Dimanche 14 janvier 2007 à 14:07

Je ne pense pas que l'on puisse vivre avec les même gens toute notre vie.
Et depuis que je pense comme ça. La vie a perdu quelques couleurs.
On fait avec. Ou plutôt sans.

On laisse derrière nous des gens. A qui nous nous étions attachés et pour lesquels nos coeur ont pleuré lors de l'Adieu.
Il est toujours possible de se revoir. Bien sur, quand on veut on peut. Encore faut-il le vouloir.
Parce que oui, on se manque les uns les autres. On voudrait faire revenir le passé au présent.
Mais les années, les mois ou les jours qui nous ont séparés ont creusés entre nous d'immenses fossés.
Les sentez-vous? Lorsque l'on rit plus rarement ensemble, quand nos centres d'intérêts ne sont plus les mêmes. Quand on ne trouve  plus rien à dire alors qu'il faudrait parler.
Quand les silences ne sont plus reposant mais stressant...
Peut-être dans ces cas là faut-il laisser les choses où elles sont. Laisser le passé s'endormir doucement. Pour que nos souvenirs s'apaisent et
que les images que nous chérissons ne se salissent pas.
J'ai du mal à m'y résoudre moi vous savez....J'ai effectivement peur que l'on ai changé et que l'on ne s'entende plus. Mais je crains aussi d'oublier et de me faire tuer par les regrets.

                      Et "Rien n'est comme avant".

Après on peut aussi prier le destin, de se recroiser au hasard d'un centre commercial ou d'un cinéma. Pouvoir prendre un café, expliquer ce qui a changé et retrouver ces sensations depuis longtemps perdues. Quand on est bien ensemble. Et rien de plus.

Parce qu'il y a les retrouvailles enjouées, ou on se coupe la parole tant on a à se dire. Mais il y a aussi celles qui se font dans de simples sourires et qui sont suivies d'un silence de glace.
Et je crains celles-ci.

Vendredi 12 janvier 2007 à 21:09

Et je traine les pieds dans Paris, j'évite avec adresse chewing-gum et crotte de chien, "esquive caca" je zigzague entre les secretaires, les prostituées, les flics et les grands chefs d'entreprise. Je souris au clodos bourrés.
Il fait froid à Paname aujourd'hui. Je remonte mon col et rajuste la position de mon écharpe.
Je prend en photo un feu tricolore et j'allume une cigarette.
Il commence à faire nuit.
C'est bientôt l'heure du feu d'artifices.
J'arrive maintenant sur les champs. La foule s'y presse et j'admire, adossé contre un arbre savamment décoré, les pickpocket dont moi seul remarque la présence.
Un petite garçon s'est perdu et hurle "maman" en pleurant, il a les paupières toutes rouges et il ferme les yeux. La ferme petit, tu risques de te faire enlever.
Et vous voudriiez que je fasse quelque chose? Oh non. Il y a d'autres mères qui passent à côté de lui sans le regarder. Et vous voudriiez que moi je bouge. Hors de question. Il va bien finir par la retrouver sa mère.
A ça y est. Et elle l'engueule en plus! Décidemment, les gosses c'est pas pour moi... Je sors mon apareil et immortalise la gifle que le gamin se prend. Et on s'étonne que les ados se rebellent...
Je reprend ma marche à travers la population parisienne, ici il y a un groupe de filles à atebas accompagnés de garçon à dread. Ils sont beau tiens. Une des filles ressemble à l'impératrice dans Starwars. Le même maquillage. Seulement on est pas dans un film...ridicule.
Une vieille essaie de demander l'heure mais c'est tout juste si on ne la piétine pas. Attendez madame, je viens à votre secours.
" Il est 21h48 madame.
_Ah merci jeune homme"
Mais de rien. de rien...Pour ce qu'il vous reste à vivre.
c'est bien triste tout ça.

Dimanche 7 janvier 2007 à 22:02

Bienvenue.


Florian a refermé à clef derrière lui et s'est lentement laissé glisser sur le sol prenant la porte comme appui.
Et il est resté là. Ils ne voulais pas y croire.
Il avait encore les fleurs à la main.
Il avait longtemps hésité pour le bouquet. Il avait demandé à la fleuriste ce qui conviendrait le mieux. Il savait qu'elle aimait le jaune. Mais on lui appris que ça ne se faisait pas d'offrir des roses jaunes. Il apprit alors le langage des fleurs. Et pour tout connaitre cela lui a pris deux bons jours.
Et voilà où ça l'avait mené. Il était recroquevillé contre la porte de son appartement, un bouquet de fleur à la main.
Il les balança alors le plus loin possible et sentit sur ses mains les quelques gouttes d'eau que les roses lui avaient laissé. Il porta ses doigts à sa bouche puis se ravisa, les essuyant simplement sur son manteau.
Et il sentit doucement une larme tiède couler sur sa joue froide.
Il l'avait vue. Il voulait lui faire une surprise.
Florian était amoureux de Mathilde. Et il avait voulu lui rendre visite ce soir là.
Pour lui dire que...qu'elle lui manquait et que, et qu'il l'aimait.
Mais juste avant de frapper il avait curieusement regardé par la fenêtre, celle qui est près de la porte, pour tenter de l'apercevoir.
ça devrait etre facile, il fait nuit et il y a de la lumière à l'intérieur.
Et il l'a effectivement vue, pendue au cou d'un bel italien. Ils s'embrassaient passionnément. Florian avait cru vomir.
Il était retourné chez lui en courant, sa mains toujours crispée sur le bouquet symbolique qu'il lui avait apporté. Ce si beaux bouquets, qui lui avait coûté si cher.
ET où en était-il à présent? A pleuré comme un enfant, sentant les sanglots irréguliers secouer sa poitrine...
Il regarda ses roses, les yeux embués.
Elle ne l'aimait pas. Pire, elle en aimait un autre. "Mathilde, si tu savais tout ce que j'aurai pu faire pour toi!" pensa-t-il.
Il pleure, il a trente-deux ans. Et les roses sont rouges.

