Samedi 5 juillet 2008 à 13:43

"J'ai reçu un mail de rupture. Je n'ai pas su répondre. C'était comme s'il ne m'était pas destiné. Il se terminait par ces mots : Prenez soin de vous. J'ai pris cette recommandation au pied de la lettre. J'ai demandé à cent sept femmes – dont une à plumes et deux en bois –, choisies pour leur métier, leur talent, d'interpréter la lettre sous un angle professionnel. L'analyser, la commenter, la jouer, la danser, la chanter. La disséquer, l'épuiser. Comprendre pour moi. Parler à ma place. Une façon de prendre le temps de rompre. A mon rythme. Prendre soin de moi. "

(...)
Quoi qu'il arrive, sachez que je ne cesserai de vous aimer de cette manière qui fut la mienne dès que je vous ai connue et qui se prolongera en moi et, je le sais, ne mourra pas.
Mais aujourd'hui, ce serait la pire des mascarades que de maintenir une situation que vous savez aussi bien que moi devenue irrémédiable au regard même de cet amour que je vous porte et de celui que vous me portez et qui m'oblige encore à cette franchise envers vous, comme dernier gage de ce qui fut entre nous et restera unique.

J'aurais aimé que les choses tournent autrement.

Prenez soin de vous.

Mardi 1er juillet 2008 à 21:25

L'Amour que je te porte.

Mercredi 11 juin 2008 à 21:50

_Tu veux mourir?
_ ...oui.
_Ou tu veux vivre mieux?

Je veux vivre mieux.

Ce genre de choses tu vois, les toutes petites vérités poignardantes. L'art de me faire réaliser les choses d'un seul coup sans vraiment y penser. Faire bondir mon coeur avec des vibrations.
Il y a des gens qui vous marquent à vie même s'il n'y a pas entre vous "d'histoire particulière".


merci

Mardi 27 mai 2008 à 18:34

Je veux appeler Paul et lui dire que je l'aime.
Que je l'aime lui à un point que je n'avais jamais atteind.
Et que je n'ai jamais été si amoureuse de lui
que j'aime quand il parle au futur à la première personne du pluriel sans faire exprès
Parc'qu'avec lui, avec lui seulement, ça ne m'effraie pas.

Je veux appeler Maxime et lui que j'aurai peut-être du comprendre
que je n'ai pas compris alors que j'avais compris. que je ne voulais juste pas comprendre.
Lui que oui, c'était fusionnel, et que c'était peut-être cet inavouable qui me plaisait.
Lui dire qu'on aurait finit par exploser de toutes façons.

Je veux appeler Kiba et Jyraiya pour leur dire que je ne veux plus les voir
parce que c'était très bien comme ça et que sans le vouloir je leur ai mentis.
Leur définir l'amitié. Qu'ils sachent un peu quand même.
Leur dire Adieu avec un point final qui jouerait le rôle de cadenas de mes souvenirs.

Je veux appeler Antoine et lui dire que maintenant je sais ce qui n'allait pas.
Lui dire qu'il vaut mieux m'appeler le jour pour avoir des réponses
et que c'était tout de même joli je crois.
Je m'en souviens comme d'un tableau d'impressionistes.

Je veux appeler Olivier et lui dire que le courant ne passera décidément jamais.
Qu'il a toujours été trop tard et que c'était bien fait pour nous.
Lui dire que je ne lui en veux plus mais je ne recommencerais jamais.

Je veux appeler Clément et lui reparler pendant des heures.
Lui dire que j'aurai du avoir moins peur et que ça aurait vraiment pu être bien
si on avait été un peu différents, Que mine de rien,
C'est peut-être ben grâce à lui que je vis ce que je vis maintenant.

A blue dream.

Je veux appeler Raphaël et lui dire qu'on a bien fait.
Que rien ne vaut ce qu'on a réussis à faire de nous trois maintenant.
Lui répéter encore qu'il sera le parrain Che.

Je veux appeler Thomas et lui demander de se souvenir de moi une seconde.
Lui dire que moi je me souviens et que je voulais signer comme lui,
lui qui signait comme ma mère.
Lui dire que ces lèvres ne me manquent pas.

Je veux appeler Thibault et Etienne pour leur dire qu'on aurait mal tourné
et qu'on ne fait pas le coup des demis-frères à une fille de divorcés.

Je veux appeler Florian et lui dire que je regrette de ne m'être pas souvenue.
De l'avoir laissé quand il avait besoin de moi.
Lui demander pardon d'avoir laisser ses lettres se recouvrir de poussières.

Je veux appeler Rémi. Petit rémi aux cheveux blonds et aux yeux clairs.
Lui sourire des mots et lui rappeler qu'on s'est embrassés sur la bouche par curiosité.
Lui dire que je regarde encore mes mains humides briller au soleil.


Look.
Il parait que chaque histoire a une morale.
Ma vie est un Apologue que je ne comprend pas.

Mercredi 21 mai 2008 à 18:12


(bloglaurel)

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