Lundi 30 avril 2007 à 20:58

Eno elle a les cheveux rouges, oranges. Et puis tout courts.
et ça lui va trop bien. Elle a la classe. Et elle est tombée amoureuse. Elle en reste par terre, et puis ça la rend belle.

Audrey elle a acheté un haut vert en cadeau d'anniversaire à sa soeur et elle renvoie des sms à des gens partis qu'elle veut voir revenir. elle D'. Parce que son coeur s'éteind et s'allume. ça fait noël. Mais elle reste vivante.

Raphaël il jubile pasque ce soir ya une soirée spéciale Kaamelot, et il a un super cadeau pour sa correspondante allemande.Et puis il a trop la pêche en ce moment, j'aime bien quand il sourit et qu'il se met à rire pour rien.

Maxime, il est un artiste et tout et tout. En + lui aussi il est pas mal comme modèle. Pour le dessin et les photos. Il a des yeux qui s'allument et des grandes mains toutes belles.

Paul il ressemble à L de death note, et y a des "Sukyo" écrit partout. Paul il est joli gârçon, et son lapin il s'appelle Fifi. Même si c'est un mâle.

Luc il veut que je mette une photo de lui "trop la classe qui joue dla guitare" avec écrit "Luc il roxx". Ouai c'est vrai quoi, Luc il roxx.
Y a pilip, qui demain matin va vendre du muguet, et rémi qui prend des trop belles photos.
Et tous les autres.


Dimanche 22 avril 2007 à 14:23

Catégorie "les gens du monde".
Allons-y je suis lancée.
Après tout c'est ma vie ici.
Alors jfais ce que je veux.
(Même s'il va m'engueler pour la photo.)

Maxime, il a été mon voisin de classe pendant pas mal de temps, tout le second trimestre.
C'est surtout grace à ça qu'on s'est vraiment parlé.
Avant il conaissait plus Audrey. au début de l'année "ouai, quand y avait que moi qui était intégrée" comme elle dirait. =)
Maxime c'est peu le grand garçon, au cheveux longs, vous savez bien, avec des jeans tout gros et des chaussures de skate. (Avec des scratchhh! ça déchire...ha ha!)
Il fait de la guitare depuis...longtemps. Il arrive à jouer
ça
Donc oui, il se débrouille.
Il fait aussi du piano, moi j'étais trop impressionée, mais il dit avoir joué "le plus facile morceau du monde" donc bon...
Modeste, modeste.
Il m'a fait la super blague de l'alumette qui brule deux fois , et j'en garde une trace sur l'avant bras gauche. ça ressemble à un grain de beauté.
Il fume. Mais c'est ça la vie.
Il connait un super coin près de la Seine. Et il aime pas les milshake Vanille. (et ouai, ça craint...)
Maxime, avec Audrey, ce qu'on adore, c'est qu'il rigole à toutes nos blagues. Et faut dire que ça, ça fait chaud au coeur.^^
Il s'énerve pas, il se bat juste avec Paul. C'est marrant, on trouve^^.
Il prend le bus et il sait jamais avec quelle couleur écrire sur msn.
Et il a mangé la moitié d'un de mes petits suisses...Parfum abricot....
Il est le genre de garçon qui vit la musique. On verrait presque les notes dans ses yeux, et quand il prend une guitare elle devient comme un de ses membres. (Pas terrible c'est métaphore au niveau poétique....Jvous l'accorde) Comme une part de lui-même. (mieux là non?)
Maxime il est plus petit que moi de quelques mois et plus gands de quelques décimetres...
Il a des grandes mains et des petites allumettes. Les yeux marrons et un sourire "banane" (c'est pas moi qui l'ai dit, c'est Paul...). Un grand sourire rayonnant donc...=)
Il vous dira qu'il est moche. Et qu'il n'est beau sur aucune photo.
Moi je ne trouve pas.
Mais il parait que quand on apprécie quelqu'un on le voit différemment.
Qui sait?
Il voudrait être ingé-son.
Et puis il fait un groupe.
Et puis il a des soeurs.
Il est drole.(promis)
Il aime bien bob l'éponge (personne n'est parfait)
Et il voterait Besancenot.
'fIn voilà.
C'est Maximeuh!
Il est bien moi jdit =).Il roxx


