Mardi 26 décembre 2006 à 14:12

Je suppose que vous aussi ça vous est déjà arrivé.
De penser que tout ça n'existe pas.
Que ce n'est que le fruit de votre imagination.
Que les gens autour de vous sont là uniquement parce que votre inconscient à bien voulu les créer.
Que vous êtes une expérience, qu'en fait vous êtes allongés dans une salle et qu'on fait venir tout ces mirages pour étudier vos réactions.
Que toutes ces choses qui vous entourent sont un programme informatique, que vous un sims ou le simple personnage d'un film.
Ou que toute votre vie est un rêve et qu'un, jour vous vous réveillerez "ah merde jme suis fait autant chier pour un truc que j'ai juste rêvé!"
On verra bien.
ça strouve y a plein de gens qui se suicident en passant que tout ça n'est juste pas réel...

Lundi 25 décembre 2006 à 11:35

Je ne vais pas épiloguer sur Noël hein?
Vous savez bien que j'aime pas trop ça. 'Fin avant j'aimais bien. Quand il y avait une grande famille autour d'une table couverte d'huitres, d'escargots, de foie gras et de champagne dont j'admirais les bulles.
Quand on me disait d'aller dormir à 22h pour me réveiller deux heures plus tard "le père Noël est passé!" Et que moi toute petite avec les autres enfants, on étaient perdus au milieu des paquets. On avait les yeux brillants et on déchirait sauvagemment ce papier cadeau qui cachait tout nos trésors.
Après ce papier là, on le mettait au feu, et ça faisait des flammes vertes, bleues...
Mais maintenant je n'aime plus trop. Les vrais Noël je ne les aiment pas. Ceux où il faut être bien habillés, maquillées pour certaines, Ceux où ça fait mauvais genre de ne pas porter le sourire.
Je devrais aimer pourtant. ça part d'un bon principe, le jour de Noël tout va bien, on oublie les problèmes et les adultes se saoulent doucement au champagne. Mais non. J'aime pas.
Pourtant l'année dernière c'était bien.
C'était pas un Noël normal. On l'a fêté le 23 au soir. Et le 24 j'ai juste discuté avec un...(ange?) jeune garçon qui était devenu un homme pendant quatre ou cinq heures.
Sur une dizaine de personne, seulement trois étaient éveillées et puis à minuit, on a stoppé notre discution, ma tante est venue nous chercher pour qu'on vienne admirer le sapin, les bougies, la neige dehors. Noël.
C'était simple, j'étais en jean avec un pull des plus simples. Et je souriais vraiment, les yeux mouillés.
Et merde...
Je ne voulais pas épiloguer sur Noël...Raté

A la base je voulais juste dire que...Bon ba voilà j'ai oublié....
-_-

Samedi 23 décembre 2006 à 20:51

"Vous vous rendez compte, qu'elle porte tout ce qu'elle a?" [dixit Audrey]


Oui, en effet. Une vieille valise, un sac en plastique dont le fond a viré marron.
Des cheveux sales, un air fatigué, une odeur de pauvreté et quelques milliers de rides.
Elle marche le dos courbé sans pouvoir lever la tête.
On la bouscule ou on s'écarte de son chemin.
Surprise, en voyant cette incarnation de la déchéance en pleine rue commerciale.
Elle est vieille et elle a surement beaucoup vécu.
Vu son état, elle ne doit pas en être à son premier hiver dans la rue.
On suppose qu'elle a froid, et que ça fait longtemps qu'elle n'a pas pris une douche.
Elle ne sent pas bon non. Et elle est seule.
Est-ce-qu'elle a une famille? Des amis? est-ce-qu'elle a faim?
Et quel âge a-t-elle pour rester dehors sans en mourir à cette période de l'année?
Elle traine des pieds, n'a pas de toit.
Sa solitude la crève.
Elle marche pour avoir plus chaud elle transpire mais elle ne le sent plus. Elle ne sent plus rien, elle ne voit plus personne. Elle ne veut pas mourir, pas maintenant.
Mais au fond d'elle même elle sait bien, qu'elle ne s'en sortira pas.
Et qui sait.
Peut-être la mort viendra-t-elle combler sa solitude durant cette nuit de noël.
Après tout, ils ont dit que les températures seraient bel et bien négatives.
Elle ne verra jamais 2007.

Et elle mourra puante, seule et vieille, près d'un centre commercial parisien.         

Samedi 23 décembre 2006 à 19:49

Il y a des gens, vous savez, qui vous volent vos idées, vos maux, vos talents.
Et vous ne le savez pas.
Vous qui faites de la photo, imaginez combien de personnes ont volé vos images pour mettre leur nom en dessous.
Après tout, ils ne risquent rien. Rien que des compliments. Puisque personne ne vous connait du côté de chez eux.
Vous aussi vous êtes
futiles.
On vous plagie. Et vous n'en savez rien.
Seulement ça devient plus embêtant lorsque vous savez.
Qu'on vous vole. Non pas ce qui vous appartient, mais ce qui vous incarne.
Un mot, une idée, un dessin.
C'est facile à prendre, facile à s'attribuer.
Et on pourra toujours accuser le hasard.
Alors bien sur! Bien sur certains crieront à l'égoïsme! Certains feront les louanges du partage.
Mais ils le confondent avec le vol.
Le pire, il me semble, c'est que certains voleurs ne savent pas qu'ils en sont.
Peut-être en suis-je parfois...
On cherche toujours de l'inspiration, quelle qu'elle soit.
Oui menfin...de là à user du Ctrl +V ou des synonymes juste pour faire croire que...
Merci bien.
Mais ça me mets les nerfs à vifs.

Vendredi 22 décembre 2006 à 21:51

Ces mots ci sont les miens.
Et ils vous parviennent par une voie,
Qui n'est pas la mienne mais celle de mes mains
Courage à votre coeur saura-t-il supporter
La haine et la douleur que mon âme a porté?
Voici pour vous mes vers mais aussi mes souffrances.
Je nie être l'enfer encore moins l'espérance.
Mais laissant vos regards parcourir quelques lignes
De mes tristes paroles, de mes chagrins d'antant,
Peut être serez-vous touchés, je l'imagine.
Plus tard vous apprendrez ce qui m'inspire tant.

Je ne suis plus enfant depuis quelques années.
La couleur de mon sang n'a pourtant pas changée.
Et j'espère en mon coeur atteindre le repos.
Cette courte vie m'abime,
J'entend craquer mes os.

Car au creux de mon coeur griffe un lion sauvage,
Me lacérant la peau, laissant sur mon visage
De profondes cicatrices dont la beauté rayonne                                                 image: par mo. dans Cherbourg
Tout près de mon sourires que les larmes sillonent.

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