Escusez moi.
Je vais pas bien.
Alors j'écris, il parait que c'est mieux que d'allumer une cigarette.
J'ai besoin de lui contre moi, ou alors j'aurai voulu un de leurs sourires.
Comment vous expliquez ce que je n'arrive pas à dire.
Je suis dépendante d'eux.
Je ne suis pas bien ici, seule.
Pas si seule que ça.
Je sais remonter le moral. Mais juste celui des autres.
Et je ne vous demanderai rien. Laissez moi couler doucement, aucun mot ne sera me redonner de l'oxygène. Le meilleur remède à mon mal c'est l'écriture et le temps.
Mon père se marre quand je lui dit que d'ici un an ou deux j'irai voir un éditeur.
Ils ont beau dire ces putains d'adultes, mais vraiment, ils ont beau avoir été jeunes, il y a des choses qu'ils ne comprennent pas. Qu'ils ne peuvent pas comprendre, qu'ils ne peuvent plus comprendre.
Je vais pas bien.
Juste pour quelques heures.
Je suis en colère contre la vie, j'en ai les yeux embués.
Mais ça devra passer.
J'endure pas tout ça pour rien. Je me bats. Bim bim!
Sauf que je viens de me prendre une piqure dans le bras gauche.
J'aime pas les piqures. Et jsuis faible là.
Jme sens toute...Jme sens toute Claudia.
Le désespoir jusqu'à envisager n'importe quel échapatoire.
Mais je peux pas me permettre de vivre si fort qu'elle.
Parce que j'ai que 16ans.
Putain de moi.
Je veux pas crever merde!
Je les aime trop pour ça....
Trop pour ça...
Et le pire dans tout ce bordel, c'est qu'on va tous mal en même temps.
(jaurai du faire un texte en vers, pour l'espoir, mais jfais un texte en vert, c'est plus simple....[les blagues pourries ça remonte le moral des troupes selon moi])