Dimanche 22 avril 2007 à 13:51

"Tu t'appelles   Audrey  , tu as maintenant 15ans.
A vrai dire, tu es née le  21avril  1991.
Deuxième enfant sortie du ventre de ta mère.
Maintenant tu as grandis, tu es brune, grande et jolie. Je crois même que tu en faus chavirer le coeur de certains.
   Audrey ,tu parles peu de toi, il faut aller te chercher au fond de toi-même pour que tu te livres.
Tu apprivoises le temps, tu le maîtrises, il te donne ce qu'il faut et tu sais l'acceuillir.
Il en faut pas mal, du temps, pour apprendre à te connaître.
Tu parrais simple, souriante, naturelle. On a envie d'aller vers toi. Mais tu es compliquée toi aussi. Tu te caches, mais même derrière ton masque tu es jolie. Sache-le. On ne sait jamais assez.
Tu as été amoureuse, ou bien tu l'es toujours; je dois avouer que sur ce point je ne sais plus trop.
Parce que tu n'en parles pas. Toujours est-il que lui aussi t'aimais. Car lui en parlais.
Vous vous aimiez trop fort, trop violemment.
Crois, il y en aura d'autres. Tu mérites le meilleur.
Tu es spontannée mais tu sais aussi te taire.
Tu es surement beaucoup plus raisonnable que moi. Plus sensée.   Audrey ,tu aurai pu être la conscience de Pinocchio^^, mais tu l'aurais accompagné dans le ventre de la baleine. Tu ne laisseras tomber personne, même si toi on te délaisse, même si on ne fait plus attention à toi, tu ne t'en iras jamais. C'est comme ça que tu aimes, c'est comme ça que tu t'attaches.
Tu as les yeux qui brillent et les souvenirs qui s'y reflètent. Tout pour moi, tout pour le monde.
Tu n'imagines pas ton importance.
Le mot pour rire, l'expression qu'il faut, le geste qui sauve. Et ton sourire.
Menfin...passons.
T'as le coeur blanc, l'âme pure, lavée de tout pêché, mais çà et là tachée de fautes.
Il faut te reconstruire même si ton royaume s'effondre. A toi de résister.
Pétillante, joyeux, joie de vivre, puissance, lumière, espoir.
Je suis fière de ce que tu es.
J'ai confiance en ce que tu deviendras."
                                                                                                                    Anko.
                                                                                                            2 octobre 2006.
                                                                                                                      Notre Dame
.

Sauf que maintenant tu as 16ans. Que t'a encore plus grandit et que même si sous ton toît y a une tempête toi tu reste debout.
Maintenant tu roxx à peu près en tout. Les cours, la guitare, la phylosophie de la vie, l'humour, et la couleur des murs de ta chambre.
Des fois jfais pas comme il faut, des fois j'ai peur d'en faire trop ou pas assez. Souvent t'es déçue et j'arrive parfois pas à m'expliquer clairement.
Souvent tu me sauves le moral. Tu restes un anti-dépresseur excellent =).
Et jme suis rendue compte, qu'on avait grandit ensemble.
C'est bizarre. Je trouve.
De la 5e à la 2nde. C'est là où on évolue.
Et puis on était toutes les trois.
Voilà, maintenant on s'est trouvées a peu près. On a évolué ensemble. La classe :D
J'hésitais à t'envoyer tout ça par mail. Seulement, j'ai pas eu le temps, et ça t'aurai fait bizarre. Parce que ton anniversaire c'était hier. Du coup je t'ai justé rédigé un petit truc et j'ai cliqué sur "envoyer."
Le vrai truc c'est là. C'est avec le coeur. C'est au yeux du monde.
Bon anniversaire Audrey.

