J'écris dans un livre, une sorte de cahier dont la couverture est en dur.
Un receuil dont les pages sont blanches.
Et je les décore de mes mots, au crayon de couleur.
J'y dépose mes souvenirs, ceux qui me font rire ou pleurer.
Pas ceux qui sont utiles pour connaitre ma vie. Juste ceux que j'aime.
Ceux qui veulent vraiment dire quelque chose.
Et j'en ai presque une ampoule au doigt à écrire autant. Mais j'ai l'impression que ce que j'ai écrit est important. Et j'aime ça.
J'aime me relire comme si ces mots étaient ceux d'une autre.
Et en posant vos souvenirs sur du papier Messieurs-Dames, je vous jure que des milliers d'autres vous reviennent.
Et on se rend compte, que la nostalgie peut vraiment être dangeureuse. Elle est comme une lame. Trachante.
Et on voit aussi, qu'un simple petit détail, une chose à laquelle on ne prête pas attention peut s'avérer extremement importante par la suite.
Ce sont des mots dont tout le monde use, mais, vraiment, "on ne sait pas ce que la vie nous réserve".
Et poser ces moments que j'ai vécu, comme dans un film. C'est un vrai bonheur.
Parce qu'on a beau avoir une vie apparemment simple, apparement comme tout le monde. On a tous une histoire incroyable. On a tous vécu des instants formidables. Ou terriblement dramatique.
Prenez n'importe quel individu dans la rue. Et je suis sure que s'il raconte sa vie, que se soit dans les moindres détails ou juste dans l'ensemble. Je suis persuadée qu'il y a un livre à écrire.
Et il est en effet, plus facile d'écrire ce qui s'est passé, de poser les faits sans avoir à les inventer. Plutôt que de créer une histoire à partir de sa propre imagination...
C'est beau je trouve, quand les souvenirs des autres deviennent les miens.
racontez moi vos vies.
Et je tenterais d'en faire un moins un article.
Mais en chacun de nous, il y a un film à faire...
bravo à toi pour cette jolie plume qu'est tienne ...
bonne route !