Mardi 19 juin 2007 à 12:50

Dans les livres, on dit que l'amour rend fort, qu'il donne des ailes. C'est pas vrai. L'amour rend fragile, il creuse un trou par où le froid s'engouffre quand l'autre n'est pas là. Ou bien c'est l'inverse: peut-être qu'on ne devient amoureux que parce qu'on a ce vide en soi. Parce qu'on a froid.

Mardi 19 juin 2007 à 12:45

C'est vrai que des fois on sait pas trop pourquoi. Mais d'un coup les yeux s'embuent.
C'est peut-être à cause de l'accumulation de tout ce qui nous arrive. Toutes les choses pour lesquelles on a retenu nos larmes.
Toutes les fins, toutes les séparations, tous les faux sourires, tous les manques. Ce genre de trucs.
C'est peut-être ces instant de relachement qu'on a pas eu qui viennent d'un coup nous aveugler de larmes.

Et jme retrouve bête face à un écran. A boire du lait fraise à la paille. The Cramberries à fond dans la maison.
Parce que je suis toute seule.

Je sens qu'ils partent. Les un très loin, les autres pas tant que ça.
Mais au fond c'est pas vraiment la distance qui compte. C'est la séparation.
On est plus ensemble, c'est tout.
Et comme à chaque fin, on se promet que c'en est pas une. Qu'on se reverra. On se le promet les yeux dans les yeux.
On voudrait vraiment y croire. Tout juste si on se fixerait pas des dates.
Mais restons lucides, même les yeux embués, restons lucides.

Peut-être n'est ce que la fatigue. Que le repos qui provoque cette détente de la paupière.
Ouvre grand les yeux que ça ne coule pas sur tes joues.
Il faut pas écouter du classique quand on pleure. Sinon on craque.

Y en a qui sont déjà partis loin derrière. (oh jean zay!)
Y en a qu'on avait gardés et qu'on sent repartir.
Et ils y en a qu'on tenait tout juste et que l'on nous arrache.

 

Parce que c'est ça la vie.

Mardi 19 juin 2007 à 11:05

Y en a qui vomissent dans leurs cornflakes
Moi je pleure dans mon chocolat au lait

Mardi 19 juin 2007 à 10:46

Ce que j'aime c'est le fait qu'il n' ait rien
Un soupçon de méfiance et puis tiens
Caresse ma peau et laisse moi dormir
Je sens mes poumons se consumer et pourir...

au fil des avalanches, au milieu des torrents
Noyés dans l'insouciance comme le fu rent nos parents
Parce qu'au fond on fait tous la même
Fais tourner la bierre, embrasse-moi, je t'aime.

Avachis sur un banc tout au bord de l'eau.
Je suis une fleur fânée et inodore
Une rose trop épineuse pour être admirée
qui ne provoquera que la beauté des douleurs

Même si ça ne rime pas correctement
même si je me perds au fils des firmaments
entre le fumée du néant et celles de nos idéaux
En fermant un peu les yeux, on peut s'envoler très haut...

Dimanche 17 juin 2007 à 13:48

Il est mieux que tout.

Mieux que la pluie, mieux que le croissant du matin, mieux que le jus d'orange, mieux que les fraises des bois, mieux que le sommeil, mieux que la drogue, mieux que le sexe, mieux que la vitesse, mieux que le chocolat, mieux que les étoiles filantes, mieux que le violoncelle, mieux que les canon en ré de Pachelbel, mieux que les crayons à papier HB, mieux que les articles de dieu-me-tripote, mieux que le sourire d'un enfant, mieux qu'une grasse matinée, mieux que la tour momparnasse infernale, mieux que le vert, mieux qu'une baie vitrée, mieux q'u'une après-midi sur la coline, mieux qu'un horizon, mieux que le bruit des cigales, mieux que l'alcool...

Alors tout ça avec lui...

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