Lundi 19 mars 2007 à 19:32

Je suis sortis en même temps que la foule pour être sur qu'elle ne m'aie pas vu.
Ils sentaient tous l'alcool et certains avaient encore la braguette ouverte.
Non, décidément,
ce monde ci n'était pas le mien.
Me frayant un passage à travers les ivrognes, j'ai réussis à me retrouver seul dans une vieille rue.
Il faisait nuit.
A quelques pas il y avait ce café dans lequel Claudia et moi avions été assis.
Mais en cette nuit elle n'était pas là pour me proposer d'y entrer.
Je fixai la vitre salie par les pots d'échappements et j'ai sentit mes yeux s'humidifier.
"Tu faiblis Franck, me-dis-je, elle t'as ramollis le coeur."
Car je pensais à toi Claudia. A ce soir, comme à tous les autres.
C'est bête à dire, mais j'aurai voulu que tu me voies, que tu saches que je suis resté. J'aurai voulu que tu te jettes à mon cou jurant que tu m'aimes. Mais j'ai beau attendre Claudia, tu ne viens pas.

Cependant même si elle n'était à mes côtés j'ai poussé la porte et me suis assis à notre table. Dehors il a commencé à pleuvoir.
Comme si le bon dieu lachait les larmes que je ne pouvais pas me permettre.
J'ai commandé un café, noir.
Et puis je ne sais pas pourquoi j'ai fermé les yeux comme lorsqu'elle m'avait proposé de le faire. J'en suis même arrivé au point de croire qu'elle serait là quand je les rouvriraient.
Oh Claudia mon ange...
Il y avait effectivement quelqu'un en face de moi au moment venu. Mais ça n'était pas Claudia.

Cette fille-là était rousse, presque brune. Elle me regardait, un pale sourire sur le visage.
Ce même sourire que je lui ai rendu. Celui des gens qui ont le coeur gonflé de larmes.
"Je me suis permise de m'asseoir ici, a-t-elle dit, vous n'avez pas l'air d'un violeur, ni d'un voleur.
_me voilà rassuré, ai-je répondu
_Mais vous avez l'air triste monsieur."
Elle était plutôt jolie. Habillé simplement,
elle buvait ce qui ressemblait à une grenadine.
Assise sur cette chaise en face de moi, elle avait la même position que Claudia. Les jambes croisées comme celles d'une enfant et
le coude sur la table.
Il me semble qu'elle faisait partie de ces gens à qui on ne peut pas mentir. Ceux dont la présence vous inspire confiance et dont les yeux sont tranchants de sincérité.
Je ne savais pas qui elle était, je ne l'avais jamais vue. Elle était très surement de passage et je n'allais propablement jamais la revoir. Alors pourquoi ne pas m'ouvrir à elle, moi qui me sentais si seul.
A l'abandon, loin de ma Claudia.
"Je suis triste mademoiselle,en effet.
_et pourquoi donc? a-t-elle demandé tout sourire,
_Parce que je suis en train de perdre la fille que j'aime. Et que je ne sais pas comment y remédier."

Par littletitim le Lundi 19 mars 2007 à 22:09
un ange
un espoir
appairait toujours surtout quand ne si attend plus
je croi je pense
j'espère
Par amlyn le Mercredi 21 mars 2007 à 17:13
:) elle est belle cette rencontre de Frank et la fille rousse. J'aime ton livre. Même si tu le sais et que je me répète. Merci de nous faire partager tout ça.
Par just.needy le Mercredi 25 avril 2007 à 21:20
je commence au début. c'est mieux.
 

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