Vendredi 1er février 2008 à 8:05

L'ennui c'est que je ne me retrouve nulle part.
Il y a des mots que j'utilise souvent. "Stupide. L'ennui. Paul. a. si ça va."

Je ne me retrouve nulle part. Il y en a, ils regardent une série, ils lisent un livre, et puis ils se voient. Ils peuvent se dire "il me ressemble". "je suis comme elle".
Je ne suis pas comme Anko. Je ne suis pas comme Rukia. Ni comme Camille, ni comme Veronika.
Je ne suis pas comme Nala, ni Jasmine, ni la fille dans fight club.
Je ne me vois nulle part. Je ne peux pas trouver mon rôle.
Ma vie se joue en improvisation.
Le côté italien sûrement, Comedia Del Arte.
Papi, ta femme vient manger à la maison demain, j'espère qu'elle ira. Que je serais comme il faut.
Je suis un peu triste en ce moment. Et je ne suis même pas capable de dire si je le suis pour moi ou pour un autre.
Juste que je pleure, et que mes joues sont fragilisées par le froid.
Alors quelques fois ça pique tu sais. Et toi, tu disais que tu ne marchais pas vite, mais que tu visais bien. Tu disais que lorsqu'elle est partie ça a été la plus grande douleur de tout ton coeur. Tu disais pas que les choses se semblaient bizarres, tu disais qu'elles te ressemblaient bizarre. Tu m'as dit que tu étais malheureux aussi, parce que tes petits enfants n'allaient pas comme il fallait aller. Parce que la maladie frappait un peu partout. Et parce que tu avais perdu tes cheveux.

J'ai besoin d'un clavier. J'aurai toujours besoin d'un clavier. Parce que les lettres s'y affichent comme mes mots dans ma tête. Et tout résonne. Le glas de mes soucis voyez-vous.
Ecrire. C'est comme se cacher, c'est fuir, écrire c'est pouvoir vomir sans salir aucune cuvette, c'est pleurer sans larmes, c'est mourir un peu, à travers des caractères d'imprimerie.
Oui. Quelques fois,
nous écrivons parce que le sexe et la drogue ne suffisent plus à nous faire taire.

La seule image dans laquelle j'entrevois mon reflet c'est celle de la Passion.
Maxime et Paul m'y ont associée. Je ne sais pas comment. Je en sais pas pourquoi, ni qui en premier.
Mais je crois qu'ils ont vu juste.
Une idée abstraite. Je suis une idée abstraite.
Mais je suis quelque chose qui brule.


Je suis quelque chose qui brûle.

Par M le Samedi 2 février 2008 à 19:48
C'est pasque la Passion te ressemble. Qu'est ce qu'on est fort quand même!!
 

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