LuCiOLe* dit :
moooooo ca fé exactemen 4jours ke ta pa écri ca fé bcp jsui triste
Bon. Alors j'écris. Je leur fous la haine à tous d'accord? Parce que moi jsuis heureuse, et pas eux. Parce que je les emmerde. Parce qu'un jour je serai libre.
Il m'aime.Je l'aime. Je les aime. Des bouffées d'amour, même si quelques fois j'en sens qui crèvent pas loin de moi. Alors je les mords, je les aime, je leur souris.
Moi quand je vais pas bien, je monte le son de la musique, je prend une feuille, des crayons de couleurs, et je barbouille tout. Plein de couleurs, partout, partout, jusqu'à tout recouvrir, jusqu'à tout oublier. Et à la fin, je trouve toujours ça réussis.
C'est le coeur qui parle. comme une enfant, je gribouille mon mal, et ça fait joli.
Je fais des chansons aussi, mais c'est plus difficile et c'est pas toujours joli.
Se poser dans un parc. Dire, que non, ça va j'ai pas envie de fumer là. Pas besoin surtout.
Parce qu'il y a Raphaël, parce que Paul, parce qu'Audrey, et la vie.
Manger des pommes, écouter Le Tunnel d'Or, penser à Margo et relire ses lettres. Sourire devant les vieux articles d'Amlyn, recevoir un sms de Waldeck.
Je suis tombée amoureuse de vous, du monde.
Et puis je suis rentrée chez moi. Et j'ai trouvé ça tellement beau.
Le monde. Le simple monde. Avec un ciel bleu, des sourires, une odeur d'herbe et quelques cordes de guitares qui vibrent. Parce qu'Adrien ne sait pas jouer Nothing else matter^^...
Et je suis rentrée donc, j'avais pas trop envie, alors on va pas dire que je rentrais. On va dire que je marchais dans la rue. Oui voilà, c'est mieux. Je marchais dans la rue.
Et puis je me suis mise à chanter, et à sourire. J'avais ma guitare dans sa housse qui faisait "boum bam" sur mon dos, et mon sac rouge remplit de bollas qui se frottait à ma cuisse.
J'ai levé les yeux au ciel. J'ai pensé à tout ceux qui étaient loins, à tout ceux que j'avais oubliés, à tout ceux qui ont perdu la place qu'ils tenaient dans mon coeur. J'ai repensé des fous rires enfouis loin dans ma mémoire, à des journées parisiennes, à des vagues, des fleurs, des mines de crayons, des chats. A ceux que j'ai laissés tomber, à ceux qui m'ont laissée tomber...
Et je me suis rendue compte une fois encore, que j'étais vivante. Foutrement vivante, et que le vent sur mes joues, avec les rayons du soleil couchant, ça avait beau être poétique, c'était la plus belle chose au monde. Je voudrais pas crever.
Je suis vivante. Et puis j'ai regardé les nuages, le soleil, et les branches des arbres.
Jme suis dit que tout ça c'était à moi, que personne pourrait jamais me le prendre. Que l'amour que je porte là, c'est le mien, que je le donne à qui je veux.
Et ce ciel, c'est mon ciel. A Moi. PArce que c'est mon monde. Et que j'y suis bien, parce que je n'y suis plus seule.
ha tu sais,
comme souvent sur j'ai une fenetre ouverte de cnversation msn avec toi,
et comme toujours elle est vide,
ca doit etre que je te raconte ma vie...