Vendredi 23 mars 2007 à 20:27

Et les enfants qui crévent de faim,et les femmes brulées à l'acide,et les arbres en amazonie déracinés,et la non reproduction de l'escargot d'andalousie,et les guerres civiles,et tout ce qu'on voit aux infos,et surtout la vraie réalité qu'on nous cache...Et bah j'men fou ! Moi j'ai d'autres soucis,ok !! J'ai un bouton qui pousse là,et puis aussi j'ai presque plus de parfum mûre,et Surtout : mon chat (est con,et le ciel est bleu) fout des poils blancs sur tous mes habits noirs !! (hannn la crise héé)  Yum

 "Si tu avais un fusil à la place des yeux, y a longtemps que tu nous aurais tous tués" cette phrase avait traumatisé notre pauvre enfant,elle ne s'était pas vu grandir, mais elle comprenait très bien ces mots.Elle savait que oui, avec une arme à la place des yeux,elle aura tué beaucoup de monde, elle savait que si elle avait eu cette arme, il ne resterait pas grand chose de l'humanité. Piou

On aurait gagner la guerre tous les deux avec notre amour insolent, à vaincre le monde avec nos mots malsains. On a tué des gens tu t'en souviens. Des meurtres sur la conscience. Des droites en pleine gueule, des mâchoires décollées. Du sang sur ma robe du sang sur tes dents. Et des cuites à l'absinthe dans la chambre des parents. Sauter sur leur lits, danser, se toucher, tout casser, fumer des cigares et se casser. On aurait gagner la guerre avec notre amour violent. Faire honte aux parents quand on baisait trop fort. Du sperme sur tes draps, du sperme sur mes bas. Ca ce sait bien que c'est tout faux ce qu'on nous dit. On s'en fou, ils s'en foutent. Tout le monde s'en fou. Dieu-me-tripote

J'ai mis du rouge à lèvre. J'en aime le goût et la couleur. Essuyé par le revers de la main il laisse une trace bancale sur la joue. J'hante les lumières de la ville la nuit, ne fait pas gaffe aux routes ni aux klaxons qui me le reprochent. Qu'il aille se faire foutre. J'ectoplasmise sans alibi, transparent aux autres. Un chemin n'a pas besoin de point de départ ni d'arrivé pour exister. Il est des nuit sans sens. Abstract Primate

J'ai fini par comprendre que j'arriverai pas à te remplacer, ni toi ni les rêves qu'on avait.
Ca m'a foutu le blues, je crois.

Voir que finalement c'était toi qui gagnais cette manche.
La manche des souvenirs. Yuki no hana

C'est décidé j'arette de fumer de la main droite 
                                                                  
   le pacifiste inconnu

Et puis il y a ces soir où tu vas très bien mais tu sais pas pourquoi. Alors tu cherches un peu et tu te dis que il y à ça et ça qui va pas trop, mais c'était pas à ça que tu pensais, mais maintenant t'y penses quand même. Ces échecs qui te griffent et qui s'accroche à ton pull comme des ronces, ces échecs qui ont peut être marqué plus où moins ta vie. Mais en fin de compte, c'est pas ces echecs qui te rendent mélancolique ce soir.       amlyn

Mais tout ça c'était avant le drame, bien entendu. Juste avant... Batman. Et ouais. Batman. Pourquoi Batman? Parce que c'est un usurpateur. Un traitre. Un malandrin. Et que personne ne le dit. Mais c'est fini, je vais parler, le monde doit savoir faut que ça sorte. En effet, Batman n'est pas un super-héros. Je sais. Je comprend. Moi aussi, au début. Puis on fait avec, la vie reprend ses droits. Mais pourtant la vérité est là, moche. Batman n'est pas un super-héros. Juste un travesti au torticoli perpetuel. Parce que Batman, bah il a pas de super-pouvoirs. Rien. Nada. Nichts. Nothing. Il a des gadgets, ouais, ok. Super. Un costume gris et noir super sexy, ok toujours. Un acolyte homosexuel et fétichiste, pareil, je dis pas le contraire. Un majordome. Ouais. Mais ils sont ou les super-pouvoirs ? Et ben voilà.
Le refuseur

