Lundi 22 janvier 2007 à 17:27

J'aurai juste voulu qu'Il se souvienne. Ou bien qu'Il me réponde.
J'aimerais tant être un atome si vous saviez...
Au Lycée, aujourd'hui, on ma dit
"Mais Morgane jamais tu t'arrêtes?"
Audrey a répondu que si, que quand je déprimais c'était quelque chose aussi.
Et moi j'ai pensé à Chloé. (vous ne savez pas qui est Chloé? Très bien,mais est-ce-que j'ai l'air de m'en soucier?)
Mais j'ai continué à sourire.
On va tous mourir vous savez, moi j'aimerais être un atome;
Et j'aurai voulu qu'Il se souvienne, qu'Il me parle, qu'Il essaie au moins d'engager la conversation. Peut-être est-ce à moi de le faire.
Mais j'ai trop peur.
J'aurai bien voulu (pour passer le temps...),
j'aurai tant voulu, être un simple atome.

Dimanche 21 janvier 2007 à 16:50

Prends une autre route que celle qui t'étais destinée et ne crois plus les autres quand ils t'abaissent. Pour toutes les fois où moi je t'ai crue.
Pour chaque sourire que tu m'as donné, que par ma force tu oublie tes faiblesses
pour toutes les fois où tu t'écroules sous mes yeux.
Tu seras ce que tu veux être, Oh ce que tu veux être et rien d'autre puisqu'à présent je suis là pour effacer ton destin, je t'offre les pinceaux pour que tu le repeignes à ta guise.
Tu feras selon tes rêves et je serais là pour t'aider à les concrétiser.
Ce sera comme tu voudras, en minijupe avec les chaussettes hautes. Ton visage dégagé, l'esprit et la vision  libre. Tes longs cheveux rassemblés en chignon arnachiste un peu au dessus de ta nuque. Et tu mettras des talons si tu veux, on les feras silencieux, personne ne verras que tu triches. Et si tu veux rester discrete comme tu l'es, ce sera possible aussi. De simple sandales en toiles, des chaussures plates. Tu veux des tongs? Va pour des tongs. Marron avec des lacets qui montent le long de la cheville, daccord.
En minijupe avec de hautes chaussettes et...Pas de chaussettes? Daccord. Pas de chaussettes. Alors tes jambes nues et des lacets autour de tes chevilles. Oui c'est parfait.
Et tu verras que plus personnes ne t'empêcheras d'être. Tu pourras devenir comme tu voudras. Puisque maintenant je marche à tes côtés. A tes côtés...
Ne me regarde pas comme ça. Bien sur que ça ne mène à rien! Hey quoi?
Bien sur que ça en vaut quand même la peine!
Ce n'est pas parce qu'un rêve est inutile qu'on ne se doit pas de la réaliser vois tu?
Bien sur, bien sur que tu vois.
Allez trace ton chemin, je te couvre.


Samedi 20 janvier 2007 à 14:37

"Si tu gardes en toi cette image de moi, guillotine le prince, mets le feu au château"
Auteur inconnu.

Marion déposa le bouquet sur la table basse et alla chercher un vase dans sa chambre. Elle avait encore les yeux rouges malgré les 3heures qu'elle venait de passer dans le TGV. Elle libéra les fleurs de leur papier transparent et les disposa avec légereté dans le vase blanc. Puis elle se laissa choir dans le grand fauteuil beige.
Elle fixa le miroir en face d'elle. Elle avait une mine affreuse. Et très vite elle oublia son reflet et ne se vit plus. Elle le vit lui. Damien.
Marion n'avait jamais vraiment aimé les voyages mais elle aimait trop les gens. Et quand elle s'attachait, les liens étaient incassables. Ou presque.
Et elle le revoyait debout sur le quai, il l'avait longteps sérrée dans ses bras avant de la laisser partir. Elle avait attendu le dernier momebt pour monter dans le wagon.
Marion avait pris tres peu de bagages, une simple valise lui suffisait largement. Elle n'avais pas bespon de beaucoup de choses. Un appareil photo, deux jeans, un gilet, t-shirt, souvêtements. pour le reste elle se débrouillait sur place.
Pour une fois elle n'avais pas eu envie de partir. Elle aurait voulu rester avec lui dans le sud.
Avec le bruit des cigales, l'odeur de la lavande et la châleur dela Méditerrannée.
Assise dans son fauteil, elle ne savait même plus pourquoi elle était là.
Elle avait pleuré durant tout le trajet, ne parvenant ni à sécher ses joues trempées de larmes ni à effacer de son esprit cette vision de lui.
Elle avait voulu le revoir, une fois encore. Elle ne lui avait pas dit que ce serait la dernière mais Damien aussi avait pleuré. Il ne savit pas que c'était leur dernier aurevoir, leur ultime adieu.
Parce que Marion était malade, elle ne voulai pas finir sa vie dans une chambre d'hopital, gavée de pillules, d'intra-veineuse, de placebos et banché sr de multiples appareils qui lui indiqueraient l'heure à laquelle elle mourrait.
Les medecins lui avaient donnée un mois. Elle avait alors voyagé à travers toute la France pour s'excuser, pardonner ou juste rattraper le temps perdu.
Elle avait terminé son pélerinage par Damien. Et maintenant elle attendait que tout se termine; Il lui restait environ deux jours, et elle le sentait. Les fleurs de Damien sentaient très bon, très forts.
Marion avait l'impression de vieillir à toute vitesse, sans rien pour y faire...


