Mardi 29 juillet 2008 à 12:58

Et après tout qu'est ce qui est important hein? Parce qu'au fond on sait bien que tout finira mal de toutes façons, il faut une fin à tout et quelle qu'elle soit, je sais qu'elle me blaissera.
J'aurai mal de toutes façons, personne n'est là tu sais, personne ne répond et tout le monde meurt.

Alors franchement, qu'est ce que ça fait de fermer les yeux, les volets et les portes pour quelques heures? qu'est ce que ça peut leur faire de rompre tout contact? Parce que non. Personne ne s'inquiète pour toi. non tu vois, tu ne manques à personne. Et ce n'est pas parce que le monde entier te manque que lui manque de toi. Alors ravale tes larmes veux-tu? Ravale moi cette putain de rage, ces envies de meurtres, c'est inutile. C'est inutile! tu saisis? Tout s'est déjà joué il y a dix ans, que veux-tu faire contre le temps toi hein?
Et rien ne pourra t'apaiser vois-tu? Tu aurais du comprendre pourtant. tu n'as pas de rémede.
Les choses n'y feront rien. tu ne peux pas guérir, personne ne te soignera. On reste chacun dans son mal et les rêves seront bien gardés. Aucune étreinte, aucune drogue, aucune musique, aucun art. Rien ne te sauvera. Parce qu'il n'y a pas de solution. Même le temps n'y changera rien. Il n'y a pas de solution.

Alors tu souris, bien sur, tu souris, parce que ça ira. Il faudra bien que ça aille. Tu seras heureux parce qu'il faudra bien que tu le sois. Il le faudra bien.

Une gorgée de trop pour avoir la tête qui tourne, et tu cours jusqu'aux toilettes, tu ne sens même pas les coups que te donnent les murs. Ils se jettent sur toi, tu as peur mais tu n'as pas mal, tu craches ta bile et tes larmes. Ces dans ces moments-là que tu comprends bien que rien n'est important. Rien n'est important, pas même cette personne à qui tu donnerais ton corps, pas même celle qui a pourris ta vie, pas même celle qui t'aimes plus que tout au monde, pas même celle qui t'as donné la vie. Plus rien ne compte, plus personne ne compte. Et tu ne sais même plus si ce corps t'appartiens. Tu bois seul parce que ça réchaufffe.
Et toi tu as juste besoin de chaleur interne et d'un peu d'air frais.
Alors tu ouvres grand la fenêtre et l'air te gifle de toutes ces forces. En face de toi tu vois la silhouette d'une femme qui se dévêt. Merveilleuse créature. Tu souris bien sur, tu souris.
Et tu sautes.



Par amlyn le Mardi 29 juillet 2008 à 23:00
Je te demande de me pardonner de ne pas avoir été là.
 

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