Lundi 13 novembre 2006 à 21:44

Elle ne voulait pas vraiment non. quoique...
Ou doit-on simplement dire que pour une fois, elle a su faire preuve de réalisme? Elle en avait eu envie. Oh oui. Il est certain que sur le moment ça aurait été magique, comme dans un rêve. ça aurait été un instant de pur bonheur, mais c'était l'arpès qui lui avait permis de ne pas céder...Pour une fois qu'elle s'était vu un futur.
Et puis elle s'était aussi juré de ne jamais commettre deux fois cette même erreur.
que voulez-vous? Elle possède une trop grande conscience, une trop grande envie de préserver ses idéaux.
Il appeleront ça "espoir" ou "naiveté".
Toujours est-il qu'elle n'a pas laissé ses pulsions et son désir prendre le dessus.
Alors non, elle ne l'a pas embrassé. Elle l'a regardé partir, sagement.
Inspirant une dernière bouffé de lui lors de leur dernière accolade. L'un contre l'autre, pour "laurevoir". Sachant tous deux qu'ils désiraient la même chose. S'aimer.
Mais elle savait que c'était impossible. Alors elle a simplement posé ses lèvres sur sa joue. Rien de plus.
C'est en refermant la porte derrière lui, adossée contre le mur, le souffle court; qu'elle compris qu'elle venait de lui donner le droit de s'en aller  pour toujours et d'en choisir une autre.
Le coeur gonflé de larmes et le visage pâle, on lui demande si "ça va"?...oui.."oui ça va " si mal...
Elle monte alors les escaliers quatre à quatre jusqu'à sa chambre. S'y enferme.
Se laisse choir sur le sol, allume une cigarette. Et pleure.

Lui?
Lui il a bien cru que son coeur allait exploser quand elle a refermé la porte. Il lui avait dit aurevoir, d'un chaste baiser sur la joue. Mais il a bien sentit qu'elle aussi hésitait, plantée là sur le seuil de sa porte. ET avant qu'elle ne la referme...Il aurait juré oui, avoir vu des larmes dans ses yeux...
Il a alors fait deux trois pas à reculon, le regard rivé sur la poignée, espérant voir la porte se rouvrir. Avant de comprendre que non, non elle ne rouvrirait pas. Soit.
Il s'est retourné, a remonté son col et a commencé sa route vers la gare. Les poings serrés au fond des poches, un noeud coulant dans la gorge.
Il l'aimait. Mais il lui fallait la perdre. Le plus tôt possible, pour souffrir moins.

Ce mal qui les a tous les deux séparés n'est
autre que la distance.

Ils s'étaient rencontrés à un endroit prévis,
mais ils ont du repartir par des chemins bien différents.
Ils habitaient trop loin l'un de l'autre.
On ne pouvait rien y faire.
On dit pourtant que l'amour triomphe des kilomètres.
C'est vrai...Ils se sont retrouvés oui.


Elle a fait une overdose et lui a pris son train...de face.
pix: Anko. by larme

Par peu importe le Mercredi 15 novembre 2006 à 15:26
fin août, Septembre, le temps des remords...
(...)
*Ne me secouez pas, je suis plein de larmes*
 

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