Samedi 4 novembre 2006 à 11:00

Des poupées de porcelaine, les vieilles rues de ma toute petite enfance, le visage ridé de la maman de Grand-mère, les paquerettes: parce qu'il m'aime un peu, beaucoup, à la folie..., la baie vitrée cachant un semblant de forêt, mon bavoir orné d'une girafe et d'un singe, ma chambre jaune avec le lit superposé, ma girafe en plastique, le pot, rouge. Les chaussures à talons de maman, mes robes de princesse, mon palmier de cheveux noirs, retenus par un chouchou rose pailleté. mon chien appelé Babacool =) , la bassine au milieu de la cour, posée là sur les graviers, la plage où l'on creusait des trous dans le sable jusqu'à ce qu'on trouve de l'eau, ma bouée à poids, ma couronne des rois, les déflés de l'école...
Un zest de mes souvenirs. Pour ce qu'ils engendrent, sourires et cauchemars.
C'est repartit...maintenant!
                                           "Réveille-toi Anko!"
                                   Assise éssouflée et remblante. Réveil 05:24. Stop.

J'ai eu la preuve cette nuit. Mon inconscient m'a montré. Cap ou pas Cap...Oui, oui je serais cap de tuer quelqu'un.  C'est dur...Les cauchemars.
Tout parait si...réel. On agit comme dans la vraie vie, sans rien pouvoir controler, on en pleure on en rit. Rien que pour ça j'adore dormir. Pour avoir l'opportunité d'une autre existence, une porte sur un autre monde. Oui mais, oui mais il y a les cauchemars...
Quand je pense bien trop profondément avant de m'endormir.
Sen-tus, sens-tu ton corps tomber dans un gouffre sans fin. Et regarde ensuite, tu cours mais tu n'avances pas, tu cris mais aucun son ne sors de ta bouche, tu essaies d'ouvrir les yeux mais tu restes aveuglé et ne vois plus rien.
Les cauchemars. Comme les rêves, je les décrypte, et ce que je découvre m'effraie parfois.
Vous vous endormez comme chaque soir, l'esprit apaisé. Et c'est dans ces nuits que vous pensez les plus calmes qu'ils surgissent. Des images du passé, ou bien tout simplement, des images d'horreur.
Parfois il n'y a pas besoin de sang , de coups, de morts ou de monstres. Non, parfois il suffit d'une ambiance, d'une tension. Et vous avez Peur. Juste peur. Vous cherchez à fuir ou à combattre, mais la peur ne vous quitte pas et vous êtes, une fois de plus, seul à être autant térrorisé.
Ciel les cauchemars! Le reflet de nos craintes.
Le réveil, brutal ou lent. Le soulagement de voir que tout ceci n'était "qu'un rêve" que tout va bien.
Parfois il en est autrement. Ce "qu'un rêve" peut aussi être une révélation, un avertissement ce qui pourrrait se produire. Alors on se lève et on se rend compte...Qu'on a tellement de choses à faire, et qu'il faut les faire vite, avant qu...Avant qu'il ne soit trop tard. Simplement.
La vraie vie est trop unique pour être gaspillée.
                                        "Réveil !"
Vous ne craignier plus rien, là dans votre lit, réfugiés sous les draps. Allez, debout.
Comme ils disent, la peur n'évite pas le danger...


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