brule. Alors je repars à mon rythme...
Au fil du temps et des événements, des découvertes, des mélanges et des voyages...
Je prie pour que vous ne vous enfermiez pas dans votre propre monde comme je l'ai fait pendant si longtemps.

Ouvrir les yeux, les bras, le coeur et l'âme.



Les artistes ne meurent jamais.

Jeudi 14 janvier 2010 à 12:00

On se met ensemble, on s'y plait. Au final on fini même par s'embrasser sur la bouche. On ferme de moins en moins les yeux, on ouvre de plus en plus son coeur. Et si les choses vont mal on essaie de se convaincre que ce n'est qu'un mauvais moment à passer. On s'accroche, on cherche et on trouve des solutions pour réparer tout ce qui ne fonctionne plus parce qu'on refuse de perdre quoique ce soit.
C'est vrai quoi, on a une maison, un jardin, des enfants qui y jouent, on a des amis qui nous conaissent comme un couple heureux. comment pourrions-nous briser nos rêves et les leurs sous prétexte que nous n'en pouvons plus?
Alors on se dit que les choses iront mieux quand nous aurons une deuxième voiture, une plus grande maison, quand nous aurons plus de temps, l'année prochaine, on pense que tout ira mieux quand on sera à la retraite, que les enfants auront un peu grandis.
Et puis au final quoi? Attendre pour rien, attendre pour des choses qui ne viennent pas alors qu'il y en a tellement d'autres à portée de main.
Laurent et Caroline divorcent et c'est insupportable.
Regarder l'autre dans les yeux en ressentant des choses tellement différentes que les premières années. Cette amertume au bord des lèvres, ces regrets qui étouffent. On s'en veut, on en veut à l'autre. Parce que lorsqu'on se regarde, c'est l'image de tout ce que nous avons raté qui nous revient en pleine figure. Un si beau mariage pour rien, un si grand prêt pour rien, tant de temps pris à expliquer aux enfants des choses qui finalement ne sont pas vraies. Papa et maman ne se tiendront plus jamais la main sous la table à Noël.
Bien sur que nous leur avons volé leur enfance comme ils nous ont volé la notre...
Et cette pensée grincante...Tous ces autres, toutes ces choses qui vont se dire sur notre compte. On les entends d'ici "ba oui, ils divorcent, qu'est-ce que tu veux? ça se voyait bien que ça allait plus" ou "eux? impossible! ils avaient l'air tellement heureux!". Les seules personnes qui savent réellement ce qui se passe dans un couple sont au nombre de deux, les intéressés, et encore...Au fond, peut-être que nous ne savions rien nous même puisque nous ne voulions rien savoir.

Samedi 12 décembre 2009 à 10:47

Nous avons marché dans des rues avec des larmes qui gonflaient nos paupières. Nous avons vus nos reflets dans des vitrines et nous aurions préféré ne rien voir. Nous aurions préféré ne rien savoir mais nous avons finis par nous installer en face d'un arbre. Et nous avons déclaré que c'était le nôtre. Nous étions seules. bien sur. Puisque les kilomètres empêchent parfois les gens de s'aimer.
Nous étions seuls. Vous. Et moi.

Il y a cette musique qui tourne alors que nous voudrions en entendre une autre. Des voix dans nos têtes, des souvenirs qui nous font sourire puis regretter. Combien de minutes se sont écoulées depuis?
Je ne cherche pas à être autre chose et c'est bien là le problème. Que ce que je ne peux pas l'être je l'écris alors que toi tu le gardes.
Des enclumes en travers de la gorge. J'aimerai te prendre la main. Et pourtant je ne suis pas très tactile.

Animal sauvage. Louve solitaire. Chat de goutière. Ne vivre que pour soi même.
La meute s'est éparpillée en poussières. Autour de toi les gens tombent et il faut bien que tu les relèves. Tu jettes des étincelles, tu allumes des étoiles, tu fais briller les pupilles. Des éclats blanc, rouge, de verre..
Nous aurions voulu d'autres choses.
Paris sans toi me grise. Je te vois partout où tu n'es pas. mon objectif ne suffit plus parce que je ne l'ai pas. Je voudrais un modèle à suivre parce que me foudroyer moi-même trouble trop. Je n'arrive pas à rendre l'image nette de toute personnalité.
Figez-moi.

Lundi 7 décembre 2009 à 9:34



Jusqu'à ce que l'amour nous sépare...

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