Tenter de s'y remettre ou de s'en détacher. On se raccroche à ce qu'on peut.
Au bout d'un moment, on se raccroche même à un rien.
Alors au lieu d'essuyer tes larmes avec, tu remontes tes manches, et tu t'y mets.
Là où il n'est pas. Tu pries pour quelques gouttes de sang parce que c'est comme ça que les choses fonctionnent en temps normal. Quelques gouttes de sang pour se rassurer et se sentir libre d'avoir mal ou non. Et puis après tout repart jusqu'à la fois suivante. En temps normal.
Tu ne fermes plus les yeux que pour prier. Tu les gardes ouverts la nuit quand tu dors. tu ne fais plus confiance à personne. Tu te trompes toi même en te maquillant chaque jour devant un miroir sale.
Tu titubes en conduisant et tu te demandes ce que ça ferait, de foncer droit dans ce mur en ayant détaché ta ceinture.
Les pensées suicidaires, ça s'en va pas comme ça, ça reste, on ne peut pas les dissoudre, ce sont des images qui viennent. on dirait presque une solution certains jours. Foncer droit dans le mur, concrètement, puisque c'est ce que tu fais chaque jour que Dieu fait, en aimant un homme qui te rend malheureuse.
Il n'y a pas beaucoup de mots à ajouter et pourtant tu les accumules. Ils restent coincés dans ta gorge parce qu'ils n'existent pas et ils ressortent sous forme de larmes dans tes yeux. Comme c'est pathétique...
Comme une fille trop jeune qui n'a plus d'encre sur les doigts.
Tu as perdu ton talent, tu cours après comme après le reste, ça t'essouffle et tu meurs d'une crise d'asthme sur le bord de la route avec dans ta poche un téléphone qui ne sonne pas et un morceau de bois autour de ton cou.
Juste avant de te retrouver stupidement dans une pharmacie. Tu ne fais plus confiance aux docteurs, ta famille est partie, l'hôpital te fait peur parce que mine de rien, tu ne veux même pas mourir. Non. Tu es comme tout le monde au fond, mourir c'est pas du tout ce que tu veux. Ce que tu veux, c'est seulement vivre mieux.
Juste avant de te retrouver stupidement toute seule chez toi à ne toujours pas saigner et à avoir les mains qui tremblent parce que c'est quand même fou que des choses comme ça puissent arriver si couramment dans la vie.
T'en as marre des films, tu n'arrives plus à lire aucun livre: ils te rappellent que tu n'écris plus. T'en as marre des drames romantiques et des histoires tragiques. Tout ces clichés te rappellent ta vie.
Alors au lieu d'essuyer tes larmes avec, tu remontes tes manches, et tu t'y mets.
Là où il n'est pas. Tu pries pour quelques gouttes de sang parce que c'est comme ça que les choses fonctionnent en temps normal. Quelques gouttes de sang pour se rassurer et se sentir libre d'avoir mal ou non. Et puis après tout repart jusqu'à la fois suivante. En temps normal.
Tu ne fermes plus les yeux que pour prier. Tu les gardes ouverts la nuit quand tu dors. tu ne fais plus confiance à personne. Tu te trompes toi même en te maquillant chaque jour devant un miroir sale.
Tu titubes en conduisant et tu te demandes ce que ça ferait, de foncer droit dans ce mur en ayant détaché ta ceinture.
Les pensées suicidaires, ça s'en va pas comme ça, ça reste, on ne peut pas les dissoudre, ce sont des images qui viennent. on dirait presque une solution certains jours. Foncer droit dans le mur, concrètement, puisque c'est ce que tu fais chaque jour que Dieu fait, en aimant un homme qui te rend malheureuse.
Il n'y a pas beaucoup de mots à ajouter et pourtant tu les accumules. Ils restent coincés dans ta gorge parce qu'ils n'existent pas et ils ressortent sous forme de larmes dans tes yeux. Comme c'est pathétique...
Comme une fille trop jeune qui n'a plus d'encre sur les doigts.
Tu as perdu ton talent, tu cours après comme après le reste, ça t'essouffle et tu meurs d'une crise d'asthme sur le bord de la route avec dans ta poche un téléphone qui ne sonne pas et un morceau de bois autour de ton cou.
Juste avant de te retrouver stupidement dans une pharmacie. Tu ne fais plus confiance aux docteurs, ta famille est partie, l'hôpital te fait peur parce que mine de rien, tu ne veux même pas mourir. Non. Tu es comme tout le monde au fond, mourir c'est pas du tout ce que tu veux. Ce que tu veux, c'est seulement vivre mieux.
Juste avant de te retrouver stupidement toute seule chez toi à ne toujours pas saigner et à avoir les mains qui tremblent parce que c'est quand même fou que des choses comme ça puissent arriver si couramment dans la vie.
T'en as marre des films, tu n'arrives plus à lire aucun livre: ils te rappellent que tu n'écris plus. T'en as marre des drames romantiques et des histoires tragiques. Tout ces clichés te rappellent ta vie.
Comme une fille adossée sur la porte des toilettes,
qui relit quatre fois une stupide notice
parce qu'elle ne peut pas comprendre
qu'au final le résultat de toute cette histoire soit "positif".
On lui en veut de ne pas nous avoir retenu...
Mais même au cœur de l'enfer, que nous nous sommes crées, il n'appartient qu'à nous d'en sortir. Discuter avec de vieux amis, demander de l'aide, échanger un sourire... Croire en des choses sans pouvoir l'expliquer.
Crier au monde entier: "JE M'EN FOUS DE CE QUE VOUS PENSEZ DE MOI!"
Garder le sourire, en rire... Ce n'est pas si difficile Morgane, il suffit de voir le monde selon un angle différent.