Jeudi 14 janvier 2010 à 12:00

On se met ensemble, on s'y plait. Au final on fini même par s'embrasser sur la bouche. On ferme de moins en moins les yeux, on ouvre de plus en plus son coeur. Et si les choses vont mal on essaie de se convaincre que ce n'est qu'un mauvais moment à passer. On s'accroche, on cherche et on trouve des solutions pour réparer tout ce qui ne fonctionne plus parce qu'on refuse de perdre quoique ce soit.
C'est vrai quoi, on a une maison, un jardin, des enfants qui y jouent, on a des amis qui nous conaissent comme un couple heureux. comment pourrions-nous briser nos rêves et les leurs sous prétexte que nous n'en pouvons plus?
Alors on se dit que les choses iront mieux quand nous aurons une deuxième voiture, une plus grande maison, quand nous aurons plus de temps, l'année prochaine, on pense que tout ira mieux quand on sera à la retraite, que les enfants auront un peu grandis.
Et puis au final quoi? Attendre pour rien, attendre pour des choses qui ne viennent pas alors qu'il y en a tellement d'autres à portée de main.
Laurent et Caroline divorcent et c'est insupportable.
Regarder l'autre dans les yeux en ressentant des choses tellement différentes que les premières années. Cette amertume au bord des lèvres, ces regrets qui étouffent. On s'en veut, on en veut à l'autre. Parce que lorsqu'on se regarde, c'est l'image de tout ce que nous avons raté qui nous revient en pleine figure. Un si beau mariage pour rien, un si grand prêt pour rien, tant de temps pris à expliquer aux enfants des choses qui finalement ne sont pas vraies. Papa et maman ne se tiendront plus jamais la main sous la table à Noël.
Bien sur que nous leur avons volé leur enfance comme ils nous ont volé la notre...
Et cette pensée grincante...Tous ces autres, toutes ces choses qui vont se dire sur notre compte. On les entends d'ici "ba oui, ils divorcent, qu'est-ce que tu veux? ça se voyait bien que ça allait plus" ou "eux? impossible! ils avaient l'air tellement heureux!". Les seules personnes qui savent réellement ce qui se passe dans un couple sont au nombre de deux, les intéressés, et encore...Au fond, peut-être que nous ne savions rien nous même puisque nous ne voulions rien savoir.

Mardi 17 novembre 2009 à 9:59

"tu montres ton cul". Je n'aurai pas dit ça comme ça. J'aurai plutôt dit "tu dévoiles tes formes".
Je ne m'attendais pas à ce que vous compreniez d'ailleurs.
Dans quel état d'esprit.

Nous sommes peu n'est-ce pas? A admettre que nous avons le droit d'être beaux, d'être quelque chose d'esthétique. Nous sommes peu à oser dire que oui, ce que nous sommes ne nous fait pas peur.  Parce que nous faisons partis de ces rares êtres humains qui savent justement ce qu'ils sont.
Vous pourriez être aussi parfait que j'en ai l'air. Parce que vous l'êtes davantage. Et qu'avoir l'air, ça ne dure que quelques secondes. Le temps pour l'objectif de se clore. But atteind.
Je ne suis qu'une image, un ensemble de formes, de courbes, d'ombres et de lumières.
Je rêvais d'être une oeuvre. Qui pourrait me blamer de tenter de le devenir?
Vous.
Of course.


http://futile.cowblog.fr/images/Hell20054.jpgHypocrite. Parce que cela vous répugne, je vois le dégout et le mépris sur votre visage. Mais vos yeux s'y posent quand même. Vous appellerez  ça curiosité. Moi non. Je ne vous dirais pas quel mot je mettrai par dessus vos regards.
Je ne suis pas comme vous parce que vous n'êtes pas comme moi. Et puisque nous ne voulons pas nous ressembler, il faut dire que cela tombe plutôt bien. Vous ne feriez jamais ça, et moi je le ferais toujours. C'est ainsi.
C'est une façade. Je suis une façade. Les images, les mots, les gestes, les sourires de plus de trois secondes.
Lie to me.
I would not say a word.
http://futile.cowblog.fr/images/hell001.jpg

Et je t'embrasse sur la bouche, et je laisse courir mes mains, et je me blottis contre ton torse parce qu'il n'y a que cette châleur capable de calmer mon coeur.
Parce que c'est ça la vie.
Qu'auriez vu comprendre de toutes façons?

Si vous ne demandez rien :)

J'ai les réponses. Je sais où est mon bonheur.
Je sais comme j'aime. Je sais ce qu'il me faut. Je sais ce que je veux.

