Lundi 4 février 2008 à 19:27

 

« Vas-y alors. Je te récupère à la sortie. Il faut que je te présente quelqu'un. »
Présente moi qui tu veux Franck ! Présente moi qui tu veux !
Je suis prête à tout, je suis
toute à toi.
Je croyais pas que la vie pourrait être aussi simple. Je croyais pas que c'était possible.
Genre, tu viens, tu me trouves toute perdue dans la rue, tu me prends dans tes bras, tu me suis là où je t'emmène.
Et on reprend tout où on l'avait laissé.
On reprend tout. Et tant pis s'il ne reste rien aux autres.
Moi je m'en fiche maintenant. Je paierai tout l'or du monde pour que tu m'embrasses encore sous la pluie. Je paierais tout l'or du monde pour que tu sois toujours là.
J'ai compris ce que je cherchais Franck.
Maintenant je sais ce que je veux.
Je te veux toi.
Tous ces hommes dans mon lit, c'était parce que tu n'y étais pas. Toutes ces drogues c'était les sourires que tu ne me permettais pas. Toutes ces clopes, toutes ces fumées, c'était tous tes soupirs que je ne pouvais pas avaler. Tout cet alcool c'était pour combler ta salive qu'il n'y avait pas sur mes lèvres.
En te retrouvant je me suis retrouvée.
Et même si j'ai changé. Même si j'ai grandit. Même si je veux encore danser devant tous ces autres.
Maintenant je sais Franck. Maintenant je sais que ce que je veux c'est être auprès de toi le plus longtemps possible.

J'ai tout retrouvé en retrouvant ton étreinte.
J'ai retrouvé ma place.
Tes bras sont mon refuge, le seul endroit qui me convienne vraiment. Tes bras sont le seuil de mon Eden.  Le seuil de ma mort. Je veux y mourir Franck.
Je veux t'aimer à en mourir.
Et je veux plus jamais que tu partes.
Et je veux plus jamais partir.
Jamais sans toi.
Plus jamais rien sans toi.


Alors je l'ai laissée partir. Je l'ai laissée courir sous l'averse, le sourire aux lèvres.
Claudia je t'aime comme tu es belle.
Je l'ai laissée aller danser pour les autres. Je l'ai laissée aller être une autre.
J'ai bien compris Claudia. Plus que n'importe quelle autre tu veux qu'on te désire.
Et moi je te désire à ma façon. Personne ne te désire comme je t'aime.
Alors tu me reviendras. Et puis ce soir, demain matin, je te présente Lou.
Ce sont des vies qui s'entrecroisent. Des visages qui s'illuminent. Claudia j'aime quand tu m'embrasses les yeux fermés. Claudia j'aime lorsque tu poses tes doigts en cascade le long de ma nuque.

Il arrive parfois, que les choses se simplifient. Il arrive qu'elles aillent trop vite et qu'elles nous étouffent par le tourbillon qu'elles ont créé.
Pour défaire le nœud, il suffit de tirer sur le bon bout du fil.
Le bon bout. Il faut s'y pendre, s'y tenir.
A pleine main. Mais il ne faut pas se pendre avec le bon bout du fil.

Par amlyn le Lundi 4 février 2008 à 20:10
merci :)
 

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