Dimanche 8 novembre 2009 à 14:46

Sometimes you give up.
Sometimes you don't.
http://futile.cowblog.fr/images/DSC07359.jpg

Dimanche 8 novembre 2009 à 9:31

Je suis un personnage. Mais qu'est ce que vous voulez que je sois d'autre?
Les jours où je me dévoile, les jours où je suis moi, je fais un pas en avant, je descends du pied d'estale.
Parce que je ne suis pas parfaite et que j'ai mal de devoir toujours me tenir bien droite.
Alors parfois je craque, je me braque, je fonce, je me plante.
Parfois je regrette et parfois non.
Mais si je suis un personnage vous ne me verrez jamais.

Il y a des choses que j'aimerai savoir, que j'aimerai demander.
Il y a un bouquin, un livre, quelques auteurs.


"Trop vécu trop jeune, et trop seule. Je ne mérite pas qu'on s'occupe de moi. Je ne comprends pas. Je n'ai besoin de personne."

"Que dire du bonheur? Rien. ça emmerde le monde. Le bonheur des uns fait le malheur des autres. Vous seriez jaloux, mesquins. Pourquoi cela marcherait-il à ce point pour nous, et pas pour vous? Et puis je ne vais pas vous raconter mon sourire niais? ça ne se raconte pas un sourire, surtout niais!"

"Pendant six mois, je ne suis pas sortie. Je n'ai rien bu, rien pris. Aucun manque. Je me suis rassasiée en dévorant sa peau, mon besoin de débauche s'est consumé à la flamme de ses yeux.
Vivre d'amour, d'Evian et de Marlboro Light.
Et croire que ça suffit.
ça ne suffisait pas".

J'aurai du m'en souvenir de tout ça non? On devrait tous s'en souvenir. ça explique des choses de les savoir à l'avance.
J'aurai aimé ne pas oublier. Peut-être aurai-je surveillé davantage mes arrières?

Tout baigne donc. J'ai plutôt l'impression de patauger personellement, but, who cares?
I'm trying to become bilingual because i'm sick of being myself.
Mais vous voyez, je me remets à écrire ici. C'est bon signe.
J'espère que je vais bien.

                                                                                         _________________________

Cette ville fantôme où je marche désormais seule, des souvenirs accrochés à mes talons. Ils me pèsent, ils me tirent en arrière, m'empêchent d'avancer tête haute. Ces regrets qui me talonnent et contre lesquels je ne peux rien.
Les spectres de nos vies qui flottent autour de moi : ici, et puis là. Tu étais ici, tu as été ici avec moi.
Et j'ai remonté cette rue dans tellement d'humeurs différentes...Les larmes aux yeux, le sourire aux lèvres, la peur au ventre. Mes mollets me tiraillent parce que tu n'es pas là pour me faire rire. Je te cherche mais je ne te trouverai pas. Cet endroit. Seuls mes pas y résonnent, plus fort que tous les autres. J'en pleurerai presque si je n'étais pas si conne.
J'ai envie de crier ton nom pour que tu saches que je suis là, que tu me manques, que j'ai toujours eu besoin de toi depuis que j'ai huit ans.
Je voudrais crier ton nom et que tu l'entendes, que tu viennes me sourire, qu'on se parle de nos vies et qu'on se dise enfin pardon même si on ne sait plus pourquoi.
Où sont passées notre entente et notre confiance aveugle? J'y pense et je sais que nous ne voulions pas rentrer. On restait ensemble parce qu'on perdait la moitié de notre force en se séparant.
Je n'ai toujours pas réussi à la récupérer.
Je ne sais pas où tu es. Tu n'es pas là, mais tu étais ici. Je le sais.
C'était ici.


                                                                                   _________________________

Jeudi 5 novembre 2009 à 11:44

http://futile.cowblog.fr/images/aubepine.jpg

Mes rêves m'embrouillent, je fais des promesses en croisant les cils.
Je me réveille trois fois de suite et pourtant je dors encore.
Je vois des visages et des mains qui me frôlent. Je sais très bien que cette réalité là ne peut pas être la mienne. Je nage en plein délire.
Je me lève sans faire de bruits pour ne pas te réveiller alors que tu n'es pas dans mon lit. J'embrasse des lèvres dont j'ignore le propriétaire. Je cherche partout des choses qui n'existent pas et je finis allongée sur un lit blanc avec des tuyaux sur tout le corps.
Je me demande s'il vaut mieux être ou ne pas être et finis par me convaincre que les deux sont compatibles.
J'écoute un peu de muisque et je ne comprends rien aux paroles alors qu'elles sont en français.

Quels vers connaissais-je de Baudelaire?

Je m'éveille, puis je ferme les yeux et je souris. Je m'imagine les choses que j'aurai aimé vivre, je me fais des films et je sais que la période où ils pouvaient se réaliser à tout instant est révolue. elle est venue, inattendue, et puis elle est repartie de la même façon. Tout juste le temps que je m'habitue au bonheur, à la vie de rêve. tout juste le temps que je reprenne confiance.


J'ai souvent souhaité que tout soit comme avant. J'ai été exaucée mais je ne vous parlais pas de cet avant-là. Je ne parlais pas de l'avant des mains qui tremblent, du vide étranglant. Je ne parlais pas de ces soirs à prier parce que je ne crois plus en rien. Je ne parlais pas de ces attentes, de ces appels trop vite étouffés. Je ne parlais pas de cet avant là.

J'ai pas voulu que tout soit comme avant,
mais je ne le savais pas.


<< Page précédente | 1 | 2 | Page suivante >>

Créer un podcast