Mais si cela peut vous rassurer, ça m'a pris des années.




"Elle joue bien" Tu n'imagines même pas.

Dimanche 8 novembre 2009 à 9:31

Je suis un personnage. Mais qu'est ce que vous voulez que je sois d'autre?
Les jours où je me dévoile, les jours où je suis moi, je fais un pas en avant, je descends du pied d'estale.
Parce que je ne suis pas parfaite et que j'ai mal de devoir toujours me tenir bien droite.
Alors parfois je craque, je me braque, je fonce, je me plante.
Parfois je regrette et parfois non.
Mais si je suis un personnage vous ne me verrez jamais.

Il y a des choses que j'aimerai savoir, que j'aimerai demander.
Il y a un bouquin, un livre, quelques auteurs.


"Trop vécu trop jeune, et trop seule. Je ne mérite pas qu'on s'occupe de moi. Je ne comprends pas. Je n'ai besoin de personne."

"Que dire du bonheur? Rien. ça emmerde le monde. Le bonheur des uns fait le malheur des autres. Vous seriez jaloux, mesquins. Pourquoi cela marcherait-il à ce point pour nous, et pas pour vous? Et puis je ne vais pas vous raconter mon sourire niais? ça ne se raconte pas un sourire, surtout niais!"

"Pendant six mois, je ne suis pas sortie. Je n'ai rien bu, rien pris. Aucun manque. Je me suis rassasiée en dévorant sa peau, mon besoin de débauche s'est consumé à la flamme de ses yeux.
Vivre d'amour, d'Evian et de Marlboro Light.
Et croire que ça suffit.
ça ne suffisait pas".

J'aurai du m'en souvenir de tout ça non? On devrait tous s'en souvenir. ça explique des choses de les savoir à l'avance.
J'aurai aimé ne pas oublier. Peut-être aurai-je surveillé davantage mes arrières?

Tout baigne donc. J'ai plutôt l'impression de patauger personellement, but, who cares?
I'm trying to become bilingual because i'm sick of being myself.
Mais vous voyez, je me remets à écrire ici. C'est bon signe.
J'espère que je vais bien.

                                                                                         _________________________

Cette ville fantôme où je marche désormais seule, des souvenirs accrochés à mes talons. Ils me pèsent, ils me tirent en arrière, m'empêchent d'avancer tête haute. Ces regrets qui me talonnent et contre lesquels je ne peux rien.
Les spectres de nos vies qui flottent autour de moi : ici, et puis là. Tu étais ici, tu as été ici avec moi.
Et j'ai remonté cette rue dans tellement d'humeurs différentes...Les larmes aux yeux, le sourire aux lèvres, la peur au ventre. Mes mollets me tiraillent parce que tu n'es pas là pour me faire rire. Je te cherche mais je ne te trouverai pas. Cet endroit. Seuls mes pas y résonnent, plus fort que tous les autres. J'en pleurerai presque si je n'étais pas si conne.
J'ai envie de crier ton nom pour que tu saches que je suis là, que tu me manques, que j'ai toujours eu besoin de toi depuis que j'ai huit ans.
Je voudrais crier ton nom et que tu l'entendes, que tu viennes me sourire, qu'on se parle de nos vies et qu'on se dise enfin pardon même si on ne sait plus pourquoi.
Où sont passées notre entente et notre confiance aveugle? J'y pense et je sais que nous ne voulions pas rentrer. On restait ensemble parce qu'on perdait la moitié de notre force en se séparant.
Je n'ai toujours pas réussi à la récupérer.
Je ne sais pas où tu es. Tu n'es pas là, mais tu étais ici. Je le sais.
C'était ici.


                                                                                   _________________________

Dimanche 9 août 2009 à 20:35

Je te cherche. Je me crève doucement le coeur avec une très longue aiguille. Je cherche sur ta peau ces quelques traces de moi.
Et je me demande pour la n-ième fois comment j'ai pu perdre tout ça....
J'envie votre bonheur, et je me laisse encore trop facilement atteindre. J-V est un art.

