Vendredi 5 octobre 2007 à 21:27

c'est peut-être L qui ira en moi qui sait...
(mauvais jeu de mo)

quelques nouvelles de moi en italique ça vous dit?
J'ai des vertiges, un peu plus souvent qu'à l'habitude. Je suppose que les vacances me manquent. Je fatigue. C'est vraiment fatiguant d'être vivant.
La vie ça sert à rien vous savez, alors il faut en profiter, mais pas trop. Parce qu'après on peut en arriver à un point où on peut plus en profiter tout en étant encore vivant. Ce serait dommage. Mais on va en mourir de toutes façons alors bon. Autant ne pas se montrer trop raisonnable.
Mais on peut pas toujours. Parce qu'on a des adultes autour de nous. Les adultes n'ont pas compris que la vie ne servait à rien. Ils n'y croient pas. Peut-être qu'ils ne peuvent plus y croire. Ce sont des humaisn achevés, des humains en déchéance. De ceux qui ont arrêté de se poser des questions. De ceux qui ont arrêté d'avoir des rêves irréalisables. Des gens réalistes quoi...
Moi je veux pas être adulte, je mourrai avant de l'être. Ou alors je le serrai jamais, et comme ça je déciderait de mon immortalité. Au moment voulu, je grandirai complétement. Je choisirais de comprendre que la vie est utile, et qu'il faut en prendre soin, être sérieux et s'appliquer à tout réussir. Pour avoir l'argent. L'oseil^^.
Sauf que là, non. Je préfère vivre à la Malaussène.
J'ai repris le dessin et la guitare. En mode régulier. Et puis j'écris régulièrement aussi.


J'ai la peau marquée. Pasque jme prends des bleus à trop me battre contre Raphaël, avec Paul, en entendant crier Audrey. Parce que rafiki, il a coincé ma bollas dans un arbre... Fort hein? ^^
Sur ce. Le devoir m'appelle. Enfin les devoirs plutôt.
C'est pas (tout à fait) vrai. On fout pas rien en ES...

Mercredi 3 octobre 2007 à 20:21

Les gens changent, ils me devinent.
Ne pas pleurer, se mordre les lèvres. Ne pas rire non plus, se mordre les lèvres.
ça me les abîment, j'en saigne. Labello. Labeeellooo!
Mais c'est pas efficace et puis ça colle, j'aime pas avoir les lèvres qui collent. Sauf quand elles collent la pomme. Heureusement qu'il y a les lèvres de Paul. ça fait tout chaud et humide sur mes joues, dans mon cou. C'est furtif, un quart de seconde. C'est léger. ça me fait lever le sourire. C'est Paul :)
 

Je déprime facilement en ce moment. D'ailleurs on déprima ce soir avec Audriki et Raphiki. Mais ça nous passera.
Nouvelle hypothèse:
Deux catégories de vies, de gens.
Il ya les gens qui s'en prennent plein dans la gueule avant d'être adulte. Et ceux que la vie frappe après. Par derrière en quelques sortes. Sans qu'ils ne soient prévenus de sa dureté.
Parce que c'est dur la vie. Mais y en a, ils savent pas encore à quel point c'est dur. Nous on sait hein? hein audrey?hein éno?  Nous on sait bien.
Alors quand on sera adulte, si un jour on l'est, on ira bien. On aura appris à maitriser tout ça. Et puis on se prendra plus de gifles dans la figure.
Parce que nous on sera fortes. Parce qu'on aura compris comment ça marche. On saura esquiver, on saura endurer. On fera des feintes à la vie.
J'aimerai vous avoir avec moi toute ma vie jusqu'à la fin dma vie.
Elle est bête cette phrase non? Pourtant je l'ai sortie. Je l'ai sortie parce que je l'ai pensée.
Et puis ça ira. ça ira bien.

J'aimerai écrire comme Pennac et chanter comme Dolores O'Riordan.

Mercredi 3 octobre 2007 à 20:04

« J'ai craqué. J'ai pas su tenir. J'ai pleuré devant lui, devant Franck.
Mais c'était
par soulagement, pas par douleur. Ces larmes là n'étaient pas tranchantes, elles me libéraient. Comme si le mur immense qui s'élevait devant moi s'effondrait d'un seul coup. Dans un grand fracas, et la poussière que cet écroulement dégageait c'était mes larmes. Je pleurais, je devais pas avoir l'air d'aller bien, mais j'allais bien. Mes yeux sur son visage, et mes joues complètement inondées,  je pleurais ma douleur, mon acharnement. Enfin ! Enfin tout s'échappait, enfin j'étais libérée ! Par Lui, par Franck. Tout s'arrangeait, tout devenait plus clair, plus facile. Je ne luttais plus contre la vie, je n'essayais plus de défaire ce nœud de l'existence, celui qui se logeait dans ma gorge et que je refoulais. Non, plus besoin, la pelote de défaisait toute seule devant moi. Et je ne pouvais pas parler. J'étais dans un moment de relâchement total. J'ouvrais les vannes, je brisais les murs du barrage. Je pleurais, je pleurais, je pleurais. Des torrents de larmes, une avalanche de sanglots, une cascade de chagrin. Et tout cela s'évaporerait. Tout cela, s'en allait. Tout s'arrangerait. Ça allait aller. Je le savais. Et l'issue se faisait de plus en plus proche. Bientôt j'irai bien longtemps, bientôt le temps de mes douleurs toucherait à sa fin. J'aurai atteint mes limites. J'aurai remplit mon cotât de mauvaises choses.
Claudia était là, toute proche.
Et Franck me tenait les mains pendant que je pleurais.
Je lui ai tout raconté, comme prévu, sans lâcher une larme. Je les avais toutes bien gardées en moi. Pasqu'elles étaient trop acides pour couler sur ma peau. J'aurai eu trop mal. 
Et il m'avait écouté, patiemment.
Et il avait lâché ces quelques mots, la clef de mes chaînes. Ma libération. « C'est elle que tu cherches, c'est ma Claudia »
Et tout allait mieux. Et tout allait.
Parce que ces larmes là, elles étaient doucement salées. Et elle me ressourçait, elle desséchaient mes joues, elle étaient rondes, elle coulait parfaitement, sans m'arracher aucune douleur, elle était douce cette pluie. Tiède et bienfaisante.
Tout allait.
Le rideau était tombé. Fin des festivités. J'ai rangé mon masque. Tu vois Yann, je ne suis pas forte. Tu vois… Je pleure
. Je pleure parce que je vais bien. »

Mardi 2 octobre 2007 à 7:50

"J'aurai voulu te raconter que tout s'rait rose dans ce p'tit monde..."

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