Dimanche 7 janvier 2007 à 16:02

" Il était une fois,une petite fille perdue...mais qui n'a jamais eu peur du noir. "
Vous savez, elle faisait partie de ces enfants qui ont connus la vie un peu trop tôt.
Que leurs parents on sortis du rose pour les déposer face au noir.
Alors elle ne le craignait pas, elle ne craignait ni l'inconnu, ni l'infinit.
On l'avait fait grandir en noir et blanc, entre l'amour et la haine. Au milieu de deux être dont l'union est fragile. Son nid s'était fait dans l'instable.
Elle était donc perdue, mais elle n'avait jamais su ce qui se passerait plus tard.
Elle avait toujours vécu dans l'imprévu. ET par conséquent, elle n'avait pas peur du noir.
Ses craintes étaient plus élaborée.
Dans son univers en noir et blanc il y a avait les mariages et la mort.
La mort.
O seigneur! si vous saviez combien de prières elle vous a adressées! Et combien elle attendait vos réponses et votre aide.
Mais non. Vous ne répondiez pas. Et son chemin s'enfonçait dans les ténèbres, puisque vous ne lui accordiez pas votre lumière. Elle a cessé de croire en vous. Elle conaissait votre existence, mais ne la voyait plus de la même manière.
Vous avez perdu un de vos enfants.
Alors notre demoiselle a grandit, entre effort et echec. Entre joie et peine.
Comme chacun d'entre nous. Un peu plus violement seulement.
Et puis elle a rencontré sa moitié. Une autre jeune fille pas tout à fait comme elle. Mais avec qui tout était plus simple. A elles deux elles étaient une.
Et elles étaient bien.
Les crises de fou rire faisaient parties de leur quotidien, elles s'aimaient.
Beaucoup ne comprenait pas cet amour là, parce que peu le conaisse.
Mais qu'importe, elles étaient ensemble. Et tout devenait plus facile.
Elles ont traversé des tempêtes vous savez, toutes deux à demie-noyées sous leur larmes, elle ont séchés leur sanglots comme elles ont pu, avec la chaleur de leur coeur.
Histoire de ne pas rester à genoux. Histoire de se relever.
La vie en a frappée une, la mort une autre. Et à elles deux elles ont souffert, à elles deux elles ont cicatrisé.
Mais notre demoiselle s'est à nouveau retrouvée seule. Parce que son âme soeur là s'en est allée. Loin. Et les fou rires qui rallongeaient leur vie se sont peu à peu éloignés les uns des autres. Ils se firent plus rares, mais cependant toujours si fort.

Elle a grandit jusqu'à avoir 17ans aujourd'hui. Et elle n'a toujours pas peur du noir.
La vie lui a fait le cadeau de l'amour. Cette fois celui que tout le monde reconnait.
Elle a trouvé un garçon. Et un garçon l'a trouvé.
Et je ne sais pas si on peu être heureuse à 17ans. Quand on aime et que l'on ai aimée. Quand on a des cicatrices autour de coeur et du ciel dans le regard.
Quand on a une plume cachée au yeux de tous et un talent non reconnu.
Quand notre moitié est loin mais que la réussite nous souri.
J'espere que c'est possible. D'atteindre le bonheur en noir et blanc.
A travers le rideau bleu de ces larmes, en y pretant attention, on peut voir une clarté pure et blanche. Celle de son sourire plein d'humanité et d'insouciance.

Elle s'appelle Lolita, elle en est fière et elle rayonne.

Samedi 6 janvier 2007 à 21:05

En ce moment j'écris. A la main, avec papier et crayon.
J'écris dans un livre, une sorte de cahier dont la couverture est en dur.
Un receuil dont les pages sont blanches.
Et je les décore de mes mots, au crayon de couleur.
J'y dépose mes souvenirs, ceux qui me font rire ou pleurer.
Pas ceux qui sont utiles pour connaitre ma vie. Juste ceux que j'aime.
Ceux qui veulent vraiment dire quelque chose.
Et j'en ai presque une ampoule au doigt à écrire autant. Mais j'ai l'impression que ce que j'ai écrit est important. Et j'aime ça.
J'aime me relire comme si ces mots étaient ceux d'une autre.
Et en posant vos souvenirs sur du papier Messieurs-Dames, je vous jure que des milliers d'autres vous reviennent.
Et on se rend compte, que la nostalgie peut vraiment être dangeureuse. Elle est comme une lame. Trachante.
Et on voit aussi, qu'un simple petit détail, une chose à laquelle on ne prête pas attention peut s'avérer extremement importante par la suite.
Ce sont des mots dont tout le monde use, mais, vraiment, "on ne sait pas ce que la vie nous réserve".
Et poser ces moments que j'ai vécu, comme dans un film.  C'est un vrai bonheur.
Parce qu'on a beau avoir une vie apparemment simple, apparement comme tout le monde. On a tous une histoire incroyable. On a tous vécu des instants formidables. Ou terriblement dramatique.
Prenez n'importe quel individu dans la rue. Et je suis sure que s'il raconte sa vie, que se soit dans les moindres détails ou juste dans l'ensemble. Je suis persuadée qu'il y a un livre à écrire.
Et il est en effet, plus facile d'écrire ce qui s'est passé, de poser les faits sans avoir à les inventer. Plutôt que de créer une histoire à partir de sa propre imagination...
C'est beau je trouve, quand les souvenirs des autres deviennent les miens.


racontez moi vos vies.
Et je tenterais d'en faire un moins un article.
Mais en chacun de nous, il y a un film à faire...

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