Vendredi 1er septembre 2006 à 17:01

J'ai compris. Je crois qu'il va falloir partir.
allez, changement de cap.
On pars vers le Bonheur
"mais on y était pas déjà allés au Bonheur Anko?"
On y retourne, cette fois on prend un autre itinéraire.


J'étais perdue, je ne savais pas où aller. Perdue, vraiment.
Et puis maintenant...Maintenant je sais où est-ce qu'il faut que j'aille.
A présent je dois juste trouver le bon chemin...
Et je ne sais même pas qui j'y rencontrerai! Je ne sais même pas si ils resteront avec moi, si on se retrouvera à l'arrivée.
On verra bien.
Je pars à l'arrache, c'est comme ça que je m'en sors le mieux. Quand tout est planifié il faut un imprévu pour perturber mes plans. Cette fois rien n'est perturbable, rien n'est prévu.
Allons nous-en. Et tant pis si on est seul(e)s quelques temps.
Après tout, toutes les boussoles indiquent le nord non?

Allons-y gaiement, soyons fous.
ça nous tuera pas.
Et puis au cas où...ce sera pour la bonne cause.
Qu'est ce qu'on risque?

Vendredi 1er septembre 2006 à 14:28

Regardez comme le monde est étrange.
Hier encore, je ne savais pas qu'il était normal de perdre des gens.
Je pensais sincérement qu'un ami on l'avait pour toujours, même si on le connaissait depuis quelques semaines seulement.
Je pensais sincérement que je perdrais personne de vue, que j'arriverais à garder tout le monde près de moi.
Je n'arrive pas à me dire qu'un jour je devrais avancer toute seule, du moins faire quelques pas jusqu'à ce que quelqu'un m'accompagne à nouveau.
Jusqu'à hier je ne comprenais pas que l'on puisse abandonner son passé en se disant que c'est normal, que
"ça ne fait rien".
Jusqu'à hier je regardais toujours derrière mon épaule, pour voir s'ils étaient là, pour voir s'ils me suivaient, s'ils ne s'étaient pas perdus. Tout ces gens auxquels je me suis attachée, et je m'attache encore.
Pourtant la distance se creuse chaque jour, parce que je grandis. Et pas comme eux.
Pas au même rythmes, nos pas ne sont plus si bien accordés que jadis.
Et même si aujourd'hui je me sens seule...

On m'a dit qu'il fallait continuer à avancer, prendre le passé comme un appui plutôt qu'un poid, qu'un fardeau. Qu'il devait m'aider, me pousser et non me ralentir.

Regardez comme le monde est étrange...
Aux premières lueures on jure d'aimer à jamais le jour. On pense que la lumière sera éternelle. On l'appelle amour. ça fait du bien de rêver un peu. On se jure de s'aimer pour toujours, de se chérir.
Et même si ce n'est pas vrai, on y croit. Tout ces mensonges que l'on dit sans même s'en rendre compte. Et c'est un crime de dire "je t'aimerai toujours".
Parce que c'est faux.
Quand on aime il faut s'apprêter à souffrir. Commencer une histoire c'est accorder qu'il y aura une fin. Une fin que nous devrons accepter, quitte à avoir mal.
On se blesse chaque jour pour mieux parer les coups suivants.
Et regarde comme on est con quand on s'aime...
ça va finir, et quand ça finira on aura mal, tous les deux.
Pour l'instant je ne veux plus rien commencer. Moi; Parce que j'ai bien trop peur que ça se termine encore.
Et plus de mensonge s'il vous plaît. Pas de ces phrases
"mais nous, nous ça ne se terminera pas"
Rien n'est éternel, rien. Pas même Dieu.
Alors pourquoi lutter...
Et après on se promettra Carpe Diem.

                                ...

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