Vendredi 27 août 2010 à 10:13

J'aurai aimé que quelqu'un me prenne la main, poser ma tête sur son épaule et entendre "ne sois pas triste".
Ne sois pas triste.
Prendre le taureau par les cornes pour faire en sorte que les choses s'arrangent, pour dormir plus de trois heures par nuit et faire des rêves dont on ne se réveille pas la peur au ventre.
Ton corps chaud contre le mien, cette odeur familière, un cocon. Le temps qui passe, la pluie et le soleil qui s'alternent, nos rapports qui s'altèrent.
Sculpture d'argile, on arrondis les angles, on comble les fissures, on s'embrasse de temps en temps lorsque le ciel est un peu gris.
J'aurai voulu aussi que le piano ne s'arrête jamais, que le temps se fige, un monde sur pause. pouvoir observer chaque détail, chaque courbe, chaque ligne, chaque nuance de couleur sur ta peau tièdie.
Il ne faut pas trop devancer les choses. Ce n'est pas parce que l'on a compris comment faire que tout devient faisable.
Il faut du temps, ne pas se croire prêt trop tôt.
Ce qui est bien à nos âges, c'est qu'on a la vie devant nous.
Ils ne nous demandent pas "vous faites quoi dans la vie?", ils disent
"Qu'est ce que vous voulez faire plus tard?"

Par Margo. le Mardi 11 janvier 2011 à 16:01
J'aurais voulu quelque chose de bien
J'aurais voulu que tu me dises : "Viens !"
 

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