                                                    Deux jours plus tards, les fleurs étaient fânées

Vous ne trouvez pas que c'est toujours la même chose? Une histoire d'amour à l'eau de rose, des fleurs, des larmes etc....
Moi si.
Va falloir que je me recycle.

Lundi 15 janvier 2007 à 21:52

Je ne pense pas comme les autres à ce qu'il parait. J'ai, voyez-vous, des idées différentes, une manière de penser qu'ils ne comprennent pas. Ma belle-mère dit "qu'elle n'a pas le tiroir"
Je me pose trop de questions, c'est peut-être ça. J'essaie vous savez, de comprendre l'utilité de chaque chose. Je ne sais plus très bien pour ou contre quoi je me bats. Mais je m'efforce chaque jour de trouver une raison à mon existence. Je ne supporte pas d'être inutile. Je ne cherche pas forcément à être reconnue mais juste à faire avancer les choses.
On nous parle d'orientation au Lycée. Et je cherche un des métiers les plus utiles.
Mais utiles à quoi?
Parce que non, je ne veux pas sauver la planète. Non, je ne cherche pas à sauver l'humanité. Ni à la détruire. Mais alors quoi? N'être utile qu'à soit même et à ceux qui nous entourent? Ou bien mener une vie sans autre but que notre propre bonheur, notre propre satisfaction? Ce serait ça alors la solution à tout? Ne vivre que pour soit?
Pitié dites moi que je fais fausse route.
Les autres s'en foutent, d'être utiles, d'être importants. Ils vivent pour eux.
Si c'est ça qu'il faut faire pour être bien alors...pourquoi pas.
Mais je n'y crois pas, voyez-vous, je n'y crois plus. C'est finit.
Je ne cherche pas la vie éternelle, et je ne suis pas de celles qui s'attristent de la mort d'un(e) inconnu(e). Je m'en fous. Voilà. J'en ai rien à foutre. J'ai, tout comme Yann, durcit mon coeur. Quelques endroits sont restées intacts, ils vous arrivent parfois de m'attendrir.
Mais vraiment, j'ai beau vous comprendre, comprendre les raisons de vos actes. Vous ne faites que céder à la facilité, et personne ne peut vous en vouloir. Il m'arrive de vous imiter.
Mais pour demain? Qu'est ce qu'on fera demain? Si la paix ne nous importe plus et que tout ce que l'on voudra c'est qu'on nous la foute?
Faut-il baisser les bras ou lever le poing pour se faire briser les doigts...
Mon Dieu.
J'essaie de me comprendre aussi, je crois bien être une des plus complexes. Je tente de vivre comme je le voudrais, mais je m'y perds.
Je triche avec tout le monde. On peut tricher avec tout le monde.
Même avec ceux qui disent avoir un sixième sens. Même avec ceux qui voient l'au delà.
Dites leur ce qu'ils veulent entendre, croyez-les quand ils vous mentent.
C'est si facile de plaire si vous saviez!
Mais je fatigue.
Je me fracasse pour des raisons qui me sont inconnues...L'instinct?
Toujours est-il que je demande si ça en valait vraiment la peine juste après m'être pris quelques dizaines de coups.
Mais vous savez quoi?
J'en ai marre.

Dimanche 14 janvier 2007 à 19:01

"J'ai fais la liste, de ce qu'on ne sera plus. Quand tu danses, y songes-tu?"
(Goldman)

Je sais.
Vous êtes déçus.
Que voulez vous.
ça nous arrive à tous.

.The end.

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