Vendredi 18 avril 2008 à 21:43

J'aime me voir dans tes yeux. J'aime mourir dans tes bras pour renaître dans le creux de ton cou.
Avec toi j'aime tout. Mais je peux me prendre à detester le monde entier. Et dans ces moments-là, le monde entier me comprend en son sein.
Tu sais que je ne sais plus écrire, et je suis désolée, parce que je sais qu'avant il m'arrivait de réchauffer les coeurs par mes tournures de phrases.
Alors tu vois, j'essaie d'écrire avec mon coeur, mais c'est comme si j'écrivais avec du vide. J'essaie de m'adresser à quelqu'un comme pour avoir un but, comme pour avoir un message à transmettre.
Mais ça ne marche pas.
ça ne marche pas.

Alors j'ai mal au dos, j'ai mal au cou, j'ai mal jusque dans les doigts, et mes yeux brulent.
Je suis fatiguée, c'est juste ça.
Comme dirait Raphaël. être fatigué.
C'est notre excuse à tous; n'est-ce pas?

"CAR J'AI PEUR" (99F)

J'ai un livre fétiche. C'est mon père qui me l'a offert.
Il me montre le monde d'un regard différent.
le regard que j'aimerai pouvoir avoir.

Hormis, que je moi j'aime autrement.
ET que j'aime bien.

Mercredi 9 avril 2008 à 19:40

Je ne sais plus écrire.
Amlyn reviens, j'ai besoin de toi aussi.
Je ne sais plus écrire,
 Les touches s'évaporent sous mes doigts et les mots disparaissent avant que je n'ai eu le temps de les poser sur papier.
J'ai pas réussis.
J'y arrive pas Paul. J'ai la cruelle impression de ne pas y arriver.
Désolée Lolita, je pourrai pas non plus réaliser ton rêve.
Parce que j'y arrive plus.


[.The end.]

Jeudi 3 avril 2008 à 17:57

Tu sais bien qu'il y a des choses que tu ne comprendras jamais.
Moi je comprends les gens. Quoiqu'ils fassent.
Mais je ne sais pas toujours comment ils font.
Il en est qui sont bien meilleurs que d'autres.
Il y a longtemps, je voulais faire partie de ceux-là.
And then, I gave up.

Je veux tout. Et le reste, j'aimerai m'en foutre.
Mais quand il s'en va sans se retourner, je meurs. Ces jours où il pleut. Ces jours où c'est à mon tour d'être désolée à m'en mordre les doigts jusqu'au sang.
J'aurai du crier "attends moi j'arrive!". Mais jme suis tue. Trois secondes avant j'avais eu envie de partir. De le planter là et de laisser le monde tourner encore.
Et puis quand il est partit pour de vrai. Quand il ne s'est pas retourné. Quand je suis restée plantée sur le trottoir à le regarder s'éloigner, j'ai sentit qu'il pleuvait sous mon chapeau rouge. Il pleuvait salé jusque sur mes joues.
Et j'ai attrapé la maladie que Chloé a dans l'écume des jours.
J'avais un nénuphard en train de gonfler dans mes poumons. Et il me mangeait tout mon air, il gonflait jusqu'à ma gorge et m'éttouffait doucement, avec toute cette douceur florale. Alors j'ai détaché mes yeux de lui en essuyant les larmes sur ma manche. Et j'ai marché. Chaque pas est une douleur, tu sais. Parce que chaque pas est un regret. Chaque pas éloigne de ce qui est précieux.

Pourquoi tu ne te retournes pas morgane? Pourquoi tu ne cours pas en arrière pour tout rattraper puisque t'as si peur que tout se casse la gueule hein? Pourquoi tu fais rien?
Tu te souviens pas, maman elle te l'avait dit ça pourtant. "Les gens qui ont des soucis marchent en regardant par terre". Et toi tu fais rien d'autre que de marcher droit devant, les yeux collés au sol. Toi non plus tu ne te retournes pas mo. Toi non plus tu ne fais rien. Alors tu te mords les lèvres et tu t'appuies contre un mur pour reprendre ton souffle. Parce que tu vas rentrer chez toi et tu vas pleurer toute seule dans ton coin. Alors que tout aurait pu aller si bien si tu acceptais un peu de ne pas tout avoir. si tu n'étais pas une menteuse inconsciente. si tu savais faire la part des choses. si tu ne te croyais pas si forte.

Je veux faire demi-tour. Mais mes pieds n'obéissent plus. Je vois flou parce qu'il y a plein de buée sur mes pupilles. J'enfonce mon chapeau sur ma tête parce que je refuse que les gens voient. Je suis misérable. il faut que je courre dans l'autre sens. Que je me dépêche avant qu'il ne soit trop loin. Il faut que je me jette à son cou en lui demandant pardon. Juste ses bras. Parce que le pire dans tout ça, c'est qu'il est mon seul remède. Et que je le laisse partir. Retourne-toi quand tu pars.

Parce que quand je me retourne, je suis nez à nez avec lui. Parce que je balbutie juste en me jettant dans ses bras. Parce que lui, lui au moins, il se retourne quand il part. Lui au moins, il fait demi-tour pour de vrai. Lui au moins, il me courre après quand je pleure toute seule sans lui pour me consoler. Parce qu'il vaut tellement mieux que moi. Et qu'il a tellement plus "l'art d'aimer". Parce que quand il a été là je vais mieux. Parce que je vais toujours mieux quand il est là.
Parce qu'il ne me laisse pas tomber même si je suis méchante. ça n'est pas volontaire vous savez, parce que je l'aime lui. Je l'aime lui parce qu'il arrive toujours à me surprendre. Parce qu'il apaise le nénuphard assassin qui pousse au creux de mes bronches. Je l'aime lui
Parce qu'il se retourne quand il part.

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