futile

Coup de gueule :D

ouai!! ça manquait ici!
Vous, vous avez vos problèmes, vos petites envies, vos emmerdes, vos dégoûts et tout le reste. Vous vous voulez être heureux, comme moi, jusqu'ici tout va bien.
Mais toi, toi tu ne veux pas l'être. Et tu m'énerves =)
*connard/sse*
Reste bien dans ton passé va, tu t'en sortiras jamais, t'en a aucune volonté. *fais chier*
Toi qui crois que ma vie reste plantée sur le même problème que le tien.
Pourtant tu sais, ma vie d'avant, tu la connais hein? celle qui fait que maintenant je veux changer le monde, celle qui a fait de moi la fille en cristal, fragile, solide, perturbable. Celle qui fait des crises d'angoisse toute seule dans sa chambre parce qu'il y a trop de choses en elle et qu'elle ne les contrôle pas. tu sais, c'était finit tout ça. J'étais bien, je le suis encore, mais s'est revenu. Arrête un peu de croire que tout le malheur du monde est centré sur toi. *marre*
Ma vie tourne en rond, ça reprend comme avant. Si c'est déjà toujours pareil, je préfererais arrêter là.
Heureusement qu'il y a les autres quelque part.
*F°ck*
Putain de monde. Un peu saoulée aussi, par cet air sec et lourd, qui fait que je respire mal, poumons fragiles. Et jpeux rien faire. Alors de temps en temps jme rend compte que j'ai arrêté de respirer, ça me demande trop d'effort. Et j'ai même pas envie de reprendre. Mais j'ai encore envie de vivre apparemment. Parce que j'aspire à nouveau. Et ça fait du bien. Même si c'est dur.
Ouai, je me plains. Alors que j'ai pas vraiment à le faire. Mais il y a pire.
Allez, on change de registre, on reprend les mots doux, les mots calmes.
On s'offre encore un échappatoire. Maintenant on ne sait plus faire que ça. Fuir. Alors partons. On craindra plus rien loin de tout.

*      *     *

Bleue. Loin. Enfuie.
Petite lumière, éclat de joie.
Bonne nuit.
Il y a des gens autour, et ils te sourient, ils sont beaux tous, chacun à leur manière. Ils ne sont pas fermés, ils veulent bien t'acceuillir. Finalement on est pas si mal ici. Ils t'écoutent parler et ils trouvent que tes mots sont plein de bon sens. Alors tu te sens bien, parce que tu es rassurée. ça va, tu n'as rien perdu de ce que tu étais, de ce pourquoi on t'a tant aimé(e).
Et puis tu cours t'asseoir dans l'herbe, tu chantes du classique. T'as l'air bête tu sais. Et eux ils te regardent et ils te sourient encore. T'es vivant(e).
C'est bien ça les gens vivants.
Faudrait pas qu'tu te meures toi aussi.
 On commence à être ensemble, peut être que
c'est juste une illusion, peut être que tu le souhaites tellement que ça arrive. Peut être que c'est juste que tu l'as espéré assez fort.
Bravo. T'es heureux/se toi. T'en avais trop envie.T'as réussis.
Il est beau ce sourire, même si personne ne le comprends.
Il est plein d'insouciance.
Il est là ton bonheur, dans l'oubli.

*   *   *

Menfin on t'as prévenu(e) hein? tu te tairas au quand tu reviendras ici et que tu verras que c'est pas toujours beau. Allez courage, reviens sur Terre.
Bon réveil.

"De quoi avez-vous envie mademoiselle?
_de changement"

On a tout coupé.Court.
Trop tard. J'avais envie.
 

Regarde-toi.Tu as grandis, tu as réussis, un peu. C'est pas fini non, mais t'en es presque devenue jolie. C'est fou comme le temps passe vite tu trouves pas?
Je dirais même que tu es devenue quelqu'un de bien.
Moi je te trouve...lueure. oui, si il y avait un mot pour toi ce serait "lueure"...(nf.clarté faible ou éphémère)
Regarde-toi. Moi j'aime bien ton côté ouvert. Mais tu pardonnes trop vite aussi.
Pour toi tout est éphémère, c'est ça le problème. Le bien comme le mal, alors quand on te donne un coup tu attends que "ça" passe. C'est stupide. Et le pire c'est que tu ne veux même pas changer. Têtue.
Tu es toute sombre, toute obscure à l'intérieur, tu le sais. Mais tu caches tout derrière ce halot de lumière. tu rayonnes! de bonheur. Je ne sais pas s'il est réel ou non mais c'est agréable de te regarder quand tu le disperse comme ça.

Toi tu as ce don de rendre les gens plus beaux. Ils passent un instant avec toi et les voilà qui rayonnent à leur tour. Tu distribue ta châleur, ta joie de vivre. Tu en fabriques tout le temps parce qu'il fut une période où tu n'en avais pas du tout. Aujourd'hui c'est à en revendre que tu en possèdes. Alors dès que tu en as un peu tu jettes tout, en l'air, le plus haut possible, et ça retombe sur qui veut, sur qui sait le recevoir.
Comme tu es toute glauque au fond, tu t'entoures de couleurs, de lumières. Moi j'aime à te regarder juste pour cette raison. Tu as si bien peint le maquillage de ton masque. C'est hypnotisant.
Il y a tes yeux bien sur. Tout le monde en parle. Non pas qu'ils ne soient si beaux que ça. Quoique un peu grands surement...Mais eux ton masque ne les cachent pas. J'aime bien moi, quand ils pétillent. J'aime tes regards en coin, ceux que tu caches au monde. J'aime quand ils brillent parce que tu te retients de rire.
Ils sont vivants tes yeux, pas beaux, vivants. C'est pour ça qu'on les admirent. Ils expriment tout. Et même dans ces moments où ils s'innondent quand ils rougissent ils gardent le même aspect. Tu as l'air si fragile quand tu pleures toi...
Tu me fais envie, j'aimerais être toi. Parce que même tes cicatrices elles sont belles, même tes blessures tu t'en sers pour aider les autres, même tes défaults tu les acceptent. Mais tu es insouciante. T'es encore qu'une petite fille, une gamine. Et tu sais pas trop où poser les pieds sans tomber. Et tu t'entêtes à vouloir te relever toute seule. Tu fabriques tes propres sables mouvants. Têtue.
Tu veux connaître le monde alors que tu ne te connais même pas. Tu es trop curieuse, tu ne cherches pas au bon endroit.

 C'est fou comme le contexte peut nous empêcher de saisir une opportunité.
Je ne parle pas de casting, d'exposition ou de concert. Je ne parle pas d'artistes ou de gens exceptionnels que personne ne remarquera jamais...
Je parle de nous qui n'avons aucun talents particuliers, nous les gens dits "normaux" ceux qui passent inaperçus...Ceux qui aiment et sont haïs, ceux qui haïssent mais sont aimés.
Nous et notre petite merde quotidienne.
Peut être que l'on s'est rencontrés trop tôt, peut être qu'on habite trop loin, peut être qu'on aurait pu s'aimer, se haïr, peut être qu'on aurait pu vivre un rêve ensemble.Peut être que si on avait un peu plus d'argent on pourrait faire des voyages, sans vouloir fuir quoique se soit.
Peut être même que ça pourrait être mieux, ou juste être bien.
Mais on ne s'est pas aimé. On est partit chacun de notre côté, se regardant du coin de l'oeil.
Parce que hors des coins, nos regards étaient pleins de regrets. Hélas...
Mais on est bien trop loin maintenant.
Ce serait plus simple si...si:

"tu m'aimes?
_daccord! :D"