http://futile.cowblog.fr/images/cisaillee.jpg

Paris.
Cherbourg.
St jean de Mont.
Verneuil.
Milan,
Je voudrais te dire que je me suis trompée. que mon coeur flanche, que ça n'était pas toi, mais que ça aurait pu l'être. Parce que tu m'aimais. Parce que j'aurai pu t'aimer mais que ce n'était pas le cas. Parce que ça a été un autre que toi, parce que quelqu'un a pris ta place. Parce que j'ai choisis le mauvais second. Parce que j'ai joué avec toi alors qu'on devait jouer ensemble. Et que tu as enfreins les règles. Parce que dans le jeu de la séduction, il n'existe qu'une seule règle, "ne pas tomber amoureux". Alors ils auraient du t'en vouloir à toi, illégal, plutôt que de lui en vouloir à lui, plutôt que de nous en vouloir à nous. mais c'est comme ça. Parce que c'est la vie, qu'il y a des choses qu'on ne rattrape pas. Et que c'est trop tard maintenant. J'ai pas été réglo. J'ai pas su m'arrêter à temps, j'ai été sincère mais pas comme il fallait. Tu me plaisais, je te plaisais. Mais je te plaisais un peu plus que ça. Et j'ai pas su le comprendre. J'ai pas su y croire. pour moi c'était pour de faux. pour toi c'était pour de vrai. Et je ne savais pas que je te faisais si mal. Alors je m'en excuse et je te demande pardon. Je pensais beaucoup à toi, mais je ne pouvais jamais te le dire. Je voudrais aussi te dire merci. Pour cet échappatoire que tu étais, pour une nuit, pour une heure, parce que je ne pouvais plus rire qu'avec toi et que ça me sauvait de tout. Parce que tu voulais rien détruire alors que tout était déjà par terre.
Là j'avais besoin de te l'écrire. De me justifier. De te demander pardon alors que j'aurai du taire tout ça.
Ceci sera ma dernière erreur ici.

J'aurai aimé vous dire merci correctement. Pour tout ces petits et grands moments, pour l'aide que vous avez essayé de m'apporter alors que vous n'aviez aucune solution.

Aujourd'hui il est en Turquie. Et moi je suis là.
Mais oui, nous sommes toujours ensemble. Nous avons vécus ensemble pendant des jours, on a sauté dans une voiture avec une tente et on s'est posé n'importe où. ça n'était pas du chiqué. C'est pour de vrai.
Je sais qu'un jour vous comprendrez, parce que ça vous arrivera à vous aussi.
Et peut-être alors, que vous penserez à moi.
Sachez que je pense encore à vous.
Et que je ne suis pas en colère, que j'ai appris pas mal de choses cette semaine.
Nous, c'était précieux.

Nous avons grandit ensemble toi et moi. Nous avons appris à aimer et à nous casser les dents.
Nous avions construit notre style ensemble toi et moi. On était "comme ça" les deux doigts de la main, tu vois.
Il suffisait qu'on se regarde pour avoir un fou-rire. Le bonheur c'était ça. T'étais essentielle. Le bonheur oui, à l'époque c'était ça, une après-midi où on est sures de ne pas s'ennuyer. Et puis on a pas pris le même chemin. On a pleuré ensemble une dernière fois pendant que quelqu'un parlait anglais devant un tableau. Je ne peux pas dire que je m'en fous, t'étais toute ma vie à l'époque puisque tu me l'as même sauvée. Alors je pense à toi, je regrette, j'aimerai que ça remarche un jour. Parce que c'était aussi un genre d'histoire d'amour, puisqu'on se demandait aussi si dans dix ans ça marcherait toujours... On ne parlait pas quand on pleurait parce qu'on se consolait seulement par la présence. On riait souvent, je te dois mon espérance de vie. C'est juste qu'on a bifurqué, qu'on avait plus les mêmes domaines, plus les mêmes proches, alors on s'est éloignées. ça a été progressif. Mais je peux pas pour autant dire que ça n'a pas été douloureux. Ton prénom il vaut tout. Il veut tout dire.
Pour lui comme pour moi.

Trois mètres au dessus du ciel...
Un jour tu verras, que ça marchera. Et tu ne diras de personne que ça va lui faire du bien d'être seul. parce que tu verras ce que c'est à deux.
L'être humain n'est pas fait pour vivre seul. Préserve toi. Je t'ai connu petit, petit comme moi. Alors je te vois toujours comme à l'époque. Je t'appelais papa et tu m'appelais fille. Il y a du carton chez toi, avec du nous dedans, avec du passé dedans, du passé qui fait sourire. Moi je l'ai dans la tête. Et c'était magique.

Watashi wa
Mais là je ne peux pas. Parce que c'est toi que je cherche avec une aiguile qui s'enfonce dans mon coeur...


Ceci sera ma dernière erreur ici.

Samedi 16 mai 2009 à 15:23



Peut-être que ça résume bien...


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