Vendredi 31 octobre 2008 à 11:43

J'ai jamais le stylo dans la paume quand il faut, j'amais le bon clavier sous la main alors tout s'échappe et mon souffle ne suit plus quand je veux courir pour rattraper tout ça.

Ils ont beau dire ils savent pas. Ou plutôt ils savent plus.
Et j'aimerai bien qu'on leur troue un peu le coeur histoire qu'ils se souviennent. De toutes façons ça se sait bien que c'est tout faux ce qu'on nous dit. On est fatigués. Et vous aurez beau chercher c'est pour ça qu'on pleure et qu'on n'arrive plus à vous sourire. C'est rien, on est fatigués, mais c'est bon, ça va passer...Comme une lame en travers des poumons.
   J'aimerai qu'ils sachent, qu'ils sentent...leur en envoyer deux trois dans la gueule comme je sais si bien faire. M'énerver. M'énerver oui tu vois, parce que sinon, ils recommenceront toujours. Il faudrait vraiment qu'ils puissent voir. Jvoudrais être transparente pour qu'ils contemplent comme on peut être tuméfiée de l'intérieur quand on a 17ans. Leur mettre mon coeur entre les mains, tout sanglant et qui bat encore. Et puis leur sourire en leur disant ironiquement que c'est bon! Qu'ils y aillent! ça fait pas mal de toutes façons! L'enclume est là pour ça! Qu'ils se fassent plaisir!
Eux avant tout puisqu'ils ont vécu 30ans de plus que nous...
  Et j'espère que c'est ce qui fera toujours la différence. Ma révolte. Mon envie de m'arracher les tripes pour leur mettre sous le nez puisque je ne peux pas m'en prendre aux leures. Ma révolte. Ma passion amoureuse. Ma putain d'encre adolescente. Celle qui prend source dans les larmes internes et qui marque le papier par le sang de mes doigts.


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ça se sait bien que c'est tout faux ce qu'on nous dit

parce que c'est possible de faire l'amour 4 fois en 3heures.

Par Matthilde le Lundi 20 février 2012 à 23:33
Hey,
un jour je suis tombée sur ton blog, je me souviens très bien comment mais je préfère ne pas t'en parler. Ce jour là je n'allais pas bien. J'avais l'impression que ma vie partait dans tous les sens, que je devais faire le tri. Ca faisait aussi quelques mois que je n'avais pas écrit. Quelques mois que ma vie était centrée sur l'effort, sur la rentabilité et la réussite. Je n'ai pas été rentable, j'ai échoué. Mais je n'ai pas tout perdu, parce que ce soir là j'ai découvert ton écriture. Entre tes lignes m'est apparue une source d'humanité, une source de courage, un échappatoire.
Demain est un grand jour pour moi. J'ai longtemps pensé que cette soirée qui précédée le cataclisme durerait des décénies, que je n'en finirais plus de me ronger les sangs et de perdre ma lucidité; et finalement j'ai repensé à ton site.
Je ne sais pas comment appeler ça, un signe du destin ou une merveilleuse coïncidence; mais tu n'imagines pas ma joie lorsque j'ai constaté que tu avais remis en ligne tout plein d'article que je n'ai encore jamais eut l'occasion de lire. C'est pourquoi je tenais à te remercier, et je voulais que tu saches que tout ce que tu as écris me touche profondemment. Tu as beaucoup de talent. Persévere.
Merci.
Par futile le Mercredi 22 février 2012 à 11:20
Je crois que c'est le "commentaire" le plus touchant que je n'aie jamais reçu... Merci du fond du coeur.
 

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