Pourquoi continuer alors ? Je n'aurai qu'à payer l'addition et tirer ma révérence, mais il y'a cette sensation qui revient et m'empêche d'attendre mon but salvateur, la sortie. On ne peut pas m'en sortir de force et moi tel un alcoolique je continu de boire ses paroles, ses beaux mots, ses états d'âmes. Le tout étant, et c'est là le pire, sincère. C'est cette sincérité qu'elle a désormais acquis qui m'empêche de décrocher, une fois pour toute et de foutre le camp.  Kent

Il y en a tellement des gens géniaux dont les idées m'intéressent.
Il y en a tellement que je ne conaitrais jamais.
Et puis y a en a tant à découvrir dans ce monde.
Chaque jour jme rend compte
que y a des gens trop bien tout proches de moi,
que j'avais pas vus avant.
Je pense à Paul.
Et c'est comme ça.
C'est trop cool ce genre de découverte.
ça redonne espoir un peu.
Un sourire, un éclat de rire, et puis on oublie le pire.
Me voilà qui fait des rime.
A croire que c'est toujours comme ça quand je déprime.
*va se pendre avec ses lacets*

Lundi 29 janvier 2007 à 17:22

C'est un article difficile. Pour moi et pour toi. Pitié aucun jugement. Mais depuis le temps que tu l'attends...Je ne souhaite pas remuer le couteau dans la plaie. Juste te montrer que je comprends. Et te rappeler que ça m'est arrivé à moi aussi. J'ai encore un coeur tu sais, et je m'en veux d'avoir fait tant de mal au tiens. Pardon.
Mais je sais bien, que tu en trouveras une autre, et que tout reviendra. Et que toi, tu fais partis de ceux qui ont un avenir, et qui ont aussi la rare possibilité, capacité, volonté, de réaliser leurs rêves.


"Oh mon dieu comme j'ai froid" pensa-t-il.
Il n'avait certes jamais vraiment cru en Dieu, mais c'était surtout sa mère qui y croyait. A chaque fois qu'il retirait l'image de la vierge de son bureau, elle était de retour le lendemain. Sa mère l'aimait, et elle voulait que Dieu le protège. Que Dieu le bénisse.
Il, c'est Antoine.
Et en ce jour il avait froid. Une demoiselle avait gelé son coeur. Et il avait beau retourner la situation dans tous les sens, il ne comprenait pas. Il ne comprenait plus rien, il était perdu.
 Son aimée de l'était plus. Elle ne l'aimait plus. Et cette phrase comme un poignard, tournait dans sa tête et dans son coeur. Oh Dieu qu'il souffrait...

