Jeudi 8 mars 2007 à 21:50

" Ici Lou.


Si, souvenez vous de moi, j'en ai tant besoin en ce moment.
Si vous saviez ce que je viens d'apprendre! Oh Dieux!
J'en pleure comme je n'en ai jamais pleuré, je vois flou et c'est pourquoi mon écriture se trouble, oh pardonnez moi si mes larmes tachent le papier ici ou là, mais c'en est trop. Oh ciel comme j'ai mal! Comme j'en pleure!
Et j'ai la poitrine qui se secoue avec violence et les sanglots qui m'étouffent. Je ne savais pas possible un tel chagrin! Oh seigneur j'ai mal, j'ai si mal, j'en hurlerai mais je ne peux pas.
J'en pleure comme une enfant si seulement vous pouviez me voir.
Je suis dans un état, mon dieu, j'ai les yeux si rouges qu'on les dirait repeints, mes joues sont humides et une cascade de larmes a trempé mon visages, mes mains, mes mouchoirs.
Il pleut sur cette feuille des gouttes d'eau salées, c'est l'averse de mon coeur, la couleur de ma souffrance. Oh Cieux! Entendez moi, comme je souffre! entendez comme j'ai mal, voyez mes sanglots, mes pleurs et ma souffrance.
Je brule et suis de glace, des pieux transpercent mon âme, je suis brisée oh dieu!

Lisez moi, Yann est mort.
Oh Dieux! Yann est mort.
Mon unique amour, mon unique aimé, mon espoir, celui qui me donnait la vie vient de la quitter! Et comme j'en souffre.
Il était mon idéal, je ne vivais que pour le revoir, que pour lui, et voilà qu'il est mort.
Ah! Ah j'ai si mal si vous saviez, je ne controle plus ma voix, vous devriez m'entendre.
Oh cieux, aidez-moi, je n'en puis plus. Comme je brule, je me consume et me noie dans ma propre douleur!
Yann est mort, à peine un mois après mon départ il est mort! Et je ne l'ai pas sentit, et je ne l'ai jamais su jusqu'à aujourd'hui! Je vivais dans l'espoir qu'il fut heureux, qu'il soit vivant, dans l'espoir de pourvoir l'aimer à nouveau, le retrouver, retrouver ses lèvres, ses yeux, ses mains, son odeur. Et oh ciel! Oh ciel Yann est mort! Et ça me tue, mon dieu!

Mon Dieu! M'entendez-vous! Vous m'avez trahit! Je ne fais pas partie des enfants que vous avez désiré mais entendez-vous ma souffrance?! Oh Ciel ne pouvez vous donc pas me rendre mon aimé, ma vie!

Et Toi Yann, m'entends-tu Oh Yann?
J'avais tout à te dire, on avait encore tant de choses à faire. Je serais venue te retrouver, on aurait pu tout reprendre, tout revivre, on aurait été libres pour de vrai cette fois Yann.
Et me voilà seule! Seule comme jamais, parce que tu n'es plus là.
et je ne te reverrais plus jamais, et ça ça brule mon ange! Mon ange! Yann!
Oh j'ai si mal...si mal...
Tu étais le seul, tu étais celui, tu étais mien.
C'est pour toi que je me levais chaque matin.
Et le jour où je t'ai quitté est pour moi comme hier. Je te revois encore mais ce n'est qu'une image.
Aujourd'hui est comme le lendemain de mon départ et voilà que le soleil de ce jour m'apprend ta mort! Moi qui ne me doutais de rien, moi qui nous avais encore planifié tout une vie, moi qui ne vivais que parce que toi aussis tu vivais. Moi qui existais uniquement dans l'espoir de te revoir. En te tuant, tu as tué ma raison de vivre Yann.
Oh Yann mon ange!
Je ne te toucherai plus, tu ne seras plus jamais là, et je n'en ai jamais été prévenue!
Je souffre comme si l'on me brulait au fer rouge comprends-tu? Et même mes larmes n'apaisent pas la douleur ardente qui m'assassine.
Yann je pleure, regarde-moi je pleure!
Et j'ai les mains qui tremblent, et les yeux qui chauffent, et le ventre qui se tord, le coeur qui se serre, mon poul ne sait plus s'il doit ralentir ou accelérer. J'ai mal Yann, j'ai mal mon dieu...

Je ne pensais pas qu'il était mort vous savez, je croyais vraiment le revoir, le toucher et l'aimer comme avant. Je pensais que c'était possible, j'avais la foi en son existence, je ne vis pas pour moi, je vivais pour nous vous comprenez?
Et maintenant je suis seule, seule avec le fantome de mon amour. Et son cadavre froid m'accompagne à chaque pensée...
Je vois son nom écrit partout, il y a le spectre de son odeur dans chaque bouffée que je respire et même la douceur des ombres est devenue une menace quand je crois l'apercevoir dans les ténèbres.
Chaque étoile me rappelle ses yeux, chaque cigarette me rappelle son odeur, toutes les fleurs ce sont nos promenades, tous les musiques sont nos chants et tous les hommes sont son reflet.
Je me meurs comme il a du mourir.
Seulement moi je ne le décide pas
. Oh mon Dieu comme je regrette, comme j'ai mal et comme je souffre.
J'aurai du le deviner, j'aurai du...
Et il est trop tard, bien trop tard. Et dire que toutes ces années j'ai cru qu'il pourrait m'entendre, et dire que toutes ces années j'ai pensé que Yann était encore dans le même monde que moi. ça suffisait, ça me suffisait pour me lever.
C'était une raison de me lever le matin, une raison pour élever mes enfants, une raison de sourire...

Mesdames et messieurs, Yann est mort.
Et pourtant je dois vivre.
A demie-noyée par mon chagrin, je jure de survivre.
Pour lui."

Par amlyn le Vendredi 9 mars 2007 à 8:34
la pauvre m'dame, c'est dur. Changement d'avis à la fin ^^
J'aime tes histoires =)
Par littletitim le Samedi 10 mars 2007 à 17:28
si ces histores emane de ton etat d'esprit il feut se ressesir car après la pluie vient le beau temps
merci pour ton style qui me berce dans tes imaginaire je suis raide
 

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