Dans ma tête il y a un accident de voiture.
C'est bien simple, je vois le véhicule rouler, il glisse sur la route, sur de lui sur ses quatre pneus. C'est comme s'il n'était pas occupé par un être vivant mais vivant lui même. La vitesse apparaît comme au ralenti, c'est une trajectoire paisible et lente qui file à des dizaines de kilomètres à l'heure.
Et puis il y a un choc, un gros bruits sourd, les éclats de verres qui s'envolent comme des millions de confettis, les airbags qui se gonflent en une ultime insp
iration, et puis les alarmes qui hurlent. La vitesse s'est éteinte comme on souffle sur une bougie. Ne reste qu'une petite mèche grésillante. Tout est terminé, ça n'a duré qu'une seule seconde, ou deux. Ce sera tout pour l'impact.
La capot fume, certaines roues sont crevées, on se précipite pour sortir de là ce qui reste d'humain. Un coeur au milieu d'un cancer.
Dans ma tête il y a un accident de voiture.
Et ma ceinture de sécurité ne tient plus.
La capot fume, certaines roues sont crevées, on se précipite pour sortir de là ce qui reste d'humain. Un coeur au milieu d'un cancer.
Dans ma tête il y a un accident de voiture.
Et ma ceinture de sécurité ne tient plus.