Dimanche 7 janvier 2007 à 18:49

Vous me pardonnerez. Cet article là risque de ne pas vous intéresser beaucoup.
Voilà, j'ai ce qu'on appelle un coup de blues. C'est violent ce genre de coup.
"Mais qu'est ce qui m'a pris de me mettre autant de souvenirs dans la tête?! Parce qu'en vieillissant je savais pas ptêtre, que jme ferais bouffer par la nostalgie" (Les Petites Bourettes)
Oui ça doit être ça.
Mais vous conaissez je suppose.
Quand on repense à tout ce qu'on à vécu. A tout ce qu'on a éprouvé, à tout ces beaux moments qui ne reviendront pas.
Et les sourires qui s'affichent dans votre esprit mais qui vous ammènent pourtant les larmes aux yeux.
Ils me manquent vous savez, les gens que j'ai laissé derrière moi. Parce que je les suis de loin, de temps en temps je refais un tour là-bas. Mais j'ai tellement mal quand je reviens. Mon dieu!
C'est bien ça, merde. Je suis triste. Putain, ...triste.
C'est horrible de l'être.
Et jme sens impuissante, on peut rien faire contre le temps qui passe.
J'aimerai revoir tout et le reste, ressentir ces mains près de miennes, réentendre ces voix.
Peut-être que j'idéalise, peut-être que ce n'était pas si bien...
Seulement voilà, j'ai aimé ces instant, je touchait le fruit défendu, c'était un orgasme de l'esprit. J'étais vraiment,  vraiment bien.
Dans un monde qui n'appartenait à personne. Dans un monde où il ne se passait rien de grave, où on souriait en pleurant et où on avait aucune rancoeur.
On s'aimait pour ce qu'on était, on s'appréciait pour ce qu'on faisait. Le passé ça ne comptait plus.
Et j'étais heureuse au plus haut point.
Et maintenant la nostalgie me ronge. Vraiment.
Et je ne peut rien faire. Rien. Rien ne sera comme avant. Et avant c'était parfait.
Ils me manquent ces grands corps autour de moi. Qui m'encadrait et me protégeait.
Et il nous reste quoi maintenant?
Des souvenirs. Putains de souvenirs.
J'en ai même ressortis nos photos.
Waldeck, Kiba, Jyraiya, Sasuke, Antoine, Flore, Titaïna, Adrien, Chloé, Lolita, Erwann...
C'est partit si loin tout ça...
                                                                     
C'est ça le problème quand on passe de bons moments.
Une fois qu'ils sont passés on espère toujours les revivre.
Mais c'est impossible....
...Et j'en chiale.

Dimanche 7 janvier 2007 à 16:21

"Madame,
Je vous écrit pour vous parler de Yann.
Comme vous le savez il a avoué le meurtre de votre soeur avant de nous quitter.
Je sais cependant l'attachement que vous lui portiez.
Mais à présent madame, ne pensez vous donc pas qu'il serait tant de changer d'opinion vis à vis de ce jeune homme?
Nous savons tous deux qu'il ne vous portait pas dans son coeur. Ni vous, ni personne.
Alors Madame, pensez vous sincérement, que votre chagrin soit justifié?
Et tout ces moyens que vous avez mis en oeuvre pour son enterrement ne sont-ils pas de trop?
Ce garçon ne mérite rien de tout cela madame. Il pensait que vous le haïssiez, ils ne vous considérait pas le moins du monde.
De plus, pour l'héritage, vos fils en feront bon usage. Il est inutile de le gaspiller de la sorte dans je ne sais quel cercueil orné de velours!
Soyons lucides, il n'y aura pas grand monde à l'enterrement!
Madame, je vous en prie, ne laissez pas votre coeur faner à la disparition de ce garçon.
Il ne méritait pas votre amour. ET votre éducation pourtant parfaite n'a eu aucun effet sur lui.
Laissez le reposez comme il a vécu. Seul et sans luxe. Car, après tout, c'est ce qu'il  a toujours souhaité.
Madame veuillez je vous prie prendre ces mots en considération.
Et laissez à ce garçon ce qu'il mérite.
Il n'avait pas de coeur. Ne perdez pas cela de vue.
Laissez moi vous embrasser tendrement (et plus ) et saluer amicalement votre mari.

Votre dévoué Charles. "

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