Il était tombé amoureux d'elle en lisant ces écrits. Elle écrivait bien, vraiment.
Elle avait créé sur internet ce qu'on appelle un blog. Et les mots qui s'y trouvaient le touchaient plus que tout autres.
Elle était dans sa classe depuis deux ans déjà, et jusqu'à maintenant il ne l'avait jamais vraiment remarquée.
Elle s'appelait morgane.
Antoine était fan de rammstein. Il  avait laissé pas mal de commentaires sur le blog de larme2joie. et comme pour lui montrer qu'elle les avaient lus, le lendemain, morgane lui demanda de lui prêter un de ses cd de rammstein... il n'aurait jamais pu refuser.
elle ne savait pas encore qu'il l'aimait. ni qu'elle l'aimait.
ça c'est fait en douceur, grace à cette sublime invention que l'on nomme msn.
Jusqu'à ce que ce soit la veille des vacances. Morgane avoua ce jour-ci à sa meilleure amie que surement, elle était amoureuse d'Antoine et elle avait peur qu'il lui manque pendant les vacances.
Le soir même sur msn.
Il lui expliqua qu'il avait un problème. " je t'aime mais je sais absolument pas comment te le dire". Le coeur de la jeune fille a bondit dans sa poitrine à cet instant, elle souriait seule devant son écran.
Et voilà. Je crois que c'est comme ça qu'ils sont "sortis ensemble".
Ils avaient tous deux convenu qu'il fallait à tout prix qu'ils se revoient avant la rentrée.
Ce qu'ils ont fait.
Il y avait, à égale distance de leur maison respective, un parc appelé Talweg.
C'est là qu'ils se sont donnés rendez vous.
Sur un petit mur de pierre.
Morgane avait très peur, mais elle y est allée...il le fallait.
Ils sont restés assis sur ce petit muret pendant plusieurs heures. A parler de tout et de rien, admirant le paysage. Quelques instants de silence ponctuaient leur discours.
Ils s'aimaient. Le petit muret était situé en haut d'une coline de pelouse, et à eux deux, ils avait l'impression de tout gouverner.
Leur premier baiser ce fut dans la précipitation. Elle, avait déjà embrassé un garçon mais là c'était différente, parce qu'il y avait beaucoup d'amour.
Ce baiser là fut donc raté. Comme la plupart de tous les premiers baisers =).
Et elle repartit en courant, parce qu'elle était en retard.

Ils ne se voyaient qu'en dehors des cours, les mercredis après midi surtout.
Ils allaient plutôt chez lui.
Et au fil des jours, ils s'attachèrent de plus en plus.
Ah! si vous saviez comme ils s'aimaient...
Morgane n'avait pas vraiment une vie de rêve, dans sa maison les meubles tremblaient et entre ses murs il y avait une tension permanente. Elle n'aimait pas ça.
Mais elle était tombée amoureuse d'antoine.
Tombée amoureuse...mais ça a été, sur un matelas de plume. Mais n'était-elle pas allergique aux plumes? Non, là c'était différent, ces plumes là étaient celles d'un ange.
Antoine et Morgane passaient donc leurs mercredis après-midi dans les bras l'un de l'autre. Subjugués par cet autre être à qui ils s'étaient tant attachés.
Ils s'aimaient vraiment vous savez, Ils étaient devenus intouchables. Ils flottaient perpetuellement dans les airs. Ils s'aimaient si fort...si fort.

Les semaines passèrent, et sur le parquet de plus en plus de vêtements s'étallaient pendant leurs quelques heures passées ensemble.
Mais vous savez surement ce que c'est, de toucher la peau de l'autre comme si elle était la votre. Serrés l'un contre l'autre, ils mélangeaient leurs odeurs, leurs rêves, s'inventaient un avenir. Dans ces moments là ils ne craignaient plus rien. Comme on dit, ils s'aimaient.
Ils se respiraient l'un l'autre, se parlaient d'un coup d'oeil complice, s'embrassaient sans raison.
au fur et à mesure ils parlaient de moins en moins, laissant ainsi agir le langage du corps et des gestes. Des gestes lents en guise de mots, des caresses pleines de sentiments.
Dans tout ce qu'ils ont vécus rien n'était faux. Leurs sensations étaient pures, leur intentions aussi. Ils avaient confiance l'un en l'autre.
Ils avaient simplement rencontré l'amour. Le premier, le fort. Celui qui vous aggripe le coeur et vous bouleverse jusqu'à vous en arracher des larmes. L'amour est un animal sauvage! ô combien!...

Ce soir là, Antoine se rappelait tout ça, seul dans sa chambre. Dans cette même chambre où elle s'était déshabillée, où il avait vainement tenté de la dessiner. Il regardait par la fenêtre. Et il la revoyait, elle. Acoudée à la fenêtre, le visage tourné vers les cieux. Elle respirait, et il la trouvait belle.
Mais elle n'était plus là, et ni serait surement jamais plus.
Il comprenait maintenant, que la souffrance de l'amour était des pires,et que toutes ces conneries sur les coeurs brisés comme on en voit dans les films n'en étaient pas. Il avait mal, et lui qui ne pleurait jamais habituellement, ces derniers jours; on pouvait voir une perpétuelle pluie ruisseler sur ses joues.
Il pleurait comme un enfant, comme un homme. Il pleurait d'amour. Il pleurait morgane.

