Jeudi 7 décembre 2006 à 21:46

Il veut sortir ce soir. Parce qu'il ne va pas vraiment bien. Il faut qu'il fasse la fête, qu'il oublie un peu le monde, tout ça...
Il est resté longtemps à choisir. Il faut s'habiller correctement quand on sort.
Il a troqué son visage dépressif et ses yeux rouges contre un joli masque coloré. Il a choisis celui qui le rend beau.
Parce qu'il est beau oui, et il le sais. Je l'aime.
Il a pris son masque et l'a positioné sur son visage.
Il rayonnait.
Il a descendu les escaliers le plus silencieusement possible. Parce que même le bois mort souffre quand on marche dessus.
Il sait ce que ça fait que d'être écrasé.
Mais ce soir il a son masque, il ne craint personne. Il n'est pas lui.
Il a refermé la porte de la maison sans réveiller personne.
Heureux d'être sortit de chez lui.
Il se rend à la fête. Et il marche comme un bel homme.
Il en a l'allure.
Mais lui il sait, qu'il est détestable. Qu'importe; ce soir il aimera, et on l'aimera. Il fait si bien l'amour avec ce masque.Il le sait.
Il y a pleins de belles demoiselles, elles lui sourient et se collent à lui.
Elle sont sucrées les filles. Il aime tout ces parfums d'enfants.
Elles lui disent qu'il est beau. Il remercie son masque, et s'embellit encore.
La suite eu une odeur de fumée et un semblant de seringue.
                                    .Extase.
Il a fait trois fois l'amour et a courru nu sous la pluie.
Mais s'y sont mélées ses larmes. Il était beau. Il n'était pas lui. On l'aimait.

Et puis le jour s'est levé. Il est rentré chez lui. Revenu dans sa peau, il a laissé choir son masque pour dormir.
Sentant encore la sueur et le parfum de femme.
Il s'est endormit.
Fin de la nuit des masques.
Demain il recommencera.

Jeudi 7 décembre 2006 à 21:24

Il y a ces bruits de pas et cette présence dans mon dos.
Il y a le souffle de cette respiration et l'aodeur d'un être humain.
Il y a la chair de poule qui se déclenche sur ma peau et mes jambes qui tremblent.
Il y a cette sensation inconnue et cette peur insensée qui me prend au ventre.
Il y a cette pièce pourtant vide mais où quelqu'un chuchote.
Il y a cette envellope vide qu'est mon corps et en son fond les quelques miettes de moi.
Il y a mon âme qui s'envole et mon coeur qui ne bas plus.
Il y a cet échappatoire, cette issue qui vous est invisible.
Et il y a tout ces autres dont vous semblez ignorer l'existence .

["Si vous les voyez ils vous voient."]

Jeudi 7 décembre 2006 à 21:19

Une cage de brume dont les bareaux sont de pluie-stop-
Tombent des nuages ces quelques gouttes qui sont mes larmes -stop-
Je suis désormais prise au piège -stop- tout comme ces vulgaires souris -stop-
Par ma propre initiative me voilà piégée -stop-
Mais m'aurait-ont forcée sans que je ne m'en rende compte? -stop-
Me voilà enfermée dans un monde que j'apprivoise -stop- pour vivre au jour le jour -stop- car demain ne viendra peut-être pas -stop-
Enfermée dans un monde que je n'ai pas choisis -stop-
Mais où je me contente -stop-
Un soir je viendrais -stop-
Alors gardez-moi une place -stop-
Pour moi et pour vos rêves
-les rêves ne doivent pas être stoppés-

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