Bref, puisqu'on a vu tout ce qu'il fallait voir et que ça laisse des petites taches dans le lavabo.
ça ne part, on a beau frotter, alors on laisse comme ça parce que repeindre l'ivoire ça ne se fait pas trop.
Comme t'inviter à dormir chez moi, ça ne se fait pas trop.
Je voulais pas croire à la fatalité, pas croire que les choses finissent toujours par arriver au même point. J'aime pas trop l'idée que tout soit déjà écrit d'avance même si elle est parfois réconfortante.
Donc oui...bon... voilà. On va pas en faire tout un tas non plus. Si?
Qu'on ai quarante ou vingt ans, ça nous tombe dessus et on se fait doucement avoir (pour ne pas ajouter à ce drame une once de vulgarité imagée), on garde le sourire et on repense aux premiers jours.
On repense aux premiers jours et crois moi, toi aussi tu voudras retourner.
Mais là tu y es. Des papillons dans ton ventre et sa salive qui s'attarde sur tes lèvres, ses doigts qui s'accrochent à tes vêtements comme s'il avait un scratch sous les phalanges. Tu pétilles.
Comme c'est joli...
Je regarde par la fenêtre. entre aller au tribunal et rester cloîtrée, le prix de l'essence à décider pour moi que je resterai cloitrée.
J'adore le temps qu'il fait dehors. Il fait gris-clair, blanc, silence.
C'est le calme d'une journée à ne pas vivre, d'un jour à tuer, des heures à perdre.
Je voudrais partir pour m'oublier. Je ne sais pas où. Je ne sais pas si seule c'est mieux. Je ne sais pas si seule c'est pire.
J'ai juste pas envie d'être deux.
Jeudi 17 mars 2011 à 13:21
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Je vais donc me contenter de tenir bon et d'éviter de regarder en bas. La chute serait mortelle.
J'ignore quelle distance je puis parcourir, mais si quelque part tu gardes le sourire, ça m'aidera surement.
Je prend mon insigne, mon arme et vais faire mon boulot. Rien de plus que quelqu'un qui essaye d'être une personne bien.
Bon anniversaire.