Mais peut-être faudrait-il vous dire ce qui a brisé son coeur? C'est elle. Evidemment, vous l'aviez deviné...
Comment-a-t-elle enfoncé le poignard dans son âme? Brutallement.
Ils étaient ensemble depuis environ quatre mois et demi, et nous étions en pleins mois d'août. Les grandes vacances. Ils s'étaient téléphonés, elle lui avait écrit. Pleins de tout ces mots d'amours. Mais voilà.
Il ne sait pas vraiment pourquoi. Pendant quelques temps elle n'a plus voulu lui parler.
Elle lui avait encore écrit une lettre. Et elle ne voulait pas lui dire quoique ce soit tant qu'il ne l'aurait pas lue. Alors l'impatience d'Antoine était à son comble quand il arriva enfin chez lui et qu'il ouvrit l'envellope où se trouvait la lettre promise.
Il savait que cette lettre contenait quelque chose d'important, quelque chose que morgane n'aurait pas pu dire si bien avec des mots dits. Des mots réels.
Mais qu'elle fut le chox lorsqu'il...lorsqu'il vu les premières lettres.
En effet, morgane écrivait bien. Si bien qu'elle en faisait extrement mal.
Antoine avait pourtant 15ans, mais il s'effondra. Sur place, littéralement.
Dans cette lettre, elle lui expliquait. Que tout était finit, et qu'elle ne l'aimait plus.
Et il ne comprenait pas, et il avait mal, putain de douleurs en plein dans son ventre. Et les larmes depuis longtemps oubliées coulaient en abondance sur son visage meurtris.
Oh dieu comme l'amour nous blesse...

Et morgane n'a pas voulu le revoir, elle a tout fait pour l'éviter. Elle l'a laissé seul dans son sang, seul dans ses sanglots. Elle l'a abandonné après lui avoir tout donné, après tout ce qu'il lui avait offert.
Mais non, vraiment, il ne comprenait pas! Tout allait si bien! Tout était si bien, c'était si beau, si bon, si doux." Pourquoi, pourquoi, pourquoi..." Et ses sanglots ne s'apaisaient pas. Au contraire.
Très vite il ne mangea plus, ne but plus, perdit son goût pour le dessin.
Morgane n'était aparemment pas si bien que ça. Elle le laissait pourir au milieu de ses souvenirs. De leurs souvenirs!
Il l'aimait encore de toute son âme et il ne comprenait pas. ça n'aurait pas du se passer comme ça! Pas si vite, pas si violemment.
Ils avaient tout prévus, ils auraient du avoir un chat et un enfant, ou deux. Il avait fait tant de projets. Mais il ne faisait visiblement plus parti de ses projets à elle. Et elle ne lui accordait pas même une parole, pas même un regard.
Et c'était ça le pire: c'était qui lui faisait le plus de mal.
Il n'avait pas eu le choix, il n'avait pas eu de deuxieme chance, il ne voyait pas où il s'était trompé. C'était elle qui avait décidé toute seule.
Bon sang quelle égoïste! Cette fille qu'il aimait tant, cette fille qui l'aimait tant...L'aimait.
Et il pleurait, il pleurait. Il avait cessé de vivre...

Antoine s'est lentement relevé. Il entrait dans un Lycée d'artiste. Un peu grace à elle, elle l'avait inspiré pour la plupart de ses dessins. Mais le talent ce n'était pas elle qui lui avait donné. Il s'en sortirai, il le fallait. Sans elle.

Entschuldigung.
 "Die Liebe ist ein wildes tier.
Will sie die Warheit sagen.
Gott weiss ich kann kein